@velosolex
Vaste sujet. Les USA ont par exemple dépensé sur quelques décennies, avec quelques « guerres » en plus, plusieurs milliers de milliards de dollars pour
le ministère de la Défense et sont à la tête d’un arsenal totalement inutile dans la crise actuelle, qui voit les citoyens américains obligés de se terrer comme face à une invasion extra-terrestre. On croît rêver...
La Corée du Sud, Taïwan, Singapour, ont vécu l’épisode du SARS (Cov1 de mémoire) et avaient un retour d’expérience dont personne ne semble avoir voulu profiter. Comme c’est dommage, sinon étonnant. Etaient-ils à l’autre bout de la Galaxie pour que nous nous pensions à l’abri de « ces choses là... » . On croît rêver...
Tout le monde parle de « développement durable ». La condition sine qua non est d’être en vie, pour ça. Or, un phénomène naturel est assurément capable d’anéantir la totalité de l’espèce humaine en peu de temps. Qui ça intéresse ? A peu près personne.
Un astéroïde de taille hectométrique et plus serait pour nous un exterminateur. On pourrait imaginer que la planète entière développe un programme d’étude, de recherche, de développement des moyens de parer une telle éventualité ? Il n’en est rien. Sous l’impulsion de scientifiques on a bien ici des embryons de programmes d’observation et là, une étude donnant une possible solution à mettre en oeuvre.
Risque peu probable mais maximal. Normalement on se garde sous le coude une « assurance vie » (cette fois au sens propre). Non.
Une entreprise privée, pas une agence nationale, pas un gouvernement, pas une COP machinchose, est en train de construire un outil qui est notre assurance vie planétaire contre un impact géant. Le plus croustillant est qu’elle ne le construit évidemment pas dans ce but, mais pour coloniser Mars, rien que ça... On croît rêver...
Dans les années 1970, un chercheur s’est battu pour faire financer une étude sur les extrêmophiles de sources chaudes. Il a réussit par miracle à faire financer ses recherches et découvert une enzyme dans ces organismes fonctionnant à haute température. C’était la clef qui aurait manqué au début des années 1980 à la PCR pour aboutir à un test de dépistage d’une curieuse maladie qu’on allait appeler « SIDA ». Les comptables et le court-termisme, une fois encore, avaient failli nous mettre dans le jus. On croît rêver...
Et qui se forge une philosophie et un enseignement de tout ça, avec un pouvoir de décision à grande échelle ? Personne, pourquoi ?...
On n’a plus de chefs d’Etats, on a des gestionnaires, voire des comptables. Chacun son métier...