Il y a partout de nombreux croyants, des millions de personnes croient en Dieu et y trouvent leur consolation. Tout d’abord, pourquoi croyez-vous ? Vous croyez parce que cela vous donne du contentement, une consolation, un espoir, et cela donne aussi un sens à la vie. En fait, votre croyance n’a que très peu de valeur, parce que vous croyez en un Dieu universel et vous vous assassinez les uns les autres. Le riche, lui aussi, croit en Dieu ; il exploite cruellement, accumule de l’argent et bâtit ensuite un temple ou devient un philanthrope.
Ceux qui ont lancé la bombe atomique sur Hiroshima disaient que Dieu était avec eux ; ceux qui s’envolaient d’Angleterre pour détruire l’Allemagne disaient que Dieu était leur copilote. Les dictateurs, les premiers ministres, les généraux, les présidents, tous parlent de Dieu ; ils ont une foi immense en Dieu. Sont-ils au service de l’humanité ? Ils disent qu’ils croient en Dieu et ils ont détruit la moitié du monde et la misère est partout.
DIEU ?
En hébreu, le mot Pâque veut dire passage. La fête du Pesah (de la Pâque) se célébrait à la première pleine lune de printemps. C’était le premier mois lunaire de l’année juive, le temps que la Nature assigne pour les fécondations : d’où la Pâque, fête de l’œuf. Dans la Grande-Bretagne et dans la Gaule, au temps des druides, on faisait des initiations symboliques dans des endroits circulaires ou ovales, destinés à représenter l’œuf d’où tout vient. De là ce dicton latin : Omne vivum ex ovo. Les relations sexuelles étaient réglementées par la religion.
Dans le Christianisme primitif, la fête de Pâques représentait la résurrection de la Femme, revenue à la vie sociale et remise à son rang. Elle représentait aussi la rénovation du feu (Feu sacré, Esprit), et cela signifiait : « Après les ténèbres la lumière, après la mort la vie. »
C’était la grande réconciliation avec l’homme, le grand Pardon suivi d’une nouvelle union.
Pâques représentait donc la fête de la fécondation, qui, dans les temps anciens, n’avait lieu qu’une fois par an pour assurer la reproduction. C’est ce qui est symbolisé par la Pierre cubique, c’est-à-dire le rapprochement des deux triangles qui, unis, font un cube. Ils sont dédoublés toute l’année, c’est-à-dire séparés ; une fois par an seulement, on les réunit dans une grande cérémonie religieuse.
C’est ainsi que dans les Mystères de Jérusalem, on enseignait un chapitre de la science secrète, celui qui se rapporte à la Genèse primitive.
On montre le Soleil générant l’Arbre de vie qui évolue vers le genre humain, lequel se reproduira, plus tard, par génération sexuelle.
La génération s’explique par un symbole : la quadrature du cercle. Les deux sexes sont représentés par deux triangles, qui unis forment un cube ; c’est en réunissant les deux sexes (les deux triangles) qu’on réalise la quadrature du cercle, figure qui représente la génération sexuée.
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