Corrida : quand le Covid-19 vient au secours des taureaux
Après la Féria de Pâques qui devait être organisée dans la ville d’Arles du 10 au 13 avril, c’est l’édition 2020 de la Féria de Nîmes, prévue du 28 mai au 1er juin, qui est annulée, terrassée par une particule virale de 0,3 microns. La même cause produisant les mêmes effets en Espagne, de nombreuses corridas, notamment les célèbres fêtes de San Fermin, programmées du 6 au 14 juillet à Pampelune, sont également passées à la trappe pour cause de pandémie…
Ils risquent d’être déçus, les taureaux de combat, ceux que nos voisins espagnols dénomment toros de lidia ou toros bravos. Depuis leur prime jeunesse, ces animaux – vêtus, il faut leur reconnaître cette élégance, d’un splendide habit de cuir couleur de deuil – ont été roulés dans la farine par les hommes pour devenir les sacrifiés d’un jeu de dupes assassin, directement hérité des antiques jeux du cirque. Une mise à mort scénarisée, théâtralisée, chorégraphiée, ayant, sous couvert de tradition et d’esthétisme, pour seul véritable but d’assouvir le plaisir malsain des aficionados, autrement dit la satisfaction par procuration de leurs instincts profonds, codifiés par la civilisation pour sauvegarder les apparences.
Or, voilà que l’émergence dans la vie des hommes d’une infime particule virale prive ces braves taureaux de ce qu’ils croient devoir être le couronnement de leur carrière : un affrontement viril sur le sable chaud de l’arène. Car ils sont comme cela, ces nigauds infatués, si fiers de leur robuste ossature et de leur impressionnante masse musculaire. Arrogants et imbus de leur force, ils sont persuadés que, malgré les tortures infligées par les piqueros (picadors) et les banderillos, leur destin est de terrasser le matador à la pointe de leurs cornes et sous la puissance de leurs sabots. Et cela, comble de jouissance, sous les applaudissements frénétiques et les cris enthousiastes d’un public subjugué par la victoire de l’animal en souffrance, tout dégoulinant de sueur et de sang, sur l’homme porteur de l’habit de lumière où l’or du triomphe attendu se mêle au sang de l’humiliante défaite.
Eh oui, c’est de cela qu’ils rêvent, les taureaux de combat : encorner le matador, puis, sous les clameurs de délicieuse horreur du public, l’étripailler sauvagement et disperser ses viscères dans l’espace arénacé. Un seul regret : ne pouvoir lui couper les oreilles et la queue, le règlement est formel sur ce point ! Malgré tout, quel beau rêve que celui-là ! Hélas ! la chose ne se verra ni dans la bonne ville d’Arles, ni dans celle de Nîmes, pas plus que dans les hauts lieux de la corrida espagnole, de Pampelune à Séville. À vrai dire, ces magnifiques toros bravos ignorent encore tout de ces annulations, faute de s’intéresser aux médias. Il n’empêche que beaucoup commencent à s’étonner de passer plus de temps dans les pâturages, tels de vulgaires bovins destinés à fournir la viande AOP des boucheries, qu’à s’entraîner dur pour que vienne le temps de leur gloire, à l’image d’Islero, le tombeur de Manolete. Par chance pour eux, il n’est pas encore question de transformer ces athlètes en entrecôtes, en rumstecks et en faux-filets. Ils peuvent donc tranquillement ruminer leur contrariété.
Bien qu’ils soient confinés pour cause de coronavirus, et peut-être inquiets pour eux-mêmes et leur proches de la progression du Covid-19, les militants du Comité Radicalement Anticorrida (CRAC) et de l’Alliance Anti-Corrida ne peuvent sans doute pas s’interdire de penser qu’« À quelque chose malheur est bon ». Ce contretemps sanitaire va en effet sauver de nombreux taureaux de la barbarie des arènes. Un constat partagé, outre-Pyrénées, par leurs homologues espagnols de l’ADDA (Association de Défense des Droits de l’Animal) et du PACMA (Parti Animaliste Contre la Maltraitance Animale), très engagés dans la lutte contre les tortures et les mises à mort infligées aux toros de lidia. La corrida, ce sont d’ailleurs les Espagnols – de plus en plus hostiles à cette pratiqué d’un autre âge – qui en parlent avec le plus de pertinence, et les musiciens du groupe Ska-P qui la chantent le mieux dans Vergüenza (Honte).
À lire : Corrida : Stop à la barbarie ! (avril 2014)
131 réactions à cet article
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« Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar
Y mataremos otros »
Francis Cabrel – La Corrida
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Bonjour, Séraphin Lampion
Merci à vous, je ne connaissais pas cette chanson.
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@Fergus
Ni « les mots bleus ». Etre adversaire de la corrida et ne pas connaître cette chanson, ca fait article de diversion, comme d’hab.
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Bonjour, troletbuse
La réalité est plus prosaïque : je n’ai jamais été un amateur des chansons de Cabrel, ou de Christophe, ou de Goldman...
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@Fergus
Je sais. Voilà ce qui vous convient tout à fait.
https://www.youtube.com/watch?v=Q8KZ8OpuruA -
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@Fergus
Alors Fergus vous ne vous intéressez ni à la variété, ni à la musique classique et
vous n’avez même pas regardé la vidéo. -
@ troletbuse
La variété m’intéresse assez peu, c’est vrai. En revanche, je suis un « fan » de musique classique classique — je suis d’ailleurs en train d’écouter La casa del diavolo de Boccherini.
Cela dit, je ne vois pas trop ce que vient faire ici le sktech de Jean Yanne que je connais bien (je parle du sketch car Yanne, je ne l’ai rencontré qu’une seule fois lors d’un spectacle privé donné par Daniel Prévost).
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@Fergus
Cabrel génial 3 albums « double tour », Christophe « les mots bleus », Goldman variétoche ..mais les goûts ... -
Bonjour, capobianco
Eh oui, les goûts et les couleurs...
Notez bien que je n’ai rien contre ces chanteurs et leur oeuvre. -
Cher Fergus , je voudrais savoir qui valide ce genre de niaiserie , en ces temps trouble , on se fout des taureaux comme d’une guigne. Qu’ils finissent à l’abattoir ou dans une arène , c’est le but des animaux domestiques que d’arriver dans nos assiettes , le résultat est toujours aussi cruel. Commencez par devenir végan , vous aurez la conscience tranquille ou bouffez de la viande mais sans être faux cul comme d’habitude.
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Bonjour, dimitrius
Je constate avec plaisir que vous êtes au mieux de votre forme en matière de trollage. Merci de cette contribution ! -
@dimitrius « c’est le but des animaux domestiques que d’arriver dans nos assiettes »
Oui, mais la plupart des gamins qui prennent plaisir à faire souffrir ou à tuer chiens, chats ou tout animal restent de dangereux psychopathe à vie. -
Bonjour, pemile
En effet, quiconque prend plaisir à faire souffrir des animaux durant son enfance s’expose à garder adulte des instincts de destruction.
