L’enjeu de l’époque était le retour à la vie normal, à la démocratie et l’Etat droit.
Aujourd’hui, il est question comme à l’époque des rois de monopoliser les ressources financières, humaines et politiques pour créer un pouvoir absolu et sans partage ayant l’autorité de vie ou de mort sur la société qu’ils sont en train de vider de toute sa substance.
Or, sous les anciens pouvoirs, il était question d’unité de la nation — avec certes beaucoup d’égoïsme — autour d’un « idéal » politique et religieux (deuxième pilier essentiel après le roi) et non de vendre pièce par pièce le pays, d’ organiser le désordre social et administratif.
La peur est (et a toujours été), justement, le dernier instrument que les gouvernements possèdent lorsqu’il n’ont plus aucune légitimité ni autorité.
Le « retour à la normale » ayant été annoncé (plutôt décrété unilatéralement), on nous invente maintenant deux autres « bombes à peur » que sont « la seconde vague d’infectés » et « la mutation du virus ».
Franchement, si nous devions nous cacher à chaque fois qu’une maladie survient ou qu’un virus mute, nous ne verrions sans doute jamais l’extérieur. Parce que tout n’est que danger, que ce soit en traversant la rue ou en allant faire du shopping. On peut très bien se faire écraser par un chauffard ou faucher son portefeuille.
Dans un contexte de désorganisation volontaire ayant provoqué un désastre sanitaire sans précédent, les règles d’un « état d’urgence » ne peuvent s’appliquer car rien n’a de sens. C’est pourquoi la population a du mal « à obéir » (à des règles insensées) et n’en peut plus d’être enfermée.
Tout le monde a remarqué que, dans les médias, même ici d’ailleurs, le « virus » est devenu l’unique sujet. Virus, virus, virus et encore virus. Chaque article est encore plus consternant que le précédent avec des révélations encore plus énormes et apeurantes.
Pendant ce temps, la prise de pouvoir et de contrôle continue. Lois liberticides, décrets inimaginables (en « temps de paix »). Le « nouveau monde » qu’on attend ne sera ni plus ni moins que les fers aux pieds et le bracelet électronique...