C’est le mécanisme d’inhibition de l’action qui joue en ce
moment.
Les structures hiérarchiques de dominance sont la conséquence des comportements de soumission
et d’agression, eux-mêmes la conséquence du mécanisme physiologique de
l’apprentissage. Comme tout animal, l’homme peut apprendre, face à une
agression, à fuir, lutter ou se soumettre.
Il peut également apprendre des situations où la fuite comme
la lutte sont inutiles et qu’elles peuvent même empirer sa situation ; dans ce
cas l’animal entre alors en « inhibition de l’action » et se soumet.
Il faut apprendre aux dominés à perdre en combattant de
moins en moins longtemps et en convoitant de moins en moins souvent les ressources
(nourriture, territoire ou faveurs des femelles). ;
Les dominants peuvent intimider les dominés simplement en
réalisant une « parade d’intimidation ». Chez les primates il s’agit de marcher
d’un pas assuré, le dos cambré avec le menton légèrement relevé tout en
regardant aux alentours.
La hiérarchie de dominance produit naturellement trois
classes sociales :
- la « classe alpha », constituée des dominants
défendant leurs ressources : nourriture et monopole d’accès aux femelles contre
la classe bêta dont les membres gravitent autour d’eux. Les membres de cette
classe sont en général très apparentés. Dans l’article, c’est Rotschild, Macron
et les autres pieds nickelés
- la « classe bêta », dont les membres tentent de
graduer alpha tout en empêchant les individus gamma d’entrer dans leur cercle.
Les membres de cette classe sont en général moyennement apparentés entre eux et
avec les membres alpha. Dans l’article, ce sont les jeunes cadres vivant à
Paris rapatriés dans leurs familles
- la « classe gamma », dont les membres tentent de
graduer bêta et qui défendent le territoire contre les individus des autres
groupes. Les membres de cette classe sont en général peu apparentés entre eux
et avec les membres alpha et bêta. Dans l’article, ce sont gendarmes et
policiers zélés
- le reste, c’est le troupeau confiné.