Aux médecins généralistes
On opposait en épilogue
Ici, épidémiologistes
Là, très savants
infectiologues
Qui du haut de leur grand
savoir
Raillaient leurs confrères
de terrain
Force doit rester au
Pouvoir
Sans quoi on choit dans le
bousin
Grâce au délire
Le résultat, à notre grand
tort
C’était de n’y comprendre
rien
C’est alors que les
croque-morts
Prirent le visage de la
Buzin
Ainsi que d’autres
politiques
Les Philippe, les Macron,
les siens
S’arrogèrent cette question
d’éthique
Pour en user en mode
malsain
Grâce au délire
Crise financière, retraites,
climat,
Le nucléaire, les Gilets
Jaunes,
Municipales :
branl’bas d’combat
Du corona ils firent
l’axiome
Avant, Macron s’inquiétait
pas
Les masques profitèrent aux
voisins
Comme deux ronds d’flan on
s’retrouva
A peine moins buses que la
Buzin
Grâce au délire
Ils accentuèrent la panique
Imposèrent le confinement
Nous exposant aux griffes
de flics
Pour le moindre petit déplacement
Plus de violence, de gens à
terre
De divorcés et de ruinés
Moins de défenses
immunitaires
Plus de morts et de
suicidés
Grâce au délire
Foi d’infectiologues
officiels
A la réputation
indemne :
Le confinement est plus
mortel
Que le virus honni lui-même
Chacun se retrouve au
« cachot »
Sous le prétexte d’un péril
grave
C’est pas le fait d’néo-fachos
C’est pour notr’ bien,
futurs esclaves
Grâce au délire
D’un point de vue de santé
publique
Traitant d’une maladie
bénigne
C’est l’honneur de la politique
De rejeter le choix indigne
De transformer un rhume
mineur
En grippe qui en grand
nombre tue
Semant panique, troubles et
terreur
Au point qu’la Terre
elle-même éternue
Grâce au délire