• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Vivre est un village

sur Pandémie, amour & sacrifice


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Vivre est un village Vivre est un village 5 avril 2020 08:32

@Mélusine ou la Robe de Saphir.

Le monde diplomatique avril 2020, page 20 :

Ainsi la crise du coronavirus tient-elle autant à la dangerosité de la maladie qu’à la dégradation organisée du système sanitaire.
Éternelles chambres d’écho du credo comptable, les grands médias ont éludé l’examen critique de ces choix pour inviter lecteurs et auditeurs à un vertigineux débat philosophique : comment décider qui sauver et qui laisser mourir ?
Cette fois pourtant, il sera difficile de masquer la question politique derrière un dilemme éthique, car l’épidémie de Covid-19 découvre aux yeux de tous une organisation économique encore plus aberrante que chacun le soupçonnait.
Pendant que des compagnies aériennes faisaient circuler leurs avions à vide afin de conserver leurs créneaux horaires, un chercheur expliquait comment la bureaucratie libérale avait découragé le recherche fondamentale sur les coronavirus (Bruno Canard, « J’ai pensé que nous avions momentanément perdu la partie », déclaration du 5 mars 2020, consultable sur https://academia.hypotheses.org).
Comme s’il fallait sortir de l’ordinaire pour en saisir le dérèglement, Marshall Burke, enseignant en science des écosystèmes à l’université de Stanford, notait le paradoxe :
« La réduction de la pollution dl’air due à l’épidémie du Covid-19 en Chine a sans doute sauvé vingt fois le nombre de vies perdues du fait de la maladie.
Il s’agit moins d’en conclure que les pandémies sont bénéfiques, que de mesurer à quel point nos systèmes économiques sont mauvais pour la santé, même en l’absence de coronavirus. » (twitter, 9 mars 2020)


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès