@Fergus
Les normandes sont exportées sur tous les terrains, et même dans les alpes.
Quant elles arrivent, elle sont très malhabiles, dans les prairies inclinées, à monter et à descendre, et doivent être prises en charge par une doyenne, qui leur donne les bases de la marche en montagne et en sabots, à défaut de piolet ( authentique)
Pour remercier, la vache néophyte lit le soir un peu de Flaubert, ou de Maupassant. Des auteurs du pays normand.
Puis tout le monde chante « J’irai revoir ma Normandie » autour d’un feu de camp, en s’accompagnant des cloches et des cors.
L’hiver, elles se racontent des histoires terribles, alors qu’il fait froid à fendre les pierres : L’histoire triste d’un taureau à qui on avait promis une tournée, et qui finit en viande de boucherie, à Tolède.
Celles plus excitantes et fantastiques de ces bœufs dont on avait accroché des lanternes aux cornes, et qui naufrageaient les trois mats passant au large.
Seule la vache « Milka » dans sa robe violette, fait du genre, et se distingue en écoutant pas, faisant sa dame.