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@Fergus Que penser d’Hitler qui adorait son chien ?
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@pemile
Est ce que tu crois que de faire combattre 2 boxeurs sur un Ring est plus moral , de faire rouler des types à 350 Km/h sur un circuit pour le plaisir de millions de personnes , non bien sur et pourtant on parle d’humains . mais toi en bon samaritain chantre de la justice tu prends les cas extrêmes de dérangés du ciboulot. Ce dont on parle pour la Corrida , c’est l’adrénaline des spectateurs comme du torero qui met en vie en jeu pour un peu de gloire. Et quand c’est le taureau qui abat le torero , ben il finira quand même à l’abattoir. Pemile à force de vouloir tout réguler dans la vie des hommes , on devient des couilles molles comme toi . L’homme a besoin de défi dans tous les domaines , le progressisme des gauchiasses c’est la castration , et t’en sais quelque chose puisque c’est ta femme qui porte le pantalon. -
@dimitrius C’est vrai qu’Hitler était un go chiasse. Il aimait voir les femmes déféquer sur sa tête,....
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@dimitrius "Pemile à force de vouloir tout réguler dans la vie des hommes , on devient des couilles molles comme toi . L’homme a besoin de défi dans tous les domaines«
wiwi, un photographe animalier prend souvent bien plus de risques qu’un chasseur avec fusil à lunette.»mais toi en bon samaritain chantre de la justice tu prends les cas extrêmes de dérangés du ciboulot"
Parce que c’est le quotidien de ma femme et qu’elle doit vider son sac chaque soir pour réussir à dormir ?
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@dimitrius
La course automobile. Ben oui, connaissant très bien le sujet. Les participants viennent surtout pour assister à un crash.... de la part de mémé.
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
« Que penser d’Hitler qui adorait son chien ? »
Rien de particulier. Aimer son chien, ou son chat, ou son hamster, n’est pas incompatible avec un destin d’illuminé dont les activités criminelles ont été le résultat glaçant de froideur d’une perversion idéologique, pas d’un plaisir sadique à faire souffrir de sa main.
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@ dimitrius
« Est ce que tu crois que de faire combattre 2 boxeurs sur un Ring est plus moral »
Sauf erreur de ma part, les boxeurs ou les coureurs automobiles sont conscients des risques et les assument ! A ma connaissance, ce n’est pas le cas des taureaux !
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@Fergus Déléguer le sale boulot aux autre,...n’est-ce pas le COMBLE de la perversion. Désolé si je mets un peu les pieds dans le plat. Mais c’est dans le but d’amener à réfléchir et à ne pas se positionner en noir ou blanc. Les gentils, les méchants....
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@dimitrius
en ces temps trouble , on se fout des taureaux comme d’une guigne.Pas moi.
Soit on est sensible à la souffrance, et aucun temps trouble n’y change rien, soit on s’en fout, toujours et tout le temps. Choisissez votre camp
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@Fergus
Vous voulez dire que ces sportifs ont le QI d’un taureau ??? Ils mettent leurs vies en jeu , pour la gloire et l’adrénaline , c’est comme çà , mais là personne ne trouve rien à redire , parce qu’ils gagnent du pognon . C’est les jeux du cirque et çà a toujours existé . L’homme a toujours voulu se dépasser , sauf les petits retraités de Dinan , confinés dans leurs petits pavillons « Sam Suffit » qui nous abreuvent de conneries lénifiantes de la gogoche progressiste. -
@ZenZoe
Est ce que tu manges de la viande ??? Si oui fermes là !!! -
Bonjour, ZenZoe
Entièrement d’accord avec vous : le respect de la condition animale n’est en effet pas une cause saisonnière qui, de surcroît, devrait s’effacer lorsque survient une crise, de quelque nature qu’elle soit.
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@pemile
Tu as le don de détourner les échanges à ton profit , j’ai parlé d’animaux domestiques pas d’animaux sauvages . Le taureau sans l’homme , il y a longtemps qu’il aurait disparu , parce que plus apte à vivre dans la nature. -
@dimitrius
Mon très cher ami, vous répondez à côté. Je vous parle de souffrance, vous me parlez des végétariens. On peut manger les animaux, mais pas les torturer. ni les faire souffrir, surtout pour rien ou pour des causes futiles.PS : à propos, je ne mange (presque) pas de viande. Hé Hé.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Il aimait un animal domestique qui répondait à ses ordres. En quoi, rien de nouveau. -
@ZenZoe
Beaucoup de réflexions projectives, comme souvent. Les gens voyant la normalité suivant leur propre ressenti.
Les expériences les plus dures pour moi sont liées au tourisme, pratique que j’ai à peu près maintenant éliminé, tant les malentendus sont légions ; Je me souviens des rires de la foule, en Afghanistan, dans les années 70, devant un pauvre cheval décharné, incapable de tirer une cariole et que son propriétaire frappait à terre, à grands coups de fouets. Un spectacle qui était peut être commun en France, trois siècles avant.
La sensibilité est liée à l’évolution du confort, et à notre capacité d’avoir de l’empathie.
Mais pourtant il reste une marge de la population, qui même si elle vit de façon confortable, continuera à posséder des postulats cruels, et continueront à chasser à cour, ou a aimer la corrida.
Il faut savoir que la chasse à court, principalement, était un rituel obligé, afin de former les jeunes à la guerre, et à se fermer le cœur, à s’endurcir précocement, en rapport avec les mœurs de sa classe. L’apprentissage de la cruauté, de la psychopathie, s’il faut dire les choses, c’est l’apprentissage de la domination sociale, de la morgue et du mépris du systémique -
@pemile
Parce que c’est le quotidien de ma femme et qu’elle doit vider son sac chaque soir pour réussir à dormir ?
Ca va peut être pas te plaire mais...Quant on est pas la santé d’un cheval de course, on ne va pas courir les hippodromes.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
A table, une fois, une seule et unique fois. Vous l’ignoriez ? -
Je ne sais plus quel dignitaire nazi était horrifié par les corridas....
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
hitler était végétarien il me semble ... -
@gaijin
Exact. et je n’aurais (si je puis dire,...) pas un avis tranché sur la question : https://www.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2011-2-page-209.htm -
Bonjour, Mélusine ou la Robe de Saphir.
Fort heureusement il n’y a pas eu que des « dignitaires nazis » pour être « horrifiés par la corrida ». Parmi les noms que j’ai cités dans mon texte de 2014 (lien dans l’article), figurent : Victor Hugo, Emile Zola,Victor Schœlcher, Hans Christian Andersen, Franz Kafka, H.G. Wells, André Malraux, Théodore Monod, Simone Veil. Et sans doute une pléiade d’autres personnalités.
