@bouffon(s) du roi
Vous avez raison. Mais la notion de lobby n’a de sens que si elle a une utilité pour le lobbyiste. Et cette utilité n’a de sens qui si un, ou quelques partenaires, peuvent tirer avantages du lobby. Si tout le monde peut en tirer avantage, cela ne vaut pas la peine de s’investir dans une telle démarche. La molécule est fabriquée par Big pharma, mais pas que. des petits labo peuvent la fabriquer. Aujourd’hui, il est difficile de faire fabriquer un médicament en dehors de l’industrie pharmaceutique. Si certains laboratoires ont des comportements féroces, l’industrie pharmaceutique est nécessaire. Le vrai problème de fond, et il est majeur, c’est le maintien de cette industrie dans un secteur totalement concurrentiel et privé. La santé est une sorte de « bien public » et devrait faire l’objet de recherches et de productions hors lois de l’économie de marché. C’est une question sociétale qui nécessite une vraie réflexion de fond. La recherche, les essais, la fabrication coûtent des milliards. Comment financer ce secteur, sans démotiver les chercheurs et en rétribuant correctement ceux qui innovent ? Comment faire que ce secteur ne soit plus soumis totalement aux lois du marché tout en restant efficace et inventif ? Je ne pense pas que la solution soit binaire. Peut-être doit-on conserver une part de privé associée à une part de public. Attention, il ne s’agit pas de privatiser les profits et de rendre au public les pertes et les couts. il faut un gagnant/gagnant pour tous.