Le trouillomètre à zéro

@nono le simplet

Sortons tous déguisez en capote ^^

@nono le simplet
Salut...Les amendes qui ont été donnés aux usagers du vélo sont totalement illégales, par exemple, mais continuent à être pratiquées. Il y a bien un haut usage de la connerie en milieu d’esprit confiné. Et de l’autorité imbécile, déjà dans les starting blocks lors de l’époque des gilets jaunes. Un facteur est important dans ce genre d’affaire, c’est d’avoir la collaboration de la population. Il faut donc que les mesures soient implicitement admises. Ce n’est pas le cas. Comment peut on mettre sur le même plan toutes les régions de France, laisser les supermarchés des régions contaminés ouverts, et fermer la droguerie de mon village des monts d’arrée, où je n’ai pas entendu parler d’une seule hospitalisation, mais où pourtant les gens font très attention. A mon humble avis, l’ouverture de l’école du village ne révélerait pas d’un risque insensé. Dire ce genre de chose c’est s’exposer à des réflexions indignées. Peu à peu on cherche à te formater et à te faire taire. Les mots ne veulent plus rien dire. « Personne à risque » pour moi, c’est quelqu’un qui met en danger les autres. Ce n’est pas quelqu’un de plus de 65 ans, dont le seul risque est lié à sa personne, en tant que personne plus sensible au virus...Du reste quelle connerie de considérer que tu deviens une « personne à risque », par le biais soudain révélée d’une hypothèse morbide, comme si la vie n’était pas une perpétuelle évaluation des risques ?..Nous allons faire une génération de phobiques, de gamins n’osant plus prendre d’initiatives, développant des rituels obsessionnels, se lavant cent fois les mains même quand le gel hydroalcolique ne sera plus necessaire. 

@nono le simplet
La guerre de 14 faisait 2ooo morts par jour pendant quatre ans….On s’habitue aux comptages macabres, qui ne signifient rien tant que tu n’as pas un proche ou un enfant dans le nombre...La pandémie est dérangeante car elle remet en question le mythe naïf de l’éternel prolongement de la vie, utile aux mesures sur les retraites, et autant les mesures adéquates face à une problématique ;...
Ne parlons pas de la mondialisation, qui est le seul horizon qui reste possible, amenant le MEDEF à exiger qu’on mette à la poubelle les quelques faibles mesures écologiques…….
Le pouvoir ne sait que faire, tente de mentir, cache les conneries sous le tapis, file de l’argent en tout sens, même aux pourris ( l’engagement de ne pas subventionner les entreprises fripouilles ayant expédié leurs avoir dans les paradis fiscaux est mensongère car la liste ne comprend pas Malte, Monaco, Jersey, etc..toutes ces places européennes autant opportunistes
7 Milliard filés à air France. Ca veut dire que le monde de demain sera pire que celui d’hier, avec ajout sécuritaire. Le ciel bleu, le retour du vivant, de l’oxygène dans les villes, est ce que tout cela n’aura pas été qu’une parenthèse ?...Hors confinement, il est évident que l’état ne veut pas que le pékin moyen réfléchisse à sa servitude et à son destin. Il faut qu’il soit punit et prenne le moins de moins de plaisir possible à son isolement, et ne sorte pas de la grotte de Platon, pour voir le soleil 

