Un confinement, des cons finis ? 94% de français approuvent leur enfermement
Emmanuel Macron, Edouard Philippe, Christophe Castaner… C’est un peu les pieds nickelés de la politique, en moins drôle. Escrocs sur les bords et bons parleurs, ils sont arrivés dans la politique par hasard. Par ambition et non par vocation. On est venu les chercher à cette époque où l’Etat profond était en mal de nouvelles têtes à vendre aux français, dans un contexte où les partis politique étaient usés, et les professionnels encartés faisaient aussi peu rêver les français que les vielles rombières en porte jarretelles de la rue Saint Denis.
La politique spectacle.
Avec Sarkozy, on avait joué le réveil de l’identité nationale. L’objectif : stigmatiser la communauté musulmane pour récupérer les voix de l’extrême droite et mettre le Français moyen dans une humeur compréhensive à l’égard de la politique ultra violente d’Israël contre ses voisins. Après une série d’attentats dans les années suivantes, le « nous sommes tous Palestiniens » cédait la place à un unanime et beaucoup plus souhaitable « je suis Charlie ». Mais les magouilles de cette droite décomplexée finirent par provoquer chez les français un désir d’honnêteté à défaut d’avenir commun. Ce qui amena au « coup » d’après. Hollande, le socialisme 2.0. L’idée des maîtres des marionnettes était qu’avec sa tête d’abruti on ne le prendrait pas pour un voleur. Bourvil dans la grande vadrouille. Contrairement à la fiction l’ « abruti » a néanmoins parfaitement accompli sa mission et trahi ses électeurs avec talent, comme convenu. Avec Macron, on allait passer dans une autre dimension : la fin de la politique. Du gouvernement des hommes, à l’administration des choses. Puisque Rothschild a le pouvoir pourquoi ne pas mettre un de ses employés sur le siège suprême, à L’Elysée ? Sans parti politique, jeune et dynamique, sans préjugés de droite ou de gauche, pragmatique, et purement opportuniste, issu du monde de l’entreprise, il répondrait aux attentes du peuple. Que l’entreprise dont il était issu fusse une banque ne poserait certainement pas de problème à ses électeurs potentiels. Etudiants en écoles de commerce ou en médecine, employés du tertiaire et autres lecteurs de l’express, Le Point, et le Monde, archétype du français progressiste qui se croit parfaitement informé mais ne l’est pas. Une bonne propagande de quelques mois dans les médias de l’establishment financier suffit à en faire un président. Aujourd’hui l’apprenti dictateur écrit sur son twitter « J’ai décidé… » lorsqu’il prend une mesure. Il faut le croire. Macron décide de tout. Et fait des miracles, comme les rois thaumaturges. Il transforme ses calamiteuses actions en hausse dans les sondages, et fait monter la bourse en période de récession économique ! En réalité le pauvre pépère peut à peine changer la couleur du papier toilette dans les latrines de l’Elysée. Et encore, il faut certainement qu’il demande à Madame.
Cornonavirus, le virus si c’était eux ?
Membrane cytoplasmique d’un virus bien plus létal que le COVID 19, macron & cie restera dans l’histoire comme le maître d’œuvre du coup de grâce porté à la France. Le nom de l’opération ? Covid 19. Un chaos contrôlé pour mettre définitivement fin aux contestations sociales des gilets jaunes qui n’en finissaient plus et installer le fameux « nouvel ordre » économique, social, et politique, annoncé par Sarkozy.
En premier lieu, il convient d’analyser l’à peine croyable et rocambolesque succession de faits dans la « pandémie dite du coronavirus » :
Installation d’un laboratoire P4 de virologie en Chine à Wuhan en 2017 dans le but officiel de « réagir efficacement à l’apparition de maladies infectieuses qui menacent les populations de l’ensemble du globe », dixit Monsieur Lévy, directeur général de l’INSERM (institut nationale de la santé et de la recherche médicale), mari de Madame Buzyn, ministre de la santé. Ce qu’on construisait en Chine on le détruisait en France. Destruction des masques de protection contre le virus en France avant l’arrivée de l’épidémie, alors que celle-ci était prévue par d’éminents virologues qui conseillaient au contraire d’en fabriquer, ainsi que de construire des hôpitaux ou centres de virologie dédiés aux épidémies de ce type.