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@Fergus C’est un sujet très complexe. Je pense que certains rites doivent être maintenus. Ils canalisent l’instinct de mort présent chez chaque humain. Je pense encore à ma chatte hier qui m’apporte fièrement une souris encore chaude. Dois-je moins l’aimer,.... ? Je pense aussi au sacrifice du fil d’Abram, Dieu retenant sa main pour remplacer le fils par un bélier. Et d’Abram il devint Abraham. Ajoutant un « h » (hache). Brigitte Bardot qui défend les animaux et abandonne son fils parce qu’il était comme un tumeur qui poussait dans ses entrailles. Alors oui, je suis partagée,... Ah ! cette émission sur Arté. Un allemand qui sauve des chevaux promis à l’abattoir sur l’emplacement d’un...ancien camp de concentration. Malaise....
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
La différence entre le comportement d’une chatte prédatrice qui exhibe avec fierté la souris morte et celui d’un homme porteur d’instincts de même nature se nomme « civilisation ».
Une civilisation qui a compris la nécessité d’encourager des exutoires à la violence instinctive dont la majorité d’entre nous sont, peu ou prou, foncièrement porteurs. Mais des exutoires pacifiques où peuvent s’exprimer les passions sans que des victimes restent agonisantes sur le sol. C’est notamment le rôle du sport qui garde d’ailleurs un vocabulaire guerrier, et ce n’est pas un hasard.
A noter qu’un peu partout en occident, les survivances du passé qui se traduisaient par des morts violentes d’animaux — affrontements de chiens contre des ours, combats de coqs, combats de dogues —, ont été éradiquées, et c’est très bien ainsi.
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@Fergus
J’ai un autre point de vue qui se rapproche de celui de René Girard. Le sacrifice d’un bouc émissaire est aussi nécessaire par ramener la paix. C’est la violence contenue (le politiquement en correct) qui est source de guerre. Pour le droit des animaux à mourir dans la dignité. Plutôt qu’inutilement oublié dans une arène déserte.
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
« Le sacrifice d’un bouc émissaire est aussi nécessaire par ramener la paix »
Là aussi, il s’agit d’une pratique hideuse, ledit bouc émissaire — un rôle souvent dévolu aux Juifs dans l’histoire, rejoints de nos jours par les Musulmans (notamment en Asie) ou, de manière plus générale, les étrangers — n’étant quasiment jamais responsable de quoi que ce soit dans le malheur qui frappe un peuple ou une communauté.
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@Fergus Oui, c’est hideux. Mais l’être humain est hideux par nature (contrairement à ce qu’écrivait Rousseau). C’est son besoin de survivre qui lui fait acquérir des comportements lui permettant de s’adapter à la civilisation. Civilisation qui peut d’un jour à l’autre sombrer dans la barbarie...Il suffit de presque rien...Et plus haut est le niveau atteint par une civilisation, plus grande sera sa perversité : le nazisme au pays de Bach. Les collèges anglais au pays de Shakespeare.
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@Fergus Ce n’est pas anodin si Dieu a remplacé l’humain par un bouc...dans le sacrifice d’Abra« h »am....
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
« l’être humain est hideux par nature »
Non, pas d’accord avec cette affirmation réductrice. L’être humain est tout à la fois Dr Jekyll et Mr Hyde : porteur de grandes qualités de solidarité, et même d’altruisme, mais aussi capable de mettre en oeuvre des instincts de prédation, voire de destruction.
« plus haut est le niveau atteint par une civilisation, plus grande sera sa perversité »eqCe n’est pas faux. Cela montre que ce qui constitue la part lumineuse de l’humanité peut, à tout moment dans un contexte favorable de désinhibition sociale, être mis à mal par la part sombre de cette humanité, hélas !
Rousseau était un doux rêveur à côté de la plaque.
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@Fergus Cette fois d’accord. Mais la solidarité à mon avis n’est pas acquise dès le départ,...il fait que l’enfant en reçoive l’exemple par leurs parents. Ce qui n’est pas si fréquent.... Les parents pensent d’abord à eux et considèrent l’enfant comme le prolongement de leur propre personne,...
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@Mélusine ou la Robe de Saphir. Ça n’a rien d’anodin si le sacrifice était systématiquement l’enfant mâle premier né, au temps du matriarcat.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
C’est la banalité d’une pensée schizoïde. Il est très possible que certains nazis en dehors de leurs heures de service étaient très fréquentables.
Bien peu de gens sont des monstres à temps pleins.
Il est même certain que si l’on connait quelqu’un personnellement, on trouvera souvent quelque chose pour le sauver, même si c’est un salaud de la pire espèce en temps ordinaire...
Nul doute que le travail, et la soumission aux ordre à une mission, surtout si elle positivée, ne favorise un travail d’exonération de la conscience, et même un travail de transformation du négatif en positif. -
@Fergus
La lecture de Stevenson est intéressante. L’auteur était lui même atteint de troubles bi polaires. Les transformations Jykle-Hyde offrant une métaphore de ces états qui relèvent de la psychose, d’une personnalité double, et de dissociation avec le réel. Des facteurs exogènes peuvent nous plonger dans des états psychotiques de confusion et interférer sur nos capacités d’intelligence et d’empathie.
Celle de la foule, lors d’une manifestation sportive, d’une corrida, ou d’un meeting, ou d’un lynchage, comme aux states dans les états du sud, nous plongent dans les méandres de l’interrogation sur l’âme humaine….
King Vidor a fait un très bon film muet « La foule » qui m’avait très marqué adolescent. -
Bonjour, velosolex
Je partage totalement le contenu de ce commentaire.
Je ne connais pas ce film de King Vidor.
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Bonjour, Cadoudal
Aucune région du monde n’échappe malheureusement à ce genre de comportements.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Non, l’homme n’est pas hideux par essence, mais par choix, quand la nécessité n’est pas présente.
S’il faut reconnaitre la valeur « du bouc émissaire »et de l’exutoire, au lieu de chercher à comprendre et à tirer expérience, en refusant de courir derrière un leurre, alors il ne faut pas vous rebeller contre la répression contre les juifs, comme Fergus le dit justement.
Le bouc émissaire est lié à un choix pervers de confiscation des énergies, dans un but de clivage. L’exemple des collèges anglais dont beaucoup d’auteurs parlent comme Orwell ou Connely à travers ce postulat de négation de l’autre, et du mépris des plus faibles, des moins protégés, est présent.
C’est la fabrique du fascisme, du colonialisme.
Un chat n’est pas cruel. C’est dans sa nature de chat de chasser des souris. Cette pratique disparaitra au fil du temps, car l’équipement génétique des espèces leur font changer leurs habitudes par rapport à leurs nouvelles exigences.
Les pandas étaient auparavant des ours carnivores. Ils ne sont pas mis à manger des bambous en une génération. -
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Ah bon ? Oui, ça me revient...alors il a du le faire revenir dans beaucoup d’oignons, et l’accompagner d’une masse de haricots verts.
Ou équivalents.
