« mais bon vous rêvez, on confine ! »
et pourtant des confinés j’en croisais tous les jours avant... eté comme hiver parcourant les routes de france confinés dans leur voiture (avec chauffage l’hiver, clim l’été), souvent d’ailleurs pour aller, en se garant le plus près possible pour ne pas marcher trop loin, se confiner des heures dans les centres commerciaux, les cinémas, les bowlings, les boites de nuit...ou les salles de sport pour rattraper les dommages du cocooning passé devant sa télé, son écran d’ordi.
C’est assez paradoxal d’ailleurs d’entendre des gens se plaindre de ne pouvoir marcher dehors qu’une heure alors qu’avant ceux ci ne faisaient que passer d’un espace confiné à un autre...
M’enfin nous sommes la seule espèce pétrie de contradictions.... Désirant la nouveauté (à tout prix) et qu’importe si l’obsolescence programmée transforme la planète en déchetterie géante et en même temps, exigeant des lieux paradiaques qu’ils le restent.. le séjour aux maldives (bon, ca fait cher le selfie mais heing), mais pas sur l’ile poubelle.
Epuiser les energies fossiles pour quoi ? pour des boules de noel en plastique, des pompes qui durent 3 mois et qui ne sont pas réparable tandis que les vendeurs de ^reves flattent notre vanité « parce que vous le valez bien ! »....
Si encore nous étions heureux... même pas à en juger d’après la consommation de psychotropes dans nos pays, le nombre de pathologies liées au stress, à la pollution, à la course au toujours plus.
L’air pur (ou quasi), le bien être visible des animaux de nos parcs qui s’aventurent soudain là ou nous nous trouvions en masse, bruyants et malodorants (pots d’échappements), les quelques momes dehors qui ne toussent plus comme chaque année en cette saison, tout ceci vaut bien la peine de prendre son mal en patience et, voeu pieux ; de changer nos habitudes de vie, quoique je sens que cela ne se posera pas en terme de choix...
Il n’y avait plus guère de défi, en voilà un et de taille qui se présentera tot au tard... trouver le bonheur dans un mode de vie frugal.