@georges jean
Voici le texte ( lien H.S. ) :
"La France est encore trop imprégnée par le
romantisme de la saga des brigades internationales pour que l ’on puisse
condamner l’exhumation fin octobre 2019 du général Franco de la tombe
qu’il occupait à El Valle de los Caidos.
El Valle de los Caidos (ceux qui sont tombés ) est un lieu superbe à
quelques kilomètres de Madrid, où le général Franco, à la fin de la
guerre civile, décida d’enterrer les morts des deux camps, oui des deux
camps, sous la seule réserve qu ’ils aient été baptisés.
Il est assez rare que le vainqueur d’une guerre civile pousse la
magnanimité jusqu’à traiter ses anciens ennemis en frères et ce geste de
paix aurait pu être mis en exergue par les commentateurs de la guerre
civile.
Cela en tout cas n ’ a pas impressionné la gauche qui a décidé l ’exhumation du corps de Franco.
Il faut dire que l’homme a de quoi énerver, puisqu’il fut l’un des très
rares chef militaire et politique à battre le communisme.
Cela devrait d ’ailleurs en faire un personnage d’intérêt pour tout
Européen. En effet si la gauche , en fait les communistes, avaient gagné
la guerre civile espagnole , l ’ Espagne , en application du pacte
germano-soviétique, aurait été au côté d ’Hitler. La neutralité de l
’Espagne dans le conflit n ’ était, de ce fait , pas garantie. De plus l
’ Espagne pouvait autoriser Hitler à s ’emparer de Gibraltar,
permettant à ce dernier de contrôler un accès essentiel de la
méditerranée et donc de l ’ Afrique du Nord.
Au lieu de quoi, malgré la demande d ’Hitler, Franco a refusé d ’entrer
dans le conflit et a, de plus, interdit le passage des troupes
allemandes vers Gibraltar.
Aucune reconnaissance pour cela de la part des occidentaux.
De même les évènements de la guerre d ’Espagne qui nuisent au prestige
des républicains sont oubliées. Par exemple l ’assassinat par la police
de l ’ état espagnol de José Calvo Sotelo le 13 juillet 1936.
José Calvo Sotelo était le chef de file des opposants au Front
Populaire. Le 16 juin 1936, il prononce aux Cortès un célèbre discours
dans lequel il réclame la fin des attentats anti-cléricaux et des
désordres fomentés par des miliciens d ’extrême gauche. Il est alors
publiquement menacé par la « Pasionaria », la députée communiste Dolorès
Ibarruri , qui lance : « Cet homme a parlé pour la dernière fois ».
Son assassinat déclenche la guerre civile.
Franco était un dictateur. Il prépara cependant sa succession et mis sur
le trône un roi qui a permis le retour en Espagne de la prospérité et
des libertés.