Fermeture des frontières, une fois seulement le virus bien arrivé à destination et répandu sur le territoire.
Classement de la Chloroquine sur la liste des substances vénéneuses quelques semaines avant l’arrivée du virus. Alors que ce médicament pas chère et efficace permet justement de soigner les malades dudit virus, et surtout de faire baisser radicalement leur taux de contagiosité en à peine 3 jours.
Confinement de la population, les malades avec les gens bien portants, laissés ainsi sans test, en sans soin. C’est le fameux « restez chez vous ».
Dissémination du virus sur tout le territoire français. Les filles et fils de provinciaux encouragés à quitter leurs postes à Paris retournaient en masse dans leurs familles suites aux mesures de confinement… et contaminaient ainsi la province (« c’est le fameux restez chez vous, mais rentrez chez vous ».
Fermeture des commerces saufs bureaux de tabac – vu que les fumeurs sont des cibles idéales et des victimes faciles pour le coronavirus on allait pas se priver de les laisser se retrouver pour gratter un morpion au PMU, et de doper ainsi les statistiques de létalité du virus « c’est le fameux retrouvez vous au bureau de tabac ».
Découragement de porter le masque sur le thème « il n’est pas sûr que cela protège » à base d’interview dans Le Figaro de grands professeurs Danois sponsorisés.
Que le masque permette à la Corée du Sud et à Hong Kong une vie sans confinement ne suffira pas pour dire ou laisser dire à quiconque qu’il sert à quelque chose.
Refus de tester la population et ceux qui ne sont pas à l’article de la mort ainsi que de leur prodiguer des soins. Le fameux meilleur système de santé du monde.
Bref, si le gouvernement avait voulu faire le maximum de morts et causer le plus grand dommage à l’économie française c’est exactement comme cela qu’il s’y serait pris. Logiquement, la France est dans le peloton de tête des pays où le virus a fait le plus de morts.
Certains conspirationistes (personnes à la recherche de sens et d’explications) y voient donc naturellement une volonté. Quoi ? Des gens auraient intérêt à provoquer la crise économique que tous les experts annonçaient ? Mais pourquoi ? Laissez-moi vous donner des pistes de réflexion.
La crise économique « pire que 29 » tant attendue et annoncée par les experts à maintenant une cause indiscutable : c’est un virus. Il s’appelle COVID 19.
Et ce n’est pas de la faute de nos chers gouvernants qui ont fait tout ce qu’ils ont pu, certes parfois « maladroitement », dans « l’incompétence », mais de « bonne volonté » face à un « imprévu », et à la « force majeure ». C’est un virus… Un « virus Chinois ». Suivez mon regard.
Chères amies multinationales du CAC 40 vous avez compris le message.
N’allez donc plus fabriquer chez ces vilains-chinois-mangeurs-de-chauves-souris. Ce sont eux le virus. Maintenant que vous avez détruit le tissu industriel français grâce aux produits pas chers dont vous avez inondé le marché en faisant travailler le Chinois pour rien, vous pourrez faire travailler le français pour rien, avec le chômage que nous allons créer ici en Europe, pour vous, et rien que pour vous. Maintenant qu’on s’en ait mis plein les poches et qu’on a détruit tout vos concurrents sur le marché français, au diable la mondialisation !
Quant à ce qu’il reste de vivant en matière de TPE-PME et petits commerçants, vos petits concurrents, quelques mois de confinement sera suffisant pour les asphyxier définitivement. Quand ils auront fait faillite vous récupérerez leurs parts de marché (encore 36 % du PIB tout de même – ils sont résilients ces cons) et leurs usines européennes.
