Bien sûr pour l’instant, il faut faire profil bas, il faut se conformer
au confinement, respecter toutes les directives qui sont données, faire
le constat, mais ne pas trop polémiquer, le temps viendra où une fois
l’épidémie passée, on fera les comptes, l’addition sera présentée aux
responsables, et elle sera salée.
Allez vous aérer la tête de temps à autres. En regardant mes voisins d’en face, ils sont tous entre quatre murs à regarder l’extérieur d’un air inquiet comme si c’était l’apocalypse. Ils deviennent tous fous avec la télé qui diffuse en boucle, les sms et mails de divers acteurs et attestations guignolesques.
Il n’y a quasiment personne dans les rues alors le risque de contagion est presque nul. De toute manière, il n’y a aucune réelle mesure de prévention et la police a déserté les quartiers — dans le mien, coronavirus ou pas, il n’y en a jamais eu « parce que c’est un quartier tranquille » (’me marre vu le nombre d’infractions d’automobilistes).
Vous êtes bien naïf en pensant « qu’il y aura des comptes ». Au pire seront sacrifiés les subordonnés « pas essentiels » au parti/à la chaîne de commandement, certainement pas les trois premiers au sommet de la pyramide. A dire vrai, ils risquent d’encore torpiller la commission parlementaire/sénatoriale comme pour l’affaire Benalla (sorti et libre de refaire son avenir après avoir brisé celui de citoyens innocents).
Quand on voit de quoi on écopé les Balkany (l’équivalent d’une tape sur le cul) — et encore avec tous le lot de simagrées (trop vieux, santé, grève de la faim, etc.) —, il n’y a guère d’illusion à se faire. Surtout au temps de la Monarchie républicaine (vous sentez ce merveilleux antonyme ?) réactionnaire.
Ils seront en première ligne aussi lorsque viendra l’heure des comptes.
Moins le nombre de morts dans leurs rangs, bien entendu !