Je n’ai jamais ouï dire que nos anciens, paysans, s’amusaient avec leur cochon avant que de l’occire....
encore moinsse l’effrayer... Malgré les nécessité, ceux ci témoignaient pour beaucoup un grand respect voire une certaine tendresse pour les animaux. Ainsi chez mon oncle l’âne qui tirait la carriole d’un bout à l’autre du village, finit sa retraite choyé dans le champ derrière la ferme...(et non pas en saucisson) et ce n’était pas de gaieté de coeur qu’on mettait fin, le plus rapidement possible en lui épargnant toute appréhension, aux jours du cochon engraissé par necessité vitale.
On devient ce que l’on mange parait il... que devient l’homme qui mange de la chair d’animaux, stressés, torturés ?
J’ai découvert enfant horrifiée, (j’avais une dizaine d’années), en me retrouvant face à une affiche de corrida, qu’il existait une coutume consistant à torturer, effrayer des animaux, coutume barbare que des êtres humains faisaient perdurer en prenant plaisir à un tel spectacle..
Même mon défunt chat qui un jour, voulant jouer avec une souris sans intention perverse aucune, se mit à pleurer lorsque celle ci de peur, rendit l’âme...
oui pleurer, comme j’ai moi même pleurer lorsque un bipède de la même espèce que ces sans coeur, lui tira une balle en plein coeur.... pour s’amuser ou je ne sais quelle autre raison qui, de cette souffrance pouvait lui procurer jouissance...
Darwin nous percevait comme le fruit d’une évolution, de l’animal à l’homme.. Quelque chose a dû bugger ; jamais je n’ai rencontré d’animal pervers..