Et c’était à un banquet, il a partagé. -
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
sûrement himmler, c’était une fiote liquide, à chaque visite d’un « camp » il vomissait durant trois jours, il s’est effondré dans sa pisse devant la police militaire Anglaise. -
J’aime bien ce texte. Puis-je le reproduire avec ta signature sur le blog de familles laïques de Melun !
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Bonjour, CHALOT
Pas de problème.
Cordiales salutations. -
Picasso s’identifiait au Taureau...
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
Cela revelait du fantasme de puissance sexuelle.
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@Fergus Comme ceux qui meurent sur scène, si le taureau représente la puissance sexuelle et guerrière, il a le droit de mourir au combat...
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
« il a le droit de mourir au combat »
Pas plus que l’homme en plein coït !
Le taureau ne revendique jamais le « droit de mourir », il subit la volonté des hommes dans la plus totale inconscience.
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@Fergus
Si vous saviez combien d’hommes rêvent de cette belle mort. Plutôt que la petit...
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
Mourir d’épectase comme Félix Faure ou le cardinal Danielou, voilà qui ne m’a jamais fait fantasmer.
Allez, chantons un peu :
Oh Danielou, le vit n’est qu’un jeu pour toi... -
@Fergus, bonjour,
Rhôôôôô Fergus !!!! Eh ben...
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Picasso était bien givré tout de même.... -
Je n’ai jamais ouï dire que nos anciens, paysans, s’amusaient avec leur cochon avant que de l’occire....
encore moinsse l’effrayer... Malgré les nécessité, ceux ci témoignaient pour beaucoup un grand respect voire une certaine tendresse pour les animaux. Ainsi chez mon oncle l’âne qui tirait la carriole d’un bout à l’autre du village, finit sa retraite choyé dans le champ derrière la ferme...(et non pas en saucisson) et ce n’était pas de gaieté de coeur qu’on mettait fin, le plus rapidement possible en lui épargnant toute appréhension, aux jours du cochon engraissé par necessité vitale.
On devient ce que l’on mange parait il... que devient l’homme qui mange de la chair d’animaux, stressés, torturés ?
J’ai découvert enfant horrifiée, (j’avais une dizaine d’années), en me retrouvant face à une affiche de corrida, qu’il existait une coutume consistant à torturer, effrayer des animaux, coutume barbare que des êtres humains faisaient perdurer en prenant plaisir à un tel spectacle..
Même mon défunt chat qui un jour, voulant jouer avec une souris sans intention perverse aucune, se mit à pleurer lorsque celle ci de peur, rendit l’âme...
oui pleurer, comme j’ai moi même pleurer lorsque un bipède de la même espèce que ces sans coeur, lui tira une balle en plein coeur.... pour s’amuser ou je ne sais quelle autre raison qui, de cette souffrance pouvait lui procurer jouissance...
Darwin nous percevait comme le fruit d’une évolution, de l’animal à l’homme.. Quelque chose a dû bugger ; jamais je n’ai rencontré d’animal pervers..
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Bonjour, Loatse
« ceux-ci témoignaient pour beaucoup un grand respect voire une certaine tendresse pour les animaux »C’est vrai. Lorsque j’étais gamin en Auvergne, on présentait avec beaucoup de respect ses excuses — et de la reconnaissance à celui qui allait nourrir la famille — au cochon que l’on allait tuer et que l’on appelait Moussu (Monsieur).
Pour ce qui est des autres animaux de la ferme, ils étaient en général tous bien traités par les paysans. Les vaches portaient même un nom qui aurait pu devenir inutile avec la généralisation du matricule.
« jamais je n’ai rencontré d’animal pervers »
Il en existe pourtant qui tuent par plaisir, à l’image de ces renards qui déciment les volailles d’un poulailler, ou de ces chiens errants qui égorgent des brebis sans motif alimentaire.
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Ce n’est que partie remise pour ces pauvres bêtes, qui ne sont pas sur terre pour être torturés par des bouchers de pacotille en mal de virilité.
Fergus, vous devriez écouter la chanson de Cabrel, les paroles valent vraiment le coup, ponctuées en espagnol par celles d’un chanteur des Gipsy Kings je crois (mais peut-être n’aimez-vous pas les Gipsy Kings non plus ?
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@ ZenZoe
Bien que peu attiré par cet artiste, j’ai écouté et apprécié la chanson de Cabrel. J’ai noté que son taureau était aussi présomptueux que ceux de mon article.
Les Gypsie King, c’est plutôt sympa.
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@Fergus
Présomptueux le taureau ? Je trouve moi qu’il a une classe folle. Ah, si j’étais une vache ... -
@Fergus
Je ramène ce lien sur Attenbouroug, et ses reportages superbes, celui ci sur le Kangouroo qu’il évoque aussi dans les combats de boxe maintenant interdits, qu’on organisait en Australie.
Ceci dans le même registre que la corrida, mais montré là dans son coté tout aussi trash, qui n’aboutissait pourtant pas à une mise à mort.
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiSkej7n5rpAhUCx4UKHRvWBP8QtwIwAXoECBMQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DI-METoks7wk&usg=AOvVaw2ryxoHa736pVlEmac0fzOI -
@velosolex
On achève bien les chevaux...
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Bonjour, velosolex
Je me souviens avoir déjà vu de tels combats de boxe. Il s’agissait là de pratiques surtout grotesques.
Merci pour le lien vidéo. Je me souviens avoir entendu parler de ce film, mais je ne l’ai pas vu.
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Le Covid-19 vient surtout au secours de Macron et sa clique.
Après plus d’un an de contestation sociale violente ce virus est arrivé au bon moment pour mettre en place une série de mesures liberticides pour circoncire la fronde.
Après une gestion calamiteuse de la pandémie ayant aggravé la crise économique, le gouvernement est tellement aux abois qu’il a prolongé l’état d’urgence jusqu’à fin juillet, espérant qu’en ce mois de vacances la mobilisation sera moins forte que lors d’un déconfinement abrupt en mai, mois réputé pour ses révoltes.
Plus dure sera la chute ...
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Bonjour, agent ananas
« Plus dure sera la chute ... »
C’est possible. Ou pas. Ne prenons pas nos désirs pour des réalités !
Crise sanitaire et crise économique ne sont d’ailleurs pas l’apanage de notre seul pays, loin s’en faut. Et Macron n’est pour rien dans la survenue de la pandémie. En revanche, il est légitime de lui reprocher l’incurie des pouvoirs publics sur laquelle des comptes seront fort justement demandés en sortie de crise.
Pour ce qui est de la loi d’exception, ce n’est pas, là non plus, une spécificité française. La question est : certaines dispositions entreront-elles dans la la loi ordinaire à l’issue de la crise comme en 2008 ? C’est possible, mais ce n’est pas certain. Par conséquent, inutile de faire des procès d’intention, il sera temps après le mois de juillet de se mobiliser si ces craintes sont justifiées.