Pour faire diversion et faire taire les complaintes nous leurs accorderons une avance de trésorerie d’un an garantie par l’état… Très peu d’entre eux pourront la rembourser, rassurez-vous ! Et ceux qui voudront conserver l’argent plus longtemps devront convertir l’avance de trésorerie en prêt à intérêt (variable bien sûr) avec vous l’imaginez un fort intérêt pour vous, mes chers amis.
N’oubliez pas que nous créons autant d’argent que nous voulons avec notre banque centrale européenne. Nous créerons des milliers de milliards s’il le faut, et vous verrez, jamais la bourse n’atteindra de tels sommets…
Quant au peuple, regardez ! Comme il se tient bien dans son confinement !
Le pays qui respecte le mieux le confinement s’exclame Castaner. Il est obéissant le français, comme une vache. Nous l’abreuvons de mauvaises nouvelles : « nous sommes en récession », « c’est pire que la crise de 29 », etc, etc.
Pour ceux qui n’ont pas de quoi acheter vos produits nous créerons un revenu universel à point. Celui qui se comporte mal : suppression du revenu. Le revenu universel aura également pour avantage de conserver une réserve de main d’œuvre réfrigérée. L’Espagne commencera par l’expérimenter. Nous suivrons.
Les pauvres TPE/ PME après avoir subi la concurrence déloyale des grands groupes qui copiaient leurs créations et les faisait fabriquer en Chine à des prix dérisoires, réalisant en passant d’énormes marges et faisant fi de l’écologie et de la santé des travailleurs chinois, vont se voir tout simplement privé du droit de faire du commerce. Ceci au nom du sacro saint confinement !
Oui, nous sommes à l’époque des grandes entreprises, plus des petites. 3,6 millions de TPE PME en France pour un tiers du PIB, c’était beaucoup trop, d’autant que le petit patron est un agent économique peu docile, et indépendant, qui est par définition un contestataire en inimitiés depuis longtemps avec l’Etat. Il est vrai que l’économie est un océan plein de virus dans lequel les gros poissons mangent les petits.
Quant aux travailleurs français, comme s’il ne suffisait pas de les avoir mal payés pendant des années on dévaluera leur épargne durement économisée par la création de milliards injectés dans l’économie. Le fameux « assouplissement quantitatif », la plus grande spoliation de l’épargne depuis que l’épargne existe.
Oui, comme disait Tolstoï, l’argent est une nouvelle forme d’esclavage à ceci près qu’il n’y a plus de relation entre le maître et l’esclave.
On avait retiré au rois le droit de battre monnaie car ils en abusaient et faisaient marcher « la planche à billets » pour financer leurs guerres. L’histoire ne se répète pas elle bégaie. Se sont maintenant les banquiers transnationaux qui utilisent cette arme sous un autre nom, plus poli, « l’assouplissement quantitatif » pour financer leurs guerres, contre d’autres ennemis, les peuples, et la Chine nationaliste, bien sûr.
La deuxième question arrive vous l’avez compris. Après le pourquoi conspirationiste, le POUR QUI ? Encore plus conspirationiste.
Cessez de voir des complots partout ! Nous disent les négationnistes de la vérité dans les médias où ils écrivent payés grassement avec vos impôts. Les sophistes qui veulent que les faits n’aient jamais de sens et que les responsables ne soient jamais désignés. On aimerait bien les croire. Malheureusement l’histoire est faite de complots comme disait Churchill et pour reprendre l’une des phrases de l’illustre résistant « en tant de guerre la vérité doit êtres accompagnée par une escorte de mensonges ».
Le coronavirus est-il une vérité accompagnée par une escorte de mensonges ? Sommes-nous en guerre ? Eh bien oui, nous dit Macron. Oui, nous dit Trump. « nous sommes en guerre ». Le diable ne dit pas des mensonges, il donne une imperceptible torsion à la vérité. En l’espèce, Macron omet simplement de dire « contre vous ».
Quel coup ce COVID 19 !
Toutes les mesures prises par notre gouvernement fusse t-elle mises sur le dos de la pieta « incompétence » seront extrêmement toxiques pour les TPE/PME, ainsi que leurs salariés. Elles permettront d’installer le fameux « nouvel ordre ».
