« Et choisir des « gouvernants » privilégiant l’intérêt national par rapport à une vision mondialiste. ». Utopie, quand tu nous tiens...
Des tas de choses interrogent : On veut déconfiner une population dont la plupart des membres n’ont pas été en contact avec le virus, donc zéro immunité. Si on veut pouvoir anticiper de nouvelles contaminations des porteurs « résiduels » il faut un dépistage massif. Or, avant le mois de juin, il ne faut pas trop y compter. Le déconfinement par région permettrait de concentrer les efforts du dépistage, mais en démocratie les gens bougent et les frontières administratives sont franchies des milliers de fois par jour. On n’a pas l’arsenal policier pour contrôler ça, pas les réflexes d’une dictature à la soviétique. Ouvrez à nouveau les écoles : ça bouge les enfants et les gestes barrières en petite enfance et même adolescence, faut pas rêver. Ils ont des parents, des copains avec parents, ceux-ci ayant des collègues de travail et tous de nombreuses interactions avec commerçant, etc...
Si l’été n’arrête pas la contamination par le virus, on va avoir un effet rebond assez rapidement que les tests et confinement des contaminés (cette fois...) devront gérer de manière à aborder le prochain automne avec des armes efficaces contre le même virus, mais toujours sans vaccin de masse.
Il faut toujours éviter de faire un plan de bataille pendant les combats. On en est là, avec des atouts industriels et de santé qui ont été sévèrement dégradés volontairement par nos gouvernements depuis au moins 20 ans.
Enfin, on oublie un mode de contamination de ce virus qui est l’aérosol. Une étude chinoise a documenté qu’un passager d’un bus a été contaminé dans le bus par un passager qui en était descendu 30 minutes avant son arrivée, très probablement par voie aérienne (non par contact). Dans ces conditions, masques ou pas sur le lieu de travail, on risque de voir le furet courir encore un bon moment.