@nono le simplet
La comparaison avec Picsou me va droit au cœur. J’adorais le journal de Mickey, mais surtout Donald, qu’était un looser, un type aussi qui se levait tard. Eicher doit préférer aussi Donald à Mickey.
Sa chanson est magnifique. Elle a ce ton particulier de l’illustration d’un bonheur inabouti, qui tient à la conscience de la fragilité de notre vie, qu’un rien peut balayer. Il est à la fois désabusé, et heureux, et ce bonheur on le sent tient à une part inénarrable.
La description du quotidien, dont les fils ont énormément d’importance, nous parle bien mieux que tous ces bateleurs, qui vont au bout du monde, et qui bondent le torse. C’est l’écrin d’un bonheur en robe de chambre, de convalescence, où la présence de l’autre, est esquissé avec beaucoup d’économie. Sa lumière rejaillit sur le narrateur, par effet de miroir….« Le sud » de nino ferrer a lui aussi cette grâce, que des chansons populaires parfois trouvent avec un talent que bien des poètes officiels pourraient envier. Tout gamin, à pas dix ans, « les vendanges de l’amour », de Marie Laforêt« me mettait en trance, ainsi que »Emmenez moi« , et »la bohème« , d’Aznavour, des textes qui jouent aussi sur la nostalgie, l’espoir de transcendance l’entrebâillement de la lumière promise par une porte qui s’ouvre. Ferrat chantant Aragon tout autant... Mon texte est parsemé de phrases de la chanson d’Eicher. Ami Nono, sera tu les trouver ?...Les solutions sont en page centrale. Au sommaire :
-Les Rapetou et le microvirus
-Mimi et Macron font de la politique pour les nuls
-Gontran se vautre dans le confinement
Mais je crois que c’est bien » les rapetou" qui seraient les héros, dans la version mickey pour les adultes...
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