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@Fergus
Comme d’habitude vous ne prenez pas le taureau par les cornes ...
Mais je vous fais grâce de la queue et des oreilles ... mes trophées sont ailleurs ! -
Bonjour, agent ananas
Comme d’habitude, j’essaie de prendre du recul par rapport aux événements pour réagir aux actes et non aux intentions présupposées.
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Et il a fait quoi de bien, notre virus, pour soulager la souffrance dans les élevages concentrationnaires de cochons, de poulets, de lapins, de poissons, et de vaches ? Les hommes cloués au lit ne les torturent plus ? Ils ne sont plus gavés ?
Vous savez pas, vous vous en foutez ? c’est la civilisation pourtant, plus, le progrès !
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@alinea
Hors les arènes romaines, sur laquelle la pratique de la corrida et de la chasse à coure s’appuient.
Les animaux étaient au moyen âge bien mieux traités. Il y a 60 ans, les poules picoraient encore dans la cour des fermes. Les vaches et les chevaux avaient un nom, une utilité, n’étaient pas maltraités dans des aires cimentées…
Il y avait un contrat aimable entre l’homme et l’animal, tenant déjà à la nécessité, tant les uns étaient dépendant les uns des autres.
A mesure que les hommes se pensent maitre du monde, et n’avoir de compte à rendre à personne, nous nous enfonçons dans la barbarie.
La corrida, pratique finalement récente, est encore plus scandaleuse, car notre sensibilité et nos vies nous ont mis à l’abri du besoin, et nous ont normalement mis en interrogation, sur ce qui était hier lié à la nécessité.
Mais même Flaubert s’interroge, dans son tour de bretagne sur la cruauté de veaux mis à mort sur le marché de Quimper. Le début de l’empathie ne date pas d’hier, mais il trouve maintenant des justifications, et peut dénoncer la perversité de pratiques choisies, ludiques , et liées soit disant à la tradition.
On écorche des chats en chine, on tue les pangolins, avec les retours de fortune qu’on sait. Le virus issu de pangolin, c’est aussi la revanche du taureau. Les minuscules peuvent se réjouir de notre infortune. Ils ont bien raison. Je me met à leur place. Ils sont peut être notre avenir -
Bonjour, alinea
Je fais partie de ceux qui, régulièrement, dénoncent le caractère « concentrationnaire » de certains élevages et les conditions indignes d’abattage dans certains établissements non respectueux des chartes sur le respect des animaux.
Mais contrairement aux taureaux de combat, les animaux domestiques en question ne sont pas élevés pour le plaisir malsain d’une minorité d’individus, mais dans un but alimentaire, la société humaine ayant encore très majoritairement gardé des habitudes carnivores.
« c’est la civilisation pourtant, plus, le progrès »
Sur ce plan-là au moins, remercions l’Union européenne qui impose progressivement que des normes plus respectueuses du bien-être animal s’appliquent aux élevages. -
@ velosolex
Excellent commentaire auquel je souscris totalement.
Pour ce qui est de la dérive de l’élevage vers le système industriel concentrationnaire, n’oublions pas de remercier la FNSEA pour la part décisive qu’elle a pris dans cette évolution désastreuse, a contrario de la Confédération paysanne.
Par chance, l’on réhabilite de plus en plus les modes d’élevage respectueux d’antan et les circuits courts de distribution. Mais il reste énormément à faire dans ces domaines.
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Bonjour, eau-pression
Concernant la corrida, je n’ai effectivement jamais assisté à ce genre de spectacle tant cela me semble odieux. Mais je ne crois pas qu’avoir assisté à une corrida soit nécessaire pour avoir la nausée, pas plus qu’il n’était nécessaire autrefois d’assister à des actes de torture d’êtres humains, et a fortiori à des exécutions capitales pour dénoncer avec virulence ces pratiques.
Pour ce qui est des questions d’élevage, j’ai en revanche l’expérience de ma propre famille et de mon vécu, ajoutée à celle de plusieurs de mes cousins, eux-mêmes éleveurs en activité.
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@eau-pression
Il ne s’agit pas de connaitre, mais de sentir. L’émotion doit guider notre intelligence, et non le contraire, comme le faisait les nazis. -
@Fergus
J’ai le bonheur de vivre à la campagne. Un éleveur de chevaux vit à cote de chez moi, les bêtes pâturent dans le champ d’à coté. Les postiers bretonsont pouliné, mais une mère est mort, laissant le poulain à l’abandon. Ils l’ont nourri au biberon, mais maintenant, le pauvret souvent mordu par les autres mères, vient chercher protection auprès des humains.
J’ai discuté avec le paysan ce matin. Il ne le vendra qu’à des gens qui auront un rapport familial avec lui du fait de ses carences. Un loueur de roulottes va venir voir...On n’est pas ici dans le rapport d’argent primant sur tout…. -
@Cadoudal
C’est plus fort que vous, vous tirez toujours dans le bas coté, comme une bagnole à la direction faussée. L’intelligence, la bétise, la connerie n’ont pas de race, pas de pays.
Elles ne sont même pas liés à la gente humaine, mais bousculent les frontières de l’humanité, et il est évident que l’homme est un animal comme les autres, à moins que les animaux ne soient des hommes comme les autres.
Une excellente émission que j’encourage chacun à découvrir : Curiosités animales, sur arte, tous les soirs à 20h 30 sur arte, avec David Attenbourough, un vieil anglais passionnant, et qui a lié sa vie à la connaissance animale.
Je joint un épisode comme échantillon. https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjr-s7WlprpAhWk4IUKHZCfB7IQwqsBMAF6BAgIEAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.arte.tv%2Ffr%2Fvideos%2F071471-005-A%2Fcuriosites-animales%2F&usg=AOvVaw0MA—BSNzW75o-km9Mna4z -
@eau-pression
Picasso a fait beaucoup pour la corrida.
Il lui a donné une allure cubiste, esthétique, artistique. En voyant une corrida, on comprenait quelque chose à la destructuration au monde. On était sensé rentrer dans un monde de codes et d’esthète, en voyant plus loin que son dégout, et le gout du sang
Picasso aimait aussi beaucoup les femmes, et particulièrement les humilier. Un versant du personnage pas très glamour.
De même, on peut dire que le saccage de sa famille, qui transformera un des ses fils en chauffeur de sa limousine tient de la grande perversion. A partir de là on comprend mieux son amour de la corrida.
Néanmoins, j’ai beaucoup aimé « Blanca Nieves » un film muet sur brodant sur le mythe de Blanche neige, dans le cadre de l’Espagne des années 30, et qui en dit beaucoup sur l’Espagne, et une certaine idée de la mort, et de la résurrection. Si vous ne l’avez pas vu, dépêchez vous. https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiSkej7n5rpAhUCx4UKHRvWBP8QtwIwAXoECBMQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DI-METoks7wk&usg=AOvVaw2ryxoHa736pVlEmac0fzOI -
@Cadoudal
Quand tu parles de diversité, c’est drôle, mais venant de ta part, je pense à la diversité des femmes dans un bordel.Encore un tableau de Picasso : Les demoiselles d’Avignon.