Mais Rothschild a déjà fait mieux. Rothschild, si l’en croit la légende, informé de la défaite napoléonienne avant les autorités grâce à son réseau d’espionnage, a semé habilement la panique sur le marché financier en vendant ses titres de l’Angleterre, pour la racheter quelques heures plus tard pour une bouchée de pain...
Cette opération COVID 19 - fondée elle aussi sur une peur panique presque irrationnelle - prendra un peu plus de temps que le coup de bourse de Rothschild, mais cette fois ce n’est pas un simple coup de bourse, il s’agit de prendre le contrôle de tous les secteurs de l’économie et notamment des parts de marché des TPE/PME et d’installer un nouvel ordre économique, social et politique. Dans le secteur du luxe, peut-être que Monsieur Bernard Arnault qui est déjà l’homme le plus riche du monde profitera-t-il de cette occasion pour racheter ses propres actions pour une bouchée de pain et représenter bientôt à lui seul le PIB de la France, qui sait. La concentration du capital qui s’en suivra dans tous les domaines d’activité, et la faillite en chaîne des TPE/PME ne sera pas sans plaire aux prophètes marxistes qui verront en tous ces petits patrons ruinés des nouveaux prolétaires, futurs adhérents de leurs « syndicats ». Quant à la baisse du niveau de vie des salariés et au chômage, il permettra l’avènement de la Révolution du prolétariat. Il n’y a qu’à y croire. Pas étonnant dans ce contexte de voir une officine Trotskiste comme Mediapart mettre sa plume à contribution pour critiquer le docteur Raoult, résistant de premier ordre au nouvel ordre mondial.
Rien de nouveau sous le soleil, comme il était déjà écrit il y a 2000 ans dans la bible, tout ça pour l’argent. Eh ben oui, rien de nouveau sous le soleil. « Monsieur vous comprenez mieux qu’un autre combien Dieu est grand, avait dit son confesseur à Montesquieu sur son lit de mort ; oui, et combien les hommes sont petits » avait répondu le philosophe.
Au moment où j’écris le facteur m’interrompt pour me livrer un colis sur mon lieu de confinement. Il s’agit d’un carton avec le logo Zaza. Hier mon frère a reçu un carton avec le logo H&M. Avant hier, c’était ma sœur qui recevait plusieurs colis avec un logo Amazon. Petit chef d’entreprise dans le secteur du prêt à porter, cela m’interpelle. Mon entreprise est fermée, ma boutique est fermée, et je ne peux livrer car mon logisticien paniqué - une PME d’une vingtaine d’employés - a cessé son activité jusqu’à nouvel ordre. J’ai donc plus de deux cent mille euros de factures fournisseurs à régler, mais je suis privé de réaliser mon chiffre d’affaire. En Corée du Sud, mes alter égos travaillent, et leurs commerces sont ouverts, idem à Hong Kong, au Japon et dans de nombreux pays où l’on a pas imposé le confinement, mais distribué des masques, testé et soigné les malades. Ce que peu de gens savent dans notre pays, c’est que l’économie de confinement ce sont des multinationales qui continuent de travailler et des petits entreprises qui ne travaillent plus. Une multinationales peut faire travailler ses employés avec des primes, elle ne craint pas les éventuelles poursuites prud’homales, la petite, elle, n’en a pas les moyens, elle est fermée. Elle vit dans la peur.
Pendant ce temps de confinement, les employés du BTP ont été enjoints à retourner travaille. Le BTP tourne à plein et se porte bien. Les ventes d’armes n’ont jamais été aussi bonnes. La pharmacie est ouverte au plus grand bonheur des labos. La bourse et les valeurs du CAC 40 remonte en prévision de l’océan d’argent liquide qui arrive et des nouvelles parts de marché à prendre. L’agro alimentaire n’a jamais aussi bien tourné. Ne parlons pas de la presse. La poste, livre les colis Zara, H&M, Amazon etc. Les professions indépendantes et libérales continuent de travailler en télé travail ou visio conférences. Pour les TPE/PME du secteur tertiaire (les services) on attend également assez serein. Pour les millions d’employés, on attend presque heureux dans le bonheur artificiel du chômage partiel. Les grands perdants seront les TPE et PME de l’industrie et les petits commerçants en tous genre (les fameux poujadistes), potentiellement très dangereux pour le pouvoir. Pour eux, c’est l’hallali. Ce sera une cruelle mise à mort.
