@Pic de la Mirandole
France Inter a épluché les comptes financiers des 443 Partis politiques français :
« Masse salariale, adhésions,dettes. » Cf les tableaux comparatifs.
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"Dans les urnes, depuis 2017, Les Républicains ont largement doublé le
Parti socialiste. Mais le PS garde davantage de militants, ou en tout
cas des militants plus généreux. Autre surprise : Lutte ouvrière reçoit grâce à ses troupes autant d’argent que le Rassemblement National. Le RN a bien perdu près de la moitié de ses militants entre 2017 (1 857 394 euros) et 2018 (1 103 430 euros).
Et il n’y a pas que le coude-à-coude LO-RN et la pole position du PCF qui nous surprennent dans ce tableau, il y a aussi l’incroyable performance de l’UPR,
l’Union Populaire Républicaine. Le Parti de François Asselineau
revendique, aujourd’hui, près de 39 000 adhérents, et perçoit, en effet,
davantage de cotisations qu’Europe Ecologie Les Verts, l’UDI, le Modem
ou le NPA.(...)
Sur le plan de l’endettement, Les Républicains arrivent en tête, avec
55 609 241 euros. Il faut toutefois prendre en compte la vente, qui
comptera sur l’exercice 2019, de leur siège du XVe arrondissement de
Paris. Le bâtiment est parti en février 2019 pour 46 millions d’euros, ce qui permet au parti de Droite de renflouer les caisses....(...)
(...) Pour le Rassemblement national, la dette est aussi impressionnante.
24 399 043 euros à rembourser, comportant les emprunts contractés auprès
de Cotelec, le micro-parti de Jean-Marie Le Pen ou bien de créanciers
russes dont certains réclament remboursement, comme l’indiquait France Inter début février.
Le Parti présidentiel, LREM, affiche lui une dette d’environ 3
millions d’euros mais termine l’année 2018 avec un excédent de 7,6
millions. LREM est bien le parti le plus riche, mais
ils ne reçoit aucune cotisation d’élus ou d’adhérents. Ils ne vivent que
sur la dotation publique annuelle (22 millions) qui découle de leur
succès aux législatives de 2017 et qui ne les aide pas à faire de ce
mouvement une force militante. (...)