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@Cadoudal
On sent le grand esthète amateur d’images « y a bon banania »
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Bonjour Fergus
J’ai souvent traversé la petite camargue, près de St Gilles dans le Gard. Et j’ai pu admirer des magnifique taureaux, parfois sur le dos d’un cheval blanc que je remercie, malgré mon mal aux fesses. Par contre je n’ai jamais mis les pieds aux arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer. Je préfère les voir vivre que mourir.
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Bonjour, gruni
J’ai moi aussi vu ces superbes animaux dans plusieurs manades de Camargue ainsi que les gardians qui en avaient la charge.
Et moi aussi « Je préfère les voir vivre que mourir ».
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@grounichou
des magnifique taureaux, parfois sur le dos d’un cheval blanc
Encore des taureaux pédés. On est en Macronie, tu le sais bien. T’as rien senti ? -
@troletbuse
T’as raison de relever, moi aussi ça m’a choquée, c’est dégueulasse
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@Fergus
Il n’y a pas de toros de combat en Camargue ! Vous avez vu des vachettes ou des mâles destinés aux courses à la cocarde ou courses landaises, rien à voir sur le plan physique avec Les toros de combat qui sont élevés en Andalousie dans des ganaderias de prestige. Un des rares français éleveur de toros est la ganadéria Robert Margé à Béziers. Lamborghini a dailleurs baptisé tous ses modèles du nom de toros célèbres pour leur bravoure, quasiment tous issus de la lignée Miura des frères Domecq. Isléro, Diablo, Murcielago, Jarama, Countach, Espada, Urraco, Aventador etc.. Vous ne savez pas ce qu’est la corrida, sauf votre fausse empathie pour les toros. Vous êtes loin de pouvoir comprendre la philosophie des combats dans l’arène. -
Marmor
Quand on sort de St Martin de Crau, par la route, en direction de Salon, il y a un immense domaine ( j’ai oublié leur nom, pourtant j’y ai travaillé !!) qui héberge des Morucho, des Camargue, et des toros espagnols ; un élevage aussi au Pati, près des Saintes.
Mais ils sont très rares, et peu réputés.
Je vous rejoins, vous le savez, sur l’ésotérisme de la corrida, il n’y a pas d’autres mots je crois pour définir le regard bien-pensant, et le regard éclairé.
( j’ai regardé sur le net : il s’agit des Granier, leur page aujourd’hui ne parle que de viande !!! de quoi faire rêver les anti-corrida) -
@arthes
Espérons que Grounichou n’a pas remplacé le taureau quand ce dernier s’est retiré -
@troletbuse
sur le dos d’un cheval blanc que je remercie, malgré mon mal aux fesses
Non j’avais mal lu. C’est le cheval que Grounichou remercie après qu’il lui ait fait mal aus fesses.
Encore heureux qu’il ne nous raconte pas la scène. -
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Bonjour, marmor
Comme alinea l’a indiqué, il y a bel et bien quelques taureaux espagnols. J’en ai vus un jour — je ne sais plus trop où dans la région — parqués dans un espace de pâturages fermé par de très impressionnantes clôtures de 2 m de haut !
Cela dit, en répondant à gruni, je n’ai pas parlé de « taureaux de combat », la plupart des animaux que j’ai vus étant, sans doute comme les siens, des camargue. Vous me cherchez donc des poux dans la tête sans raison, et cela d’autant plus que je sais très bien le rôle de ces animaux dans la tauromachie.
Néanmoins, étant d’un naturel courtois, je vous remercie des précisions que vous avez apportées.
Ce qui ne m’empêche nullement de dire que « la philosophie des combats dans l’arène », abordée sous un angle contradictoire ne peut pas être plus l’apanage des aficionados que la philosophie des pratiques sportives n’est l’apanage des seuls pratiquants !!!
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@Cadoudal
As-tu vu que Grounichou t’a répondu plus loin que le « macronisme passif » était excellent ?
On voit qu’il est sincère là -
@grounichou
Mais et-ce que ca fait mal ou bien es-tu rodé ? -
Covid 19 l’allié objectif de toutes les gauchiasses collabos : femellistes narcissiques, végans et autres antispécistes de la mouvance écolo bobos réchauffistes, mondialistes totalitaires et toutes la clique des indignés, spécialistes es pleurnicherie, tous « idéologisés et / ou communautarisés ».
on comprend bien mieux leur détestation du traitement du dr raoult qui achève trop rapidement la fête à leur gout.
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Bonjour, Albert123
Un commentaire fourre-tout et désobligeant qui n’exige pas de réponse autre que le signalement de l’indifférence qu’il suscite !
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Moi c’est la PMA et la GPA qui me donnent envie de gerber. Quel éleveur imaginerait d’éloigner le petit de sa mère ?
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@ Mélusine ou la Robe de Saphir.
Sur la PMA, je suis partagé (oui à la PMA médicalement justifiée ; non à la PMA de complaisance dans le cas de couples de lesbiennes).
Sur la GPA en revanche, pas d’hésitation : je suis résolument opposé à une pratique qui s’apparente, dans la grande majorité des cas, à la forme la plus écoeurante de la prostitution.
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"Il présentait la cape au taureau, la tenant à la hauteur de la poitrine. Puis il pivotait lentement sur lui-même la cape s’enroulant autour de lui. Ce mouvement rotatif l’amenant au contact du danger puis l’en écartant à chaque charge de l’animal. Ce faisant, il ne cessait de maîtriser la charge d’un animal d’une demi-tonne pourvu d’une arme mortelle de part et d’autre de la tête, à l’aide d’une cape de percale le faisant passer et repasser contre sa taille et ses genoux et fabriquant une sculpture avec lui, qui dans la relation des deux silhouettes et le lent mouvement de la cape qui les guidait et les fondait ensemble, était aussi belle qu’aucune des sculptures qu’il m’avait été donné de voir jamais"
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Bonjour, Trelawney
Le fait est que les faenas sont très jolies à regarder au plan esthétique.
Elles posent également des questions sur la lucidité du taureau qui, au lieu d’aller directement encorner le torero, se jette sur la muleta. Tout dans le muscle, rien dans la tête !Cela dit, vous trichez en mettant cette description, il y en a d’immondes sur la pratique de la corrida, et notamment la manière dont les banderillos enfoncent à plusieurs reprises leurs 15 cm d’acier dans le muscle de l’animal. Entre autres horreurs visant à affaiblir l’animal en vue de sa mise à mort ultérieure par le matador.
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@Fergus
C’est de Ernest Hemingway « Mort dans l’après midi ». Histoire de caresser à rebrousse poil.