@pemile
La connerie est potentialisée par les événements. Le covid est un révélateur, pour tous. Pas à démontrer. Les esprits pauvres se font mesquins, d’autres se révèlent, comme lors des guerres, avec son lot de collabos, de corbeaux, et de résistants, les premiers tentant de se mettre dans le groupe des seconds, quand la guerre s’éteint...Qui sera assez con ou pervers pour faire la bise à sa voisine ?...
Il y eut une époque, à l’époque du syphilis, ou chopper la maladie pourtant était considéré comme un acte d’homme viril, n’ayant peur de rien, mettant le principe du plaisir au delà du principe de sécurité
. Maupassant en parlait, avant de mourir des affres de la maladie, qui avant de faire de toi un légume, te donnait pendant quelques années un surcroit d’énergie et de jeunesse, et une grande vigueur sexuelle….Ce serait intéressant de faire une histoire du risque, lié au patriotisme, à la jeunesse, avec des prolongements dans le romantisme.
Les tournois, les duels, furent pendant longtemps des rites, et l’honneur faisait que tu ne pouvais te dérober. Evariste Galois, mathématicien jeune et brillant, ou Pouchkine, y laissèrent leur vie. Ne parlons pas d’Apollinaire qui trouvait « dieu que la guerre est jolie »...
Si je parle de ça, ce n’est pas pour en faire l’apologique, mais pour dire d’où nous venons comme l’auteur, quand il évoque la guerre.
Il y eut une époque où le risque était non seulement attendu, mais provoqué. Nous sommes dans une époque inverse, où le moindre risque sidère, et immobilise l’esprit et les corps, le commerce, pas seulement économique, mais au delà de toute mesure, les rapports entre les gens, et leur font entretenir des propos et des prudences de vieillard. 
Je pense que nous sommes dans une société du mensonge, où la notion de risque a été escamoté et à cacher les conséquences désastreuses de notre activité sur le monde. Le covid fait tomber les masques, si l’on peut dire. Nous sommes nus. Nous ne ferons rien. Nous attendrons la seconde torpille, en nous concentrant sur les boutons de porte, en évitant d’en ouvrir certaines avec les cadavres qui sont derrière. Notre vie est tragique, et la lâcheté en remet une pelleté. 

@pemile
Je suis d’un optimiste désabusé et d’un pessimiste gai. 
On peut faire l’éloge de la crise. Pas un jour sans que je ne vois un avantage au covid, en même temps que je vois les inconvénients.
La vie est revenue dans les campagnes. Les minuscules donnent de la voix sur les branches, se posent des questions. Nous avons besoin des animaux, mais eux ont ils besoin de nous. ?? 

C’est le contraire pour les sportifs, dont on nous rabat les oreilles habituellement. Les ballons d’or sont en toc….Les guerres et les états incertains rabattent les cartes, dévoilent des valeurs nouvelles. Selon l’heure, le moment du jour, je suis au milieu du soleil ou de l’ombre. Je vis. Ca me rappelle mon adolescence, Il y a des ouvertures, des promesses ? Le covid n’est il pas un lanceur d’alerte, un gilet jaune ayant bloqué les rond points ?

@nono le simplet
Salut nono
Le crash de Lubrizol à Rouen avait déjà montré les limites de la marche en avant, le museau dans le nuage toxique. Déjà à l’époque, Philippe disait qu’il n’y avait pas besoin de masques, adaptant son message aux stocks et aux primautés économiques. 
Les fumées n’étaient pas toxiques. « Garde à vous ! ». Tous ces imbéciles se réclamant de Churchill et de De Gaulle n’ont pas d’autres visions que celles des patrons du Gac 40....
L’état jacobin est ridiculisé par la pandémie. Deux dynamiques contradictoires. L’état n’a jamais régionalisé. Il a dégroupé si l’on peut dire. Mais les différentes ARS n’ont aucune autonomie. Sans cesse comme les préfets, ils leur faut repasser par Paris, ajoutant des méandres sans noms à la décision brouillonne mais péremptoire !.
Le scandale du RIMERA, lié aux enfants nés sans membres, et mettant en cause les pratiques agricoles, et dont L’ARS a tenté de museler les informations doit rester en mémoire. 
Un état n’a de sens que s’il facilite la vie des gens, reconnait la variété des territoires, et leur donne une compétence de décision. 

@pemile

Mon cadre de vie est agréable, mais évidemment je suis comme les autres déconfiné, mais au milieu des informations. 
Je fais tout de même mon journal qui fait bien ses 80 pages, journellement, y trouvant un grand plaisir.

Un exercice que je gardais autrefois pour mes voyages, et que je regrette de ne pas avoir fait quand j’avais 20 ans, et que je suis parti un an pour un long voyage, qui a été déterminant pour le reste de ma vie
On se regarde avec le recul dans des miroirs où l’on ne se reconnait pas toujours soi même, mais où par contre jaillit l’air du temps qui contamine nos jugements, nos façons de penser.
Comme ses vieux films qu’on revoit des années plus tard, et dont l’intérêt finalement tient moins à l’intrigue et aux jeux des acteurs, qu’aux décors, et aux façons d’être des seconds rôles.