@Yaurrick
Bonjour.
Je me glisse furtivement dans votre conversation pour vous dire qu’il serait utile que les français apprennent à regarder ce qui se passe dans les autres pays développés ayant fait le choix de maintenir un service public de qualité élevé mais en diminuant systématiquement le poids bureaucratique et paperassier.
Exemple :
Les canadiens ont une santé gratuite et meilleure que la notre, tout en coûtant un tiers moins cher.
Alors que nous avons eu jusqu’ici en France une santé d’apartheid, avec honteux et coûteux système de bonne ou mauvaise mutuelle de remboursement complémentaire (avec aveugle déni de presque toute la classe politique française).
Ce n’est pas pour rien qu’Emmanuel Macron avait mis dans son programme notre vieille revendication de la santé pour TOUS, y compris avec le zéro à charge pour les lunettes, les prothèses auditives et les prothèses dentaires (Merci encore une fois Madame Agnès Buzyn qui a concrétisé cet important engagement électoral malgré un Premier ministre sulfureusement Jupéïste).
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Reste encore cependant à supprimer la lourde, coûteuse et inutile paperasserie française avec notre ancienne revendication de carte de santé à puce (optionnelle, conditionnée), permettant un meilleur contrôle de la consommation des produits, empêchant les gabegies, les trafics de médicament et les contre indications pharmaceutiques.
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Conclusion :
On peut avoir de bons services publics sans asphyxier les entreprises françaises de taxes. Encore faudrait-il que 85% des députés ne soient pas des fonctionnaires, dont beaucoup ne comprennent rien aux énormes risques et contraintes de l’entreprenariat.
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NB /
Petit rectificatif financier historique.
Concernant la crise des subprimes ayant jeté à la rue 7 millions de familles américaines (sans aucune réaction notable de l’équipe du vertueux démocrate Obama), la racine du mal se trouvait essentiellement dans le système toxique de crédits à taux variables.
Ensuite, gavées de millions de maisons saisies (invendables car leur l’énorme quantité avait fait diminuer de moitié leur valeur), en manque de cash, ne se prêtant plus entre elles à partir du 13eme mois, les banques américaines ont exporté cette crise américano-américaine en titrisant habilement ces prêts pourris et en les vendant dans le monde entier.
Le système spéculatif aveugle a fait le reste...
Les tribunaux américains ont tranché à ce sujet en déclarant que « seuls » 5% des dossiers étaient véritablement des subprimes abusifs (acheteurs insolvables. Chiffre cependant 6 fois supérieur à la normale).
Contrairement à la propagande à la Goebels prétendant que la crise serait due à une politique démagogique et massive de prêts immobiliers à des « colored people » non solvables, l’énorme majorité des américains ayant eu leur maisons confisquées, se retrouvant à dormir dans leur voiture ou dans une roulotte, étaient blancs ET salariés. Ulcérés par ces crédits arnaques spoliateurs de leurs maisons, la majeur partie d’entre eux ont, plus tard, sans doute voté...
...Trump.
Conclusion :
Ne pas confondre le libéralisme économique bien encadré par des lois bien faites et soigneusement actualisées face à l’inventivité du marché financier, avec la libre escroquerie en col blanc (hélas, souvent sanctionnée trop tardivement et rarement punie pénalement).