Je n’ai pas d’avis sur la tauromachie, peut être parce que mon père élevait des coqs de combat et qu’une partie de mon enfance a servit à entraîner ces coqs dont un (mon ami) majestueux issu d’un croisement avec un faisan. Je l’entraînais des heures à courir derrière mon vélo. Et le voir sautiller de joie lorsqu’on lui mettait les ergots d’acier me rendait heureux.
J’ai été très triste lorsqu’un jour il n’est pas ressorti du gallodrome.
Qu’importe la poésie et la beauté qui se dégage de tout cela, à la fin c’est toujours la tristesse et le malheur qui en ressort -
Bonjour, Trelawney
Rien d’étonnant au fait que ce texte soit d’Hemingway : il était en effet un amateur inconditionnel de corrida.
Je comprends ce que peuvent ressentir les éleveurs de coqs ou de chiens de combat en général très attachés à leurs animaux, et très fiers de leurs performances.
Comme dans le cas des taureaux, ce n’est pas le comportement de ces personnes (cf. mes échanges avec alinea) qui me dérange mais celui des spectateurs qui se repaissent de la violence des affrontements et des mises à mort que ces combats entraînent trop fréquemment pour les coqs et les chiens, et systématiquement pour les taureaux.
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@Fergus
https://www.roubaix-lapiscine.com/collections/peintures/remy-cogghe-mouscron1854-roubaix1935/Observez comment sont éclairés les spectateurs ou plutôt d’où vient la lumière. La barbarie qui s’en dégage n’arrive pas à dominer l’élégance et la beauté des deux coqs.
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@ Trelawney
Quoi que l’on puisse penser des combats de coqs, ce tableau est incontestablement superbe.
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Pour une fois je vais plussé Alinéa qui a mon sens a trouvé la faille dans le raisonnement sur la Corrida . Les animaux domestiques élevés en batterie souffrent bien plus que le taureau tué dans l’arène , eux c’est toute la durée de leurs vies qu’ils sont maltraités , le taureau pendant 1 heure tout au plus . Mais la chance de la bête qui arrivera à l’arène , c’est d’avoir vécu en liberté et choyé par ses éleveurs , qui l’ont sélectionné , parce qu’il était le plus fort , le plus rebelle , le moins soumis , le plus libre , qui n’a pas été castré , c’est l’élite de la race. Les autres les soumis et les peureux iront direct à la boucherie ,même fin mais peu glorieuse . Je compare ces animaux fiers aux pilotes de formule 1 allant chercher le 10eme de seconde pour la victoire , le marin solitaire traversant les eaux déchainés , les alpinistes au pied de l’Himalaya sachant que peut être il ne redescendrons pas , des conquérants de l’inutile mais libre. Et ici qu’est ce que je vois des gens prêt à se chercher une idole pour satisfaire leurs croyances qui les enchainera , des faibles qui hurlent à la liberté , alors qu’ils se contentent de rapiner ce qui nous sert de gouvernance , bref pas des taureaux , mais des mouton châtrés et bien docile. Gloire au taureau et mort aux cons.
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@dimitrius « Les animaux domestiques élevés en batterie souffrent bien plus que le taureau tué dans l’arène »
Oui, comme les Syriens souffrent plus de Assad et de Daech, donc vive Macron ?
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@dimitrius
Sinon, j’ai un pote « dans » la vache laitière depuis qu’il est né, petit élevage nourrie à l’herbe dans les champs, donc conditions de vie assez relax par rapport à l’élevage en batterie en hangar 12/12.
Il s’est mis à l’élevage de races à viandes depuis un peu plus d’un an, et il redécouvre un nouveau monde avec le caractère sauvage de la Salers. Il flippait de ces bestiaux à cornes de 900 kilos qui ont un sacré caractère et me racontait comment il avait du intervenir pour « sauver » un taureau de 1200kg qui s’était fait coincer dans un coin par trois femelles et se faisait massacrer !
Mais personne pour applaudir comme dans une arène alors que lui se mettait en danger pour sauver une bête !
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@ dimitrius
« Les animaux domestiques élevés en batterie souffrent bien plus que le taureau tué dans l’arène , eux c’est toute la durée de leurs vies qu’ils sont maltraités »
C’est parfaitement exact. Mais comme je l’ai écrit plus haut, dans un but alimentaire qui ne justifie pas les mauvais traitements, mais justifie l’élevage dans un espace plus ou moins confinés selon les modèles.
Aucun objectif de ce type dans la corrida : seulement la satisfaction de voir souffrir puis être tué un animal sous un prétexte de culture et de tradition ; une satisfaction qui peut tourner à l’orgasme pour peu que ce soit le matador qui se fasse mater.
En l’occurrence, c’est moins le taureau de combat que je plains — il a en effet eu une vie heureuse avant d’entrer dans le toril — que les gens qui, le temps d’une réunion, se passionnent pour ce spectacle de torture dégradant, au prix d’un abandon de leur humanité.
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@ pemile
Je confirme que les vaches salers peuvent être très agressives, et par conséquent dangereuses. Mais ce sont de si belles bêtes ! A noter que — je parle d’expérience —, dans un troupeau mixte comportant salers et aubrac, c’est quasiment toujours une salers qui endosse le rôle de chef du troupeau. C’est aussi une salers qui, lors de la montée en estive au printemps entreprend, peu après avoir humé les herbages, de faire le tour de la clôture afin de trouver une éventuelle faille.
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@Fergus « de faire le tour de la clôture afin de trouver une éventuelle faille. »
De la façon dont il en parle, on a plus l’impression qu’il travail dans un zoo que dans la ferme laitière dans laquelle il est né il y a 40 ans !
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@Fergus
J’aimerais quand même pouvoir te persuader qu’il n’y a aucune perversion, aucun sadisme dans la corrida : le taureau est un taureau de combat ; quand il se bat, volontiers et sans ordre, avec un congénère, il subit les mêmes agressions..
la seule chose que je déteste dans la corrida, c’est le mensonge que l’on fait au toro, on le bichonne, puis le piège dans un lieu clos où il manifeste sa puissance agressive. Face à l’homme, il n’a que peu de chances ; néanmoins un poil plus que face à l’abatteur en abattoir.
Tous les éleveurs, les fermiers, piègent ainsi leurs animaux : on les aime, les bichonne, puis on les tue, les emmène en camion où le stress est à son maximum ; c’est bien pour ça que les toros de corridas voyagent en quatre étoiles, leur camion, c’est un hôtel grand luxe.
