Dans l’ensemble, après avoir montré la faiblesse de la cohésion dans le cadre de l’UE, l’Europe perdra du poids mondial, tandis que la Chine accroîtra son influence.
La Chine peut accroître son poids politique (notamment en mer de Chine) à la seule condition qu’elle garde l’Europe comme client principale pour financer tout cela. Comme c’est impossible, elle aura sa place dans le bateau des naufragés économiques.
La pandémie va entraîner une chute brutale de la croissance économique dans le monde. L’Europe en tant que client va supporter cette chute de croissance, car ils ne fabriquent pas (ou très peu) les produits qu’ils consomment et apprendront très vite à s’en passer. La Chine, les USA vont devoir conjuguer le ralentissement économique mondial avec la demande interne. idem pour les pays producteurs de matière première (Russie, Inde, Moyen Orient) et exportateur de produits agricoles (Amérique Latine, Afrique).
On ne peut pas interpréter les conséquences de cette crise avec l’ancien logiciel. Si on veut faire une prospective aléatoire, disons que la France va se retrouver avec un PIB aux alentours de 1400 milliards d’euro (soit le mode de vie des années 2000). Les réformes des retraites, des allocations chômage, du droit du travail et du secteur hospitalier seront anecdotiques par rapport à ce que nous auront à endurer.
Mais la perspective d’un nouveau monde complètement inconnue ne doit pas nous faire peur