De bonnes réflexions dans l’article qui poussent au questionnement...
J’imagine que le système monétaire trouvera son équilibre lorsque l’humain apprendra concrètement à partager.
Apprendre à partager, telle est la finalité de notre système
financier actuel et mondialisé. L’argent représente une « énergie »
au niveau de notre structure sociologique comme si l’humanité était un « organisme
vivant » constitué par des particules élémentaires, indépendantes et
imprévisibles que sont l’homme, la femme et l’enfant. Un système identique est
décrit par la physique statistique des gaz de Boltzmann et prolongé par la
statistique d’Einstein à basse température, proche du zéro absolu. L’histoire
des particules élémentaires qui est racontée par la physique théorique est très
intéressante et surprenante par la tonalité/véracité du degré de prédictibilité
atteint malgré la « nature aléatoire » et constaté des particules de
gaz ou des particules élémentaires.
Et c’est exactement l’état de notre système financier actuel, mondialisé, qui est constitué d’éléments monétaires de nature aléatoires. Comment peut-il en être autrement s’il on tient compte de tous les flux financiers à l’instant t, des échanges mondiaux, des industries, des ressources naturelles, le tout dans la biosphère malgré des intérêts nationaux différentiés... Modéliser structure mathématique/formelle de projection dans le temps et l’espace cette réalité pour constater des états de faits nécessite une formalisation sur les bases de la statistique de Boltzmann, théorie de l’information (Shannon), échantillonnage des données réelles (continues) en données discrètes (numériques/binaires)...
Les rentiers émanent des excès du système actuel comme des relents de rationalisme monétaire et bancaire mais plusieurs conditions me semblent nécessaires pour que le système financier bifurque et tende vers son équilibre :
- prise de conscience de l’autre et de l’interdépendance énergétique
- prise de conscience et différentiation/conciliation des intérêts entre la noosphère humaine et la biosphère
- suppression des taux d’intérêts (et de tous les coûts de crédits en cours) par basculement naturel de l’argent fiduciaire (fiducia, latin la confiance c’est presque comique !) vers l’argent numérique décentralisé (mais les monnaies locales/physiques et indépendantes devront-être largement généralisées)
- c’est peut-être des difficultés généralisées que le partage émergera...