@Daniel PIGNARD
Vous voilà bien plein de certitude.
Jésus lui-même (puisque vous le mêlez à une discussion sur la science et le scepticisme) ne s’est-il pas écrié « Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ? » (Psaume 22:2) ?
Cette interrogation n’est-elle pas une pure manifestation du doute, l’exact contraire de la certitude ?
Jésus dans un dernier d’acte d’amour a renoncé à sa divinité pour être, quelques instants, un simple être humain souffrant et doutant sur sa croix.
Le doute est le propre de l’homme.
Dieu attend de nous la Foi. Mais qu’est-ce que la Foi, sinon croire malgré le doute.
Si vous ne doutez pas, si vous n’êtes que certitude, quel choix avez-vous fait ? Quel mérite prétendez-vous avoir aux yeux de Dieu ?
Pour en revenir au sujet : La science traite du comment (la religion du pourquoi).
En science, je constate, je ne crois pas.
En science, je tente de prédire (si je lâche un pomme sur terre, elle tombe !) et, si possible, de reproduire.
En science, j’examine, je critique, je confronte et je corrobore.
En science je n’ai de certitude que dans le stricte cadre de l’expérience :
La pomme tombe à coup sur, ici, sur terre, et dans les conditions « physiques » actuelles (nous ne sommes ni près d’un trou noir massif ni dans une quelconque anomalie quantique).
En science, une vérité est toujours temporaire, jusqu’à ce que l’on prouve son inexactitude ou son imprécision (ce qui revient au même).