Un agenda social.
Certains conspirationistes ne manquent pas de souligner que le projet social est aussi important dans cette affaire dite du COVID 19 que le projet économique.
Il y a en ce domaine, il est vrai, encore une fois des faits qui « posent des questions » comme on dit.
Évoquant les erreurs présumées de l’agence onusienne à propos du coronavirus, un élu américain, Chris Smith a fait mine de se demander si “c’est de l’incompétence” ou “autre chose” –“et avec le gouvernement chinois c’est souvent autre chose, la vérité étant toujours la première victime” a-t-il ajouté.
On pourrait rétorquer à cet élu américain, vous avez le droit de soupçonner les chinois d’ « autre chose » que de l’incompétence et de les accuser de tous les complots, mais vous niez notre droit de vous suspecter d’« autre chose » est-ce cela ? Car la vérité serait VOUS incarnée, n’est-ce pas ?
Certaines situations absurdes consécutives aux règles de confinement exécutées par une police raz de la casquette -qui est devenue une milice privée au service d’une petite élite et non du bien commun- ressemble pourtant bien à « autre chose » que de l’incompétence.
Employés encouragés à aller travailler, sinon sommés -qui se retrouvent sans masque- entassés dans des rames de métro bondés – car on a supprimé des métros au lieu d’en ajouter…. Pendant que, Josiane promeneuse du dimanche intrépide, marchant avec son caniche au beau milieu d’une forêt se voit dressé un procès verbal de 135 euros pour non respect des règles de confinement au moment où elle remontait seule dans sa Chrysler. Robert, nudiste solitaire, repéré par un hélicoptère à 3000 euros la demi-heure, arrêté au terme d’une chasse à l’homme ayant nécessité l’intervention d’une brigade sinophile. Antoine, jeune parisien en confinement sur l’île de Ré, revenant à vélo de la boulangerie avec une baguette sous le bras, arrêtés par trois policiers bodybuildés.
-Que faites vous à vélo ?
-Et ben je suis aller acheté une baguette de pain…
Ah bon ? Tiens-tiens, à vélo ?
L’autre flic « c’est tendancieux ça ». Oui car un vélo s’est plutôt pour faire du sport normalement ». Or vous êtes à plus d’un kilomètre de chez vous. Moi quand je vais acheter une baguette de pain, je prends ma voiture.
L’autre flic, ouais, d’ailleurs, le pain c’est pas une denrée nécessaire.
135 euros pour Antoine. Et encore heureux, il a dit merci, et, excusez moi. Il s’en est fallu de peu qu’il rouspète et se retrouve menotté à un banc sans masque au commissariat. Moins drôle, en Charente un jeune a sauté d’un pont et s’est noyé pour échapper à un contrôle de confinement. Dans sa voiture la police hébétée n’a pas trouvé les raisons de son geste. Au Costa Rica, un surfeur s’est fait tirer dessus. Il semble que l’intelligence ait des frontières, mais pas la bêtise. Pendant ce temps les urgences d’un hôpital à Toulouse sont étrangement vides. L’Allemagne compte peu de morts, pas davantage que pour une période de grippe. Les pays bien équipés mais non confinés connaissent peu de morts. Mais personne ne trouve rien à redire. Quand on dit aux français qu’en Corée du Sud il n’y a pas de confinement, mais que les gens portent des masques, et qu’il y a beaucoup moins de mort là bas, que les commerces sont ouverts et que les gens vivent, cela ne provoque aucun écho, il n’ont pas entendu, pas vu. C’est trop loin. Sur les réseaux sociaux, Marion Cotillard toujours du côté du pouvoir, appelle à respecter le confinement. L’égérie de Dior est riche et n’a plus besoin de travailler. Nous avons choisi le confinement. Il a été ordonné par le gouvernement. Un point c’est tout. Il faut se confiner. Ceux qui ne sont pas solidaires seront vilipendés. Ceux qui ne le respectent pas le confinement seront dénoncés par leurs voisins. La guerre, c’est la paix ! On est dans Orwell.
