• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Renaud Bouchard

sur Médecins délateurs, Covid19 : violation, transgression du secret médical moyennant rémunération ? Célérité scélérate et Trahison en Marche


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Renaud Bouchard Renaud Bouchard 9 mai 2020 21:52

@pemile
Merci pour votre visite et votre contribution.
L’inféodation est complète.

Tout sur l’arrivée de Palantir :

PALANTIR ET AP-HP : LE LOUP DEVRAIT ENTRER DANS LA BERGERIE !

Article rédigé le 9 avril 2020 par Me David Lecomte

Palantir Technologies est une start-up de la Silicon Valley, créée il y a une quinzaine d’années, et spécialisée dans l’analyse et la science des données de masse. Cette entreprise a commencé par tisser sa toile auprès des forces armées et des services de renseignement américains. La technologie Palantir d’intelligence amplifiée a même convaincu le ministère de l’Intérieur français, après les attentats de 2015. Cette technologie est sans doute la meilleure actuellement. Elle fait parler les données comme aucune autre société du Big Data ne sait le faire ! Et ce savoir-faire pourrait être précieux pour exploiter des données de patients et de leurs pathologies, dans le contexte de l’épidémie actuelle.

 

 

En effet, Palantir promet de localiser et d’analyser la propagation du virus, de gérer les pénuries de stocks au sein des hôpitaux et d’aider les autorités pour la phase du déconfinement.

Palantir a déjà acquis une expertise dans ce domaine en aidant Haïti à lutter contre l’épidémie de choléra.

Cette société de référence dans les mégadonnées serait actuellement en cours de négociation avec la France, l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la Grèce, la Suisse, le Canada et peut-être d’autres, pour apporter son aide et en même temps, s’imposer comme l’acteur incontournable de l’analyse de leurs données hospitalières.

Les hôpitaux français pourront-ils s’émanciper de Palantir après la crise sanitaire ? Cela est improbable dans les prochaines années au regard des offres concurrentes, en particulier européennes.

Même le Ministère de l’Intérieur en est devenu dépendant malgré le projet patriote de Cluster Data Intelligence soutenu par le GICAT.

Seulement le Ministère de l’Intérieur est davantage armé pour se protéger des « Palantirians » que ne le sont nos hôpitaux.

Entre la sélection du cloud Azure de Microsoft comme prestataire d’hébergement du Health Data Hub et le probable partenariat de Palantir avec les hôpitaux de Paris et d’autres établissements de santé, nous nous exposons inévitablement à des fuites de données de santé.

Certes, il faut faire vite et ce sont des choix d’opportunité au risque de porter atteinte à notre vie privée et au secret médical. « Les Palantirians » vous expliqueront que la société américaine n’aura pas accès aux données. Mais il ne faut pas se leurrer ! Avant la phase d’anonymisation, bien des traitements auront pu être opérés et conservés !

Les responsables institutionnels tentent de relativiser ces choix en nous expliquant qu’il ne s’agit que de briques technologiques parmi d’autres, mais à force d’additionner ces briques, nous finirons par offrir malgré nous, nos données de santé au gouvernement américain ! Ces données constituent un véritable trésor pour la Silicon Valley.

L’un des fondateurs de Palantir Technologie est aujourd’hui le conseiller numérique du président Trump !

Rappelons que le nom Palantir est inspiré des « palantiris » des ouvrages de Tolkien, dont le Seigneur des Anneaux, et que ces pierres de vision permettent à ceux qui les possèdent, de tout voir, jusque dans le cœur de ses ennemis !


https://www.petitweb.fr/entreprise/pourquoi-palantir-ne-doit-pas-mettre-la-main-sur-nos-donnees-de-sante/

https://www.ticsante.com/story/5115/health-data-hub-les-pouvoirs-publics-fixent-le-montant-de-sa-dotation-a-97-millions-d-euros-pour-2020.html


07/04/2020 0 552

Créé officiellement depuis le 1er décembre 2019, le groupement d’intérêt public (GIP) « Plateforme de données de santé » ou Health Data Hub va bénéficier de 9,7 millions d’euros de financements en dotation publique pour 2020, a-t-on appris dans un arrêté publié au Journal officiel (JO) le 1er avril.


« Le montant de la dotation versée à la ’Plateforme des données de santé’ est fixé à 9.700.000 € pour l’année 2020 », indique le texte publié au JO.

Plateforme technologique de mise à disposition des données de santé, le Health Data Hub se substitue à l’INDS notamment pour élargir le périmètre du système national des données de santé (SNDS) à des données cliniques et ambitionne de devenir "l’une des plus grandes plateformes de données de santé au monde".

Présidé par Bruno Maquart, inspecteur général des affaires sociales (Igas) et président d’Universcience, le Health Data Hub avait été acté dans la loi relative à l’organisation et à la transformation du système de santé de juillet 2019, rappelle-t-on.



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès