@nono le simplet
Vous écrivez, en ce jour du 6 mai 2020 : « mais on traite les effets pas encore la cause.... je suis ça de très loin... »
Effectivement de très, très, très loin. J’ai vu qu’un commentaire vous avait été adressé le 20 avril 2020 mettant en exergue « les effets et les causes ». De très très loin !
@nono le simplet
La randomisation, oui, pour savoir si un médicament fonctionne oui, pour savoir si un médicament soigne les « effets » d’une cause « inconnue », oui !
Parce que, nono, les médicaments soignent les « effets » pas les causes ! Les médicaments agissent sur des voies métaboliques pour supprimer certains « effets ». Ils n’agissent pas sur les causes. Pour ces raisons, des études randomisées sont menées.
Une seule exception : les bactéries et les virus. Les antibiotiques déciment les bactéries et détruisent, par conséquent, la « cause » du problème et, ainsi, ses effets. Les vaccins, quant à eux, permettent à l’organisme de produire ses propres défenses, des anti-corps, qui viendront détruire le virus et, ainsi, supprimer ses effets.
Dans le cas du covid19 les chercheurs ont pu « mesurer » que la charge virale disparaissait après 5 ou 6 jours de traitement. Plus de charge virale, plus de virus, plus d’effet ! Pourquoi voulez vous faire une étude randomisée dans cette situation ? Cela n’a absolument rien à voir avec les médicaments, en général, qui agissent sur les effets, la « cause » de ceux ci n’étant toujours pas identifiée.
On ne peut pas traiter une maladie déclenchée par un virus comme on traite une maladie métabolique. Un étude randomisée en double aveugle contre placebo n’a strictement aucun intérêt dans le cas d’une attaque virale. Si un médicament, destiné à autre chose, permet de vaincre le virus il est facile de le constater, inutile d’avoir recours à des études randomisées.