Onecinikiou
Sauf que...
Vous écrivez : « Ce que vous n’arrivez visiblement pas à comprendre, c’est que le taux de létalité du Covid-19 n’est pas constant avec l’évolution du R0 (il lui serait même plutôt proportionné), puisque cette maladie a la particularité de produire un nombre important de pneumopathies graves nécessitant un taux d’hospitalisation en réanimation important, susceptible de saturer les services de santé même les plus performants et préparés, plus encore si aucune mesure spécifique n’est prise dans l’intervalle (confinement, test massif, quarantaine, etc). »
Les projections restent des projections. En faisant le « mauvais » diagnostic on soigne mal les malades. Vous parlez de « pneumopathie graves » alors que le covid19 vise plus exactement l’endothélium. Avec un traitement adéquat, nul besoin de lits en réanimation. Le problème n’est pas « pulmonaire ». Alors, les projections, restent des projections. Avec des médicaments ciblés, pris dans les premiers jours des symptômes, les malades n’auraient jamais terminé en réanimation et auraient été guéris pour la grande majorité d’entre eux.
https://www.24heures.ch/suisse/covid19-quune-pneumonie-virale/story/25930175
https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S0140-6736%2820%2930937-5
Les mesures spécifiques à prendre ne sont pas celles que vous mettez en avant. Un bon diagnostic vaut mieux qu’un long discours. Au lieu de « modéliser » ce qui ce serait passé, il aurait peut être été plus efficace de faire les bonnes mises en perspective.
Même constat en Italie qu’en Suisse !
« « la formation de multiples microthromboses dans les vaisseaux pulmonaires ». Elles sont difficiles à soupçonner précise-t-il, car pouvant survenir en l’absence de thrombose veineuse des membres inférieurs associée, leur cause habituelle. Difficiles aussi à voir en échographie au lit du malade (qui n’est pas transportable pour un autre examen quand il est intubé). Or ventiler un sujet quand le sang ne circule plus dans ses vaisseaux obstrués par des caillots, est évidemment inutile. Ce qui donc tuerait, poursuit le Pr Giannini, ne serait pas ventilatoire mais circulatoire, lié à une maladie thromboembolique pour laquelle existent des traitements efficaces qu’on aurait jusqu’à présent sous-utilisés. »
https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Coronavirus-Les-accidents-thrombo-emboliques-principal-facteur-letal-1682091