@nono le simplet
Bonsoir, pour mieux comprendre encore, il faut s’intéresser aux années 1935, où déjà, Darlan, alors qu’il n’était que Vice-Amiral demandait au gouvernement de mettre la flotte française à l’abri, à Mers-El-Kébir, car les bruits de botte de l’autre coté du Rhin, commençaient à l’inquiéter.
D’autre part, il y eut aussi, n’oublions pas, un accord secret naval entre les Anglais et les Allemands. Il faut bien se rendre compte que la France était prise en sandwich entre les ambitions maritimes anglaises et les ambitions territoriales allemandes d’Hitler.
Et puis... Comment accepter le sabordage de la flotte pour faire plaisir à l’Angleterre, lorsque la France n’était pas sûr de son bien-fondé. C’est aussi le ton employé par les Anglais qui était très déplaisant. Comme je l’ai précisé dans un de mes commentaires : c’est l’Angleterre qui était redevable à la France de l’avoir dépannée en 1931 de 3 milliards par l’entremise du Président du Conseil Pierre Laval, qui prit cette initiative pour sortir l’Angleterre de la banqueroute, suite à la crise de la Banque d’Angleterre. Sans la France, l’Angleterre aurait été ruinée. Que dit l’envoyé anglais Campbell à Laval : "Nous vous serons éternellement reconnaissants !
Comme reconnaissance, on peut faire mieux, non ?