L’élevage, qui nous a conduits à la civilisation, est une haute trahison ; c’est peut-être pour ça que nos civilisations sont si barbares. -
@pemile
Moi il y a longtemps que j’ai dépassé le domaine de la croyance universaliste , mon credo c’est le clan , la famille , le reste j’en ai rien à foutre et de Macron avec. Personne ne m’est jamais venu en aide , j’ai jamais eu droit à rien parce que petit patron , je me suis sorti les doigts du cul et j’ai bossé , et c’est très bien comme çà. je paie mes impôts comme tout le monde et pour le reste je continue à me démerder. Et toi mon petit Pemile , mis à part des grands discours , qu’est ce que tu fais de plus important que moi pour cette société. -
@Fergus
Dans la nature, les males sont généralement très agressifs. Pas une espèce n’en réchappe. Béliers, boucs, taureaux…..C’est surement lié à l’évolution des espèces, l’obligation de transmettre les meilleurs gènes physique, face à une nature impitoyable.
Ce postulant n’est plus nécessaire. Les qualités intellectuelles et émotionnelles sont maintenant plus importantes, en rapport aux problèmes, qui nécessitent bien moins la force physique, excepté pour remplacer une bouteille de gaz.
La corrida n’est qu’un vestige d’une époque révolue, tout en étant une création moderne, puisqu’elle ne date que du 17 siècle. Qu’elle naisse en Espagne, dans un pays encore sous influence de son passé grandiose, et de la nostalgie de l’époque d’or de la chevalerie, dont Cervantès parlera dans « Don quichotte » n’est surement pas un hasard. Le gout de la mort, du baroque et de la mise en scène a toujours été présent en Espagne. C’est une hystérisation de la souffrance, et du courage qui a trouvé ce rituel pour s’exprimer ; Mais ce faisant elle entretient un rapport spécifique sur la force brute -
@dimitrius « Et toi mon petit Pemile , mis à part des grands discours , qu’est ce que tu fais de plus important que moi pour cette société. »
Moi, des grands discours ?Sinon, je suis plutôt du genre à filer un coup de main à tout le monde et à trop bosser bénévolement. Mais pas pour n’importe qui et je n’ai que très très rarement été déçu par mes fréquentations.
Je tends la main sans me poser de questions, ni préjugés, ceux qui me chient dans la main ne peuvent le faire qu’une fois et d’un naturel calme faut mieux qu’il y est môman dans le coin pour me calmer quand je croise un salopard. (un vrai, hein, pas un pov mec, là, la misère humaine me déprime)
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@pemile
Ben tu vois c’est là où nos points de vues divergent , j’ai toujours refusé de bosser pour rien , parce que j’avais une famille à nourrir , mais quand je me faisais payer , j’ai jamais volé le pognon que j’ai pris. Et toi aussi tu te prends pour le Parpaillot qui combat 3 hommes en même temps , t’es trop fort , moi je suis trop vieux pour faire le mariole , mais tu sais tu trouves toujours quelqu’un pour te casser les dents. La première fois que j’ai sous estimé un adversaire , j’y ai laissé le nez , comme les boxeurs , coup de boule et direct au tapis. -
@dimitrius
La première fois que j’ai sous estimé un adversaire , j’y ai laissé le nez , comme les boxeurs , coup de boule et direct au tapis: t’aurais dû demander des cours d’arts martiaux à L’HERMITE (IX) avant d’y aller.
Il t’aurait expliqué ce que c’est le ma ai, sen, go no sen, sen non sen.
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@dimitrius « Et toi aussi tu te prends pour le Parpaillot qui combat 3 hommes en même temps »
Non, la vie n’est pas un jeu vidéo !
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@ velosolex
Entièrement d’accord avec vous, sur tous les points !
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@ alinea
« Tous les éleveurs, les fermiers, piègent ainsi leurs animaux »
Désolé, mais rien à voir, encore une fois !
Les éleveurs sont un élément de la chaîne de production alimentaire, et tant qu’il y aura des humains qui mangeront des produits carnés, il y aura des éleveurs.
Rien de tel avec les éleveurs de taureaux de combat qui « bichonnnent » leurs bêtes, c’est vrai, mais pour qu’elles soient belles et vaillantes afin de donner le maximum de plaisir aux spectateurs venus prendre leur pied en voyant ces bêtes être torturées puis mourir sur le sable de l’arène, percluses d’indicibles souffrances.
« L’élevage, qui nous a conduits à la civilisation, est une haute trahison »
Fort heureusement, les choses évoluent, et nombre d’éleveurs abandonnent progressivement le modèle industriel.
« c’est peut-être pour ça que nos civilisations sont si barbares »
Vis à vis des animaux, pas tant que cela : la plupart des loisirs basés sur la souffrance et la mort animale ont disparu au cours des dernières décennies ou, comme la corrida, sont en nette perte de vitesse.
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Bonjour, Cadoudal
Je parle évidemment des combats d’animaux légaux, pas de ceux qui sont organisés clandestinement.
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@ Cadoudal
« ça rentre pas dans vos cases »
Si ! Cela rentre très bien dans la case « abrutis ».
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@Fergus
Ne te rebiffe pas sans réfléchir : j’ai eu cette certitude quand j’étais tout près de mes taureaux, dans leurs collines, et qu’ils mangeaient près de moi. On leur donne confiance, ils nous font confiance, et nous les élevons juste pour les tuer.
Sauf le vieux cheval que certains gardaient parce qu’il était véhicule,mais le cochon ne vit pas un an, ni le coq, ni le bélier !!
Allons, c’est pour la bonne cause : pour que l’homo ... mange !
Le toro de corrida aussi, est mangé ; c’est la grande mode en ce moment ; mais au lieu d’interdire la moindre caméra dans l’épouvante de son agonie, on la met en scène, sa mort, on accepte la mise à mort, notre prédation civilisée !
Je n’aime pas la corrida, mais j’aime encore moins les bien pensants qui s’assoient sur les horreurs de l’élevage ou de la chasse, de la pêche industrielle, parce que c’est pour la « bonne » cause : se nourrir !! -
@ alinea
Je crois tout simplement qu’il n’est pas pertinent d’établir un parallèle entre le sort d’un animal d’élevage destiné à la consommation humaine et celui d’un taureau de combat pour les raisons que j’ai exposées précédemment et qui ne relèvent pas de la nature de ces animaux mais de celle des hommes.
On peut — et on doit — dénoncer fermement les conditions d’élevage indignes, mais ce n’est pas ce qui est au coeur du problème.
Ce qui l’est n’est en effet pas de s’intéresser aux employés des abattoirs d’un côté et aux toreros de l’autre — les uns et les autres sont de simples vecteurs —, mais aux consommateurs des ces animaux qui sont d’un côté, et au sens propre, des mangeurs de viande qui n’ont aucun regard particulier sur la viande qui est dans leur assiette — c’est un simple aliment parmi d’autres —, et les autres, au sens figuré, qui, dans les gradins qui cernent l’arène, se repaissent de la torture infligée.
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@Fergus
Tu te trompes, mais vous êtes si nombreux à vous tromper qu’il ne faut pas insister !
En tout cas il est clair que ma pertinence n’est pas la vôtre ! sinon, j’aurais eu la même vie !! -
@Cadoudal
T’es vraiment atteint toi !
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