@julius 1ER
Je ne l’ai pas écrit en pensant faire un mea-culpa, je ne retire rien de ce que j’ai écrit dans le 1er article. Seulement, critiquer pour critiquer n’est pas faire preuve d’intelligence, aussi, j’ai pris le risque de dire ce qui pour moi serait une attestation intelligente.
Reste, encore une fois, que ce n’est pas la population que je traite de bête, mais les rédacteurs de l’attestation qui, eux, prennent la population pour idiote.
L’argument disant que l’attestation est faite pour les irresponsables ne tient pas, car cela ne les rendra pas plus responsable. Par comparaison, ce n’est pas parce qu’il y a des voleurs, qu’on met toute la population en prison, non, on se contente d’arrêter les voleurs. Après, si les gens respectent les consignes de distance édictées par le gouvernement, il n’y a aucune raison pour interdire la libre circulation, SURTOUT lorsqu’on permet d’aller dans des lieux pour le moins confinés que sont les supermarchés, sur la base de ces mêmes consignes.
Le bon sens disant que, qui peut le plus, peut le moins ! l’inverse n’étant pas vrai. Or, le risque est infiniment plus grand dans un lieu fermé que dans un lieu ouvert, en raison de la dispersion de la respiration et des postillons, beaucoup plus rapide dans un milieu ouvert.Bref, les mesures édictés sont aberrantes de la part de supposés « spécialistes », sauf à considérer qu’ils prennent les gens pour des imbéciles. Car, soit leur mesures sont trop faibles dans les zones contaminées, soit elles sont inutilement disproportionnées dans les zones non contaminées. Gesticuler comme le fait le gouvernement, n’est qu’une tentative de faire croire prendre les bonnes mesures et cacher leur incompétence en la matière.
Pour ce qui est des masques, encore une fois, soit le support de transmission du virus se fait par les postillons, soit il se fait par la vapeur d’eau de la respiration. Dans le 1er cas, un simple voile suffit, avec un film plastique devant le tissu. Dans le second cas, il ne suffit pas. Mais il est plus que coupable pour un spécialiste de ne pas utiliser le bon terme, parler de postillons en pensant vapeur d’eau de la respiration, alors que, par définition, un postillon, c’est une gouttelette d’eau, même très petite, sa taille reste trop grosse pour passer le mailles d’un tissu facilement, d’autant plus si vous placez un film plastique, qui sert aussi à prévenir contre le risque de se toucher le visage où le tissu ne sera alors d’aucune utilité.