@Luc-Laurent Salvador
Je n’esquive rien du tout.
J’avais très bien compris l’intention de Mélusine et si je la rabroue c’est que souvent elle se croit sortie de la cuisse de Jupiter alors qu’elle n’en a pas les qualités..
D’ailleurs cela a porté ses fruits. Allez voir ses anciens messages au tout début qu’elle était sur ce site, vous verrez la différence.. C’était bien pire que maintenant, j’ai donc fait œuvre de salubrité publique.
Le problème c’est quand l’intention de communication est fallacieuse. C’est souventl le cas avec votre vision du christianisme.
Il est vrai que je force le trait mais mon discours est ici minoritaire. J’apporte donc un autre point de vue. Discutable certes le christianisme ne fut pas monolithique, à la fois dans le temps et l’espace. Quoi de commun entre un métaphysicien comme Eckhart et un pape comme Léon XIII qui vise le petit peuple, à l’asservir ? Ou encore le Grand Inquisiteur ? Ces gens n’ont rien en commun hormis le christianisme..
Je suis désolé mais je pense sincèrement que le christianisme historique fut une catastrophe sur bien des plans..
Il n’y a pas d’ambivalence du bien, il n’y a pas d’ambivalence du mal. Il s’avère simplement que nous peinons à voir l’envers des choses et nous sommes prompts à juger qu’une chose est bonne (ou l’inverse) sans voir ses effets néfastes (ou l’inverse).
C’est exactement ce que je dis. Et c’est ce qui fait que les notions de bien et mal sont ambivalentes, relatives et pas absolues..
Spinoza l’avait compris d’où l’immoralisme de Spinoza. Pourtant Spinoza prône l’Éthique (titre de son ouvrage majeur). Chercher Dieu, la Sagesse..
Nietzsche, successeur de Spinoza (qu’il admirait) se déclare immoraliste. Mais lui aussi prône une éthique : Deviens ce que tu es.
Le christianisme métaphysique prôné par Eckhart par exemple n’est pas davantage moraliste. Et je pense sincèrement que le christianisme du Christ n’est pas moraliste. C’est l’Église qui a transformé son message en moralisme de bas étage avec l’accent mis sur le péché, etc.. c’est plus facile pour gouverner le petit peuple.
La propension que je devine à vous situer « au-delà du bien et du mal » m’inquiète concernant votre salut.
Pourquoi vous inquiéter ? Je suis déjà damné. Ben oui, vous connaissez le dicton qui est devenu le vôtre puisque vous voulez faire partie de la grande famille des chrétiens réactionnaires : Hors de l’Église point de salut.
Comme je ne suis pas dans l’Église je suis en conséquence foutu. 
La « connaissance » que vous cultivez n’est pas du bon côté de la force...
Je préfère être là où je suis que du côté d’une Église qui a franchement été du côté obscur depuis ses origines quasiment.. Faut vraiment être aveugle ou endoctriné pour ne pas le voir.