@Jacques-Robert SIMON
Dans le « décret » du 16 mars ça reste flou.
La seule esquisse de précision est dans ces 3 phrases :
« Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire, certes : nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre Nation. Mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. »
Une ’précision’ qui n’en est pas une puisque le terme
« guerre sanitaire » est inconnu au bataillon juridique autant que du langage courant ou académique.
Le jour où la canicule sévira, ou autre dérèglement climatique, ou écologique, serons-nous alors à nouveau « en guerre » , contre un « ennemi », invisible, insaisissable, qui progresse ?
Alors, pour ne pas sous-estimer la capacité des « théoriciens du complot » à savoir envisager le pire, l’impréparation des gouvernements (volontaire ou pas, c’est quoi le pire ?) ne prouve pas grand chose.
Si un jour une bombe MAD d’origine inconnue tourne au-dessus de la France, le chef des armées, ne sachant pas d’où elle a été lancée ne pourra-t-il pas avouer exactement la même chose ? :
« nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre Nation. Mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse ».
Echec du renseignement ? (Effet de mauvais castings passant par des Benalla & consorts ? ... Pas tout à fait il est vrai la situation de Staline le 22 juin 1941 ...)
En tous cas une « mobilisation générale » sans munitions et désaveu autant des protections (masques) que des tentatives de défense non encore homologuées ... ça se pose là !