@Furax
Bonjour et merci autant pour votre visite que pour votre commentaire et le lien vers l’article d’O.Todd qui mérite d’être lu.
Le coronavirus est le jugement dernier sur la globalisation. On envoie les usines en Chine, elle nous envoie un virus, mais garde la production de masques et de médicaments. Nous sommes ridicules.
Croyez-vous à un « monde d’après » très différent de celui d’avant ?
Nous saurons que le monde a changé quand ceux qui nous ont mis dans
ce pétrin en supprimant les stocks de masques seront devant un tribunal –
et je ne parle pas d’une simple commission parlementaire.
On nous demande de croire que les gens qui ont péché sous les régimes
précédents et qui sont toujours là ont fait leur examen de conscience.
C’est trop facile ! Il faut en finir avec l’impunité.
"Maintenant, il faut sortir, écrit-il. On ne peut pas sacrifier la vie des jeunes
et des actifs pour sauver les vieux. Mais, dans un premier temps, nous
devions confiner parce que les gouvernements qui se sont succédé depuis
Nicolas Sarkozy nous ont désarmés sur le plan sanitaire. L’exemple de
l’Allemagne est terrible : il montre que le Covid-19 n’a pas un taux de
mortalité « intrinsèque ». Si une maladie peut tuer 6 000 personnes dans
un pays de 82 millions d’habitants et plus de 20 000 dans un autre – le
nôtre – de 67 millions, cela veut dire que l’essentiel n’est pas
d’ordre épidémique." et d’ajouter : L’essentiel, en France, c’est la destruction de l’hôpital
et la déconnexion avec le réel dont ont fait preuve nos dirigeants. Le
sida, la vache folle, le Sras, Ebola avaient pourtant donné l’alerte. Au
tournant du troisième millénaire, tout gouvernant se devait d’intégrer
le risque épidémiologique comme une donnée permanente. On sait mes
critiques envers les énarques, et spécialement envers Hollande et
Macron. Mais là, je dois dire que je suis quand même stupéfait de
constater dans quel état de vulnérabilité nos hauts fonctionnaires
politiciens nous ont mis."