@Pic de la Mirandole
Je ne regrette pas que l’UPR ne soit pas communiste. Je regrette que l’UPR n’agisse pas pour regrouper un véritable CNR. Un véritable CNR devrait regrouper dans des organisations différentes des gaullistes, des souverainistes « de droite », des socialistes, des communistes... J’ai donné sur le site de l’AGIMO des pistes pour aller dans ce sens. Je constate par ailleurs que François Asselineau défend une perspective bonapartiste et qu’il est, dans ses discours, anti-communiste, comme l’était de Gaulle. Remarquez bien que cela n’est pas forcément gênant. Qui devrait diriger le CNR ? On verra. On sait que dans la résistance les communistes étaient majoritaires mais que le CNR était dirigé par De Gaulle. S’ils avaient voulu mettre un communiste à la tête du CNR toutes les autres organisations auraient quitté le CNR.
Je ne me pose pas que la question des élections. J’ai cependant donné aussi mon point de vue sur le site de l’AGIMO. Je sais qu’aux dernières présidentielles, s’il y avait eu un seul candidat à la place de Mélenchon et Hamon, il aurait été élu. Je suis donc avant tout pour un candidat unique des organisations ouvrières et partisan de l’obliger à faire le Frexit. C’est seulement si je m’aperçois que le combat pour un candidat unique du PCF, du PS et de la FI échoue que je voterai pour un candidat du Frexit lequel ne sera pas élu et la situation ne sera pas changée. C’est la seule façon de faire gagner le peuple. L’expression « faire entendre sa voix » signifie en fait faire entendre la voix des partisans du Frexit. Les travailleurs (la grande masse du peuple), aspirent à l’unité de ses organisations quel que soit ce qu’ils pensent des dites organisations. C’est cela la voie du peuple. C’est ainsi que le peuple peut gagner.
Ceci dit, il y a sept organisations qui sont actuellement pour le Frexit et il est urgent d’essayer de les rassembler au moins sur quelques objectifs. C’est cela lutter pour un nouveau CNR.