Complot
C’est un assemblage serré et recouvert, un mot assez doux : « mais qu’est-ce que vous complotez, les filles ? »
En 2000, le mot complotisme n’existait pas, et celui de comploteur rarement utilisé.
Est-on complotiste comme on est communiste, adhérent à un dogme ? Ou bien comme journaliste, en rapport à son métier ? Mystère. Ce qu’on sait, c’est que ce n’est pas une qualité complimentée !
Moi j’ai compris que ça désignait une personne qui voit des complots partout, à condition que « complot » veuille dire « abus de pouvoir » car les malversations que certains voient partout volontaires et non fruit du hasard ou de la Nature, sont toutes issues des pouvoirs en place, et pour tout dire dans notre petit monde occidental en tous points supérieur à quiconque sur cette planète.
Le dénommé complotiste est né le jour où le citoyen s’est rendu compte que « l’État profond » tirait les ficelles de la géopolitique, nous concoctait des guerres et des attentats que le pouvoir démocratique incarné par quelques élus, en plein jour donc, s’évertue à faire passer pour des bonnes actions nécessaires.
Petit à petit, le pouvoir visible est tenu par des usurpateurs, qui ne sont ni démocrates ni garants du bien commun, des incompétents, des corrompus peu soucieux de l’image qu’ils laisseront dans l’Histoire et qui font la place aux tenants de l’idéologie mondialiste sous-jacente ; que ceux-ci briguent aussi le pouvoir du dessus, semble pensable.
Valérie Bugault nous les décrit comme des altruistes idéalistes, adeptes de la Cabale, et qui veulent faire le bien de tous, enfin surtout de certains, et moi je les vois comme des grands sages qui savent que la Vie est le chemin et pas le but : ils ont tout leur temps, l’accomplissement de leur vœu leur est si évident qu’il savent que celui-ci se réalisera, peu importe s’ils le verront ! Ce chemin a commencé avec Schuman et Jean Monet, des cinglés et des traîtres mais qui ont bien œuvré pour aboutir à l’UE, succursale des US, qui n’a pas été construite pour être une puissance mondiale pouvant résister aux autres grandes puissances mondiales et protéger une culture, mais bien comme colonie américaine face à la Russie ; l’artifice de cette construction imposée aux peuples, fait penser à celui qui a fait sortir de cerveaux cinglés eux aussi, Israël, hernie occidentale au Moyen-Orient.
Avant de hurler au complotisme, lisez quelques ouvrages de Chomsky, Annie Lacroix-Riz, celui de De Villiers et d’autres… !
Le problème, avec les complotistes, c’est qu’ils sont tous peu ou prou paranoïaques, les plus primitifs d’entre eux croyant dur comme fer que notre sort dépend de trois clampins bien placés et très méchants. La réalité, comme toujours est plus complexe, mais cela ne leur ôte pas la capacité d’analyse et de mise en relation, et leur simplification a le mérite d’ouvrir large une voie nette, qu’on ne peut pas louper, et qui nous incite à détailler et approfondir.
De fil en aiguille et depuis dix neuf ans, ceux qui n’étaient pas paranoïaques mais curieux de donner explication à des faits qui n’en avaient à première vue pas, ont interrogé, analysé, détaillé tout un maillage d’influences et de pouvoirs, qui nous laisse pantois. Mais convaincus.
Nous avons donc, en environnement social et politique paysagé, tout ce qu’on veut bien nous dire, qui est toujours pour notre bien ou, à défaut, parce qu’on ne peut pas faire autrement, ce « on » étant les gentils présentateurs ou journalistes qu’on flatte à outrance pour leur faire croire que, parce qu’on leur octroie le pouvoir de transmission, ils détiennent un vrai pouvoir, le « on » qui flatte étant les gentils élus sur leur bonne mine, mais qui sont tenus par cette caste au pouvoir réel mais caché, ou au service de celle-ci.
Déjà on a un empilage de poupées russes là.
Avec le coronavirus, on ajoute des épaisseurs au maillage déjà complexe : une dimension épique aussi vieille que le monde civilisé. S ’y imbriquent trois réalités.
Le virus.
Un virus, c’est commun, une maladie, c’est commun, une épidémiede rhume, c’est banal ; pourquoi donc vivons nous aujourd’hui une situation unique, jamais vue auparavant ?
Les complotistes sont sûrs et certains qu’il s’agit de volontés pour imposer le traçage des individus – on fait faire ce que l’on veut à n’importe qui si on lui a fait croire, et quand il a cru que c’est pour son bien- existant déjà en Chine et en Corée du sud ( ce paradis comparé à la Corée du nord), pour avancer sur le projet de gouvernement mondial, de Nouvel Ordre Mondial. Le NOM, ce n’est pas du complotisme, Sarkozy déjà en parlait des sanglots dans la voix.
Le délire.
Les prétendus complotistes – qui ne sont pas paranoïaques mais juste lucides et clairvoyants mais qui ont droit quand même au vocable dégradant - y voient la réalisation de prophéties récentes ( entre autres déclarées par Jacques Attali), une aubaine pour les mondialistes de Big Pharma qui imposeront à tout le monde un vaccin obligatoire, pour ceux des nouvelles technologies qui y inclueront les mini puces qui permettront aux gentils de nous protéger partout où nous serons, sans compter les politiques qui nous confineront assez fréquemment pour que ça rentre dans nos têtes et dans les mœurs. Cela est un fait, un danger réel, et pas le fruit d’un imaginaire de science-fiction. Nous y sommes. Et nous voyons avec quelle facilité.
Ceci, qu’on le voit d’une manière ou d’une autre, s’emmaille à un phénomène primitif qui atteint la communauté humaine, de quelque taille qu’elle soit, depuis la nuit des temps : des paniques, des délires contagieux et irrationnels. Il y a eu des