@HELIOS
De fait la générosité ne doit pas signifier la bétise. J’ai entendu il y a une semaine sur France culture, dans l’émission « entendez vous l’éco », deux spécialistes s’honorant des titres de « chercheurs.. » et de « directeur d’études… » dénoncer l’Europe et le barrage aux migrants, organiser par les grecs, en vertu des accords que l’UE avait passé, et du devoir d’assistance aux ressortissants opprimés de pays en guerre…
« Un million de refugiés ne poserait aucun problème à l’UE » ai je entendu. Les deux spécialistes étaient d’accord, ne semblant pas voir le problème flagrant d’une part, du coranovirus qui tétanise les pays de l’UE, avec les problèmes insensés que poserait une telle invasion en terme de gestion, par des pays déjà ébranlés par cette crise sanitaire grave, qui évidemment serait boosté de manière inédite.
Ils semblaient tout autant ignorer que les migrants se pressant à la frontière grecs, ne sont pas majoritairement des syriens, mais des pakistanais, des afghans, et des marocains et des tunisiens, pour ces derniers ayant opportunément pris le chemin de cette frontière, suite à la provocation d’Erdogan.
Il faut rappeler autant la capacité d’absorption des pays de L’ue. On sait en effet que cela a abouti pour l’Allemagne à un retour de l’extrême droite quand Merkel a accueilli généreusement plus d’un million de réfugiés.
Les problèmes culturels n’existaient pas quand les portugais, les polonais, les espagnols immigraient en France. La France à traversé deux siècles de guerre de religion. Il faut s’en rappeler, à une époque où la religion musulmane se caricature et fait du prosélytisme. S’il faut soutenir une immigration raisonnable, celle ci doit être variée dans le choix des migrants, afin surtout de ne pas entretenir un communautarisme, qui aboutirait à un retour de valeurs opposés à celle de l’humanisme. Bref, être généreux, c’est bien. Mais pas être con. Le mieux sans doute est de permettre aux gens de vivre dans leur pays, et de payer à leur juste prix les matières premières, de ne pas mettre en compétition des trottinettes et des voitures de course.
C’est un sujet difficile à évoquer pour les gens dits de gauche car ils se trouvent pris dans des schémas qu’ils ne parviennent pas à assumer, liés à la mauvaise conscience de l’homme blanc.