@JL
C’est hélas, ce qu’il faut redouter ( v. ma note 18). F. Lordon voit très probablement juste.
Il y a évidemment une solution, entre la situation évoquée et le besoin d’un mouvement révolutionnaire. Révolution qui présente l’inconvénient d’être difficile à mettre en branle, et celui , après quelques errements, d’être récupérée ou exploitée de l’intérieur par une nouvelle bande d’affairistes et les inévitables « traites » .
La solution, comme le sabotage économique, se trouve forcément en dehors des mécanismes juridiques habituels :
elle pourrait consister, par exemple à prendre, évidemment sans attendre que le sabotage ait produit ses effets, des mesures ( décisions et mesures matérielles) auxquelles on ne pense juridiquement et politiquement pas en temps ordinaire. Les mesures en question pourraient être techniquement décidées sur le fondement de l’article 16. Le problème étant en la matière, pour le politique, non de disserter sur le point de savoir si les dispositions de l’article 16 correspondent exactement à une menace de sabotage économique menaçant les fonctionnement des institutions, mais d’utiliser ou non cet article. Vite.
Ces mesures concerneraient dans les faits quelques personnes choisies, sans lesquelles le sabotage ne pourrait se produire. Contre leur personne et contre leurs biens.
Les mesures prises dans certains pays, d’ailleurs dans un cadre légal toujours adapté, qui ont frappé certaines personnes dans leur liberté et dans leur biens, se sont souvent être révélées constituer une pédagogique efficace.