@Attila
Si on prenait les chiffres brut au premier degré en ignorant la marge d’erreur, on pourrait conclure :
"Et si on regarde les chiffres de la dernière colonne, on peut même lire
que le risque relatif est inférieur à 1, ce qui semble suggérer que le
glyphosate protège légèrement de ce cancer. Est-ce le cas ? Bien sûr que
non ! Ce qu’on voit là est probablement un effet purement
« statistique », du fait qu’on n’a qu’une centaine de cas, et donc des
fluctuations inévitables.«
Donc, globalement, il n’y a pas plus de cas de cancers chez les agriculteurs qui utilisent le glyphosate. Cependant, pour quelques types de cancers l’étude montre une légère augmentation (ce qui veut dire que pour d’autre il doit y avoir une diminution puisque le chiffre global est neutre). Ces légères augmentations ne concernent que des nombres très faibles de cas de cancers.
Justement, comme ce sont des nombres très faibles, ils se situent dans la marge d’erreur de l’analyse statistique :
» Est-ce significatif ? Pas à ce stade. La valeur p est 0.11, donc trop
élevée pour conclure, mais suffisant pour en appeler à regarder
spécifiquement ce type de cancer dans des études futures. Et ce sont
précisément les derniers mots de la conclusion de l’article ".
Donc, comme on est dans la marge d’erreur, rien ne dit qu’une étude plus poussée avec plus de participants confirmerait ou infirmerait ces chiffres.
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Voilà comment fonctionne le gars Pemile et ses coreligionnaires : il s’appuie sur des chiffres bidons (de glyphosate bio) qui vont dans le sens des ses délires de fanatique pour essayer de nous persuader que le glyphosate, c’est le Diâââble !!!
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