Certains conspirationistes disent que ces situation à peine croyables mais bien réelles permettent au pouvoir de faire des tests grandeur nature sur la « plasticité » psychologique de la population, histoire de voir ce qu’elle est prête à accepter, jusqu’où le pouvoir peut aller dans l’intimation.
Si Emmanuel Macron ordonnait par exemple au journal de 20H aux français de manger chaque jour quelques grammes de leurs propres excréments sous prétexte que cela permettrait de les immuniser à peu de frais contre le virus, combien le feraient ?
Il faudrait sans doute insister avec des articles dans le Figaro, Le Monde et libération, où l’on entendrait des experts sponsorisés dire que cela est très efficace. Mieux que la chloroquine du professeur Raoult. Un geste citoyen solidaire. Pas d’effet secondaire. Un débat sur BFMTV avec des spécialistes pour - avec des bons arguments-, et des spécialistes contre - avec des mauvais arguments-, pourrait convaincre. Et finalement un décret ordonnant l’obligation. Une police bien payée vérifiant la bonne exécution. Des amendes. On y parviendrait à faire manger de la merde à 80% de français, c’est sûr.
Pendant le temps de ces abus de pouvoir généralisés contre une population citoyenne obéissante, pour ne pas dire servile, on note que si le pouvoir est de plus en plus brutal avec les travailleurs et les créateurs, il est de plus en plus laxiste avec les délinquants… Ainsi on apprend dans le « très sérieux » journal Le Point que 130 détenus radicalisés condamnés dans des dossiers terroristes viennent d’être libérés pour raison sanitaire.
Ça vous paraît surprenant ? Cela dépend encore une fois de votre « grille de lecture » comme ont dit. Du sens de l’histoire. Un état terroriste travaille avec les terroristes. Rien d’étonnant donc à ce qu’il libère des détenus radicalisés, s’il a une opportunité et une justification pour le faire. Enfin, me direz-vous, si nous sommes dans cette horrible dictature que vous décrivez, pourquoi laisserait-on publier votre article ? Eh bien la réponse est simple : seuls les petits secrets ont besoin d’être gardés, les grands, eux, sont tenus à l’abri par l’incrédulité du public. C’est le fameux mot de Coluche « dans une dictature, c’est ferme ta gueule ; dans une démocratie, c’est cause toujours tu m’intéresses ».
Pour terminer enfin sur une note de bonne humeur, vous souvenez-vous de cette scène dans le film Le Jouet, de Francis Veber ?
Le patron d’une grande entreprise fait venir un de ses employés dans son bureau :
L’employé se présente au garde à vous devant le patron qui est assis derrière son bureau.
- Déshabillez-vous, lui demande le patron.
- Pardon ? répond l’employé.
- Déshabillez-vous. Vous allez faire le tour de l’entreprise tout nu. Nous allons pouvoir juger de l’effet comique.
- Monsieur le Président, je…
- Je vous dis de vous déshabiller.
L’employé retire alors sa veste, déboutonne son pantalon qui tombe sur ses chaussures. Il est en caleçon les cuisses à l’air…
- Mais qu’est-ce que vous faites Monsieur ? Lui demande le patron.
- Je me déshabille monsieur le Président.
- Si je ne vous avais pas arrêté, vous vous mettiez tout nu et vous faisiez le tour de l’entreprise ?
- C’est vous qui me l’avez demandé monsieur le Président…
- J’ai une question importante à vous poser Monsieur : qui de nous deux est le monstre, moi qui vous demande d’ôter votre pantalon ou vous qui acceptez de montrer votre derrière ?
Jean Meulier
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