d’accord avec l’auteur, juste un bémol, la bataille des frontières ne se situe pas tant au niveau des frontières des pays, mais selon l’avancement de la contamination du virus.
Ce que je veux dire, c’est que chaque pays est une frontière administrative face à l’évolution du virus et cela a pu être vu à l’intérieur même de la Chine, où les mesures prise ont été différentes selon la propagation du virus. Idem en Europe, où une fois identifié son lieu principal d’introduction, alors il fallait fermer les frontières administratives. Cependant, il ne faut pas oublier qu’une fois à l’intérieur, il faut aussi fermer les frontières entre les zones contaminées et les autres, sans cela, cela ne sert pas à grand chose et c’est ce que montre la situation actuelle. Même si les restrictions et la peur ont permis de ralentir la progression du virus.
Ce qui compte en la matière, c’est la rapidité de réaction face à l’apparition du virus dans un endroit pour l’isoler du reste du monde et rechercher tous ceux qui ont sortie de l’endroit.
Maintenant, si vous voulez interdire le risque de contamination, il faut alors interdire le tourisme des personnes, parce qu’à preuve du contraire, le virus n’est pas résistant aux voyages sans le support humain.
Bref, vous renforcez alors le système actuel qui s’appuie sur la mondialisation du commerce des marchandises, mais tend à limiter celle des personnes aux plus fortunées. Ceci, pour maintenir la guerre entre les classes dites « laborieuses » et s’assurer de leur soumission aux chefs de guerre économique, ceux pour qui les frontières n’ont pour seul intérêt que de soumettre la population. Parce que l’état d’urgence permanent est la seule chose qui justifie la soumission au chef de guerre, que ce soit du domaine économique ou militaire.
Ainsi, Macron parle de guerre, pour faire accepter l’état d’urgence et donc, pour faire accepter la soumission au chef de guerre et à ses ordres, quels qu’ils soient et sans discuter.