@Abou Antoun
Vous avez raison de pointer ce qui se passe en Italie : des pénuries, un manque d’argent, des émeutes.
Concernant les pénuries, ça commence déjà pour certains produits, les récoltes, le conditionnement, les approvisionnements sont perturbés, et par ailleurs les consommateurs changent leur « panier », les farines sont dévalisées, mais les fruits sont boudés ;
Concernant l’aspect financier, en France on est plutôt mieux loti qu’ailleurs avec des allocations, indemnités, aides « quel qu’en soit le coût » nous a-ton dit. Les entreprises sont incitées à procéder au chômage partiel indemnisé par l’état (alors qu’aux USA, ils licencient à tour de bras, par millions déjà !). Mais ça ne tiendra qu’un temps, un jour la caisse sera vide.
Les émeutes peuvent se produire de manière sporadique, je ne pense pas à un soulèvement général. Mais ceux qui sont confinés dans un petit appartement d’un grand ensemble, se lasseront les premiers, surtout si ce sont déjà des catégories « remuantes ».
"On commence à habituer l’opinion à la levée en théorie partielle à bref
délai mais de fait les gens, excédés, recommenceront à circuler et le
virus aussi. Les masques ne seront évidemment toujours pas là.«
En fait, ce n’était pas l’intention des autorités de parler de déconfinement, ils y ont été poussés par la commission parlementaire, la crainte étant un »relâchement« dans le confinement. En cas de prolongation récurente, l’hypothèse d’un »grand relâchement général« n’est pas à exclure, du genre : »je vois des vélos passer devant chez moi, un jour j’enfourcherai le miens...« ou encore »les Italiens commencent à déconfiner, c’est le moment de sortir« ... a quoi s’ajoute le soleil printanier !
Le port des masques est désormais recommandé (revirement !) »pour ceux qui en ont. Voilà qui va inciter aux larcin pour ceux qui n’en n’ont pas !
Quant à l’UE, sa dernière chance de survie est de mettre en place un Plan Marshall (incluant l’injection de fonds non remboursables) non pas vers la finance, mais vers les états et l’« économie vraie ». Faute de quoi, effectivement, les peuples reprendront leurs billes