@nono le simplet
Je retrouve les chiffres « ’officiels » de la mortalité saisonnière publiés par santé publique de France. Je me permets de vous les soumettre afin que vous nous fassiez un commentaire avisé. Merci Nono !
Saison 2017-2018 :
« L’estimation de la surmortalité toutes causes, extrapolée à l’échelle nationale pendant les 16 semaines de l’épidémie, était de 17 900 décès, nombre inférieur à celui observé en 2016-2017 (21 200 décès). L’excès de mortalité, estimé à +9% au niveau national, a concerné essentiellement les personnes âgées de plus de 65 ans et a touché l’ensemble des régions métropolitaines, à l’exception de la région Centre-Val de Loire.
http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2018/34/pdf/2018_34_1.pdf?fbclid=IwAR3CtUigt03_4g6M3hcvuMpvxLhb3vxrB-JxPQisAu3ecaSBPXV6qIJlb7g
Ces chiffres sont à mettre en perspective avec la »létalité abominable« du covid19 qui nous a valu le confinement et un arrêt total de l’économie. Par ailleurs, les personnes âgées maintenant »isolées« vont, très nombreuses, être déstabilisées.
» On sait que la solitude est extrêmement délétère pour la santé des êtres humains. En temps « normal », elle est la cause directe de morts prématurées, du déclin cognitif, et de crises cardiaques.
Alors, vous pouvez imaginer les dégâts de la solitude en cette période anxiogène ! Pensez-à tous ceux qui étaient confinés seuls, chez eux. Pensez à nos aînés en Ehpad, confinés dans leur chambre, seuls toute la journée« (Xavier Bazin).
»Les conséquences pathologiques de cette inhibition de l’action permettront de comprendre comment le stress devient destructeur lorsqu’on ne peut agir, lorsque toute fuite est devenue impossible et qu’il ne reste plus qu’à subir passivement. On peut y voir un fondement biologique de notre besoin d’autonomie, voire d’une démocratie participative. Henri Laborit ne se privait pas de critiquer les hiérarchies au nom du stress qu’elles faisaient subir aux dominés, n’hésitant pas à tirer les conséquences politiques de la découverte de l’origine sociale des perturbations biochimiques, ce qui n’était pas du goût de l’époque«
Pour en savoir davantage : » l’inhibition de l’action — Henri Laborit".