@titi
Voici ce qui s’est passé il y a 10 ans. Alors oui j’ai vu que la commission d’enquête était présidée pas Autain mais dans une commission d’enquête il n’y a pas que le président. Il y a différentes personnalités et même Debré s’étonne d’une telle gabegie. Même l’UMP Millon va dans ce sens
« La commission d’enquête du Sénat, dont le rapporteur est l’UMP Alain Milon, juge « anormal » que le gouvernement ait été « contraint » d’acheter deux fois plus de vaccins que nécessaire pour « s’empêtrer dans des contrats déséquilibrés ». Présidée par François Autain (Parti de gauche), la commission souligne de nombreuses et coûteuses erreurs et dénonce « un déni de réalité dans la politique du ministère de la santé ».
« Les scénarios les plus pessimistes ont été privilégiés sans qu’aucun
fait ne vienne les étayer et que toutes les informations rassurantes
disponibles ont été écartées ou ignorées », peut-on encore lire dans le rapport. » Debré précisait la chose dans l’interview précitée : « On
sait que pour stopper une épidémie, il faut vacciner de 30 à 35% de la
population. La France a pris commande de 120 millions de vaccins. Ce qui
correspond à 100%. (…) Je vous rappelle d’ailleurs qu’il a
rapidement été établi qu’il était inutile de vacciner les plus de 65 ans
et les moins de 5 ans… » Comment expliquer qu’on ait ainsi fait fi de ces règles ? Et privilégié « les scénarios les plus pessimistes » ? Un indice en tout cas sur les motivations de leurs auteurs, livré dans le compte-rendu de la Commission d’enquête du 3 mai : « Pour conclure, M. Autain,
président, a fait observer que dans le cas de la grippe A (H1N1), tous
les experts qui se sont trompés sur la gravité du virus avaient des
liens d’intérêt, alors que ceux dont le diagnostic s’est révélé exact ne
présentaient pas de liens d’intérêt et n’ont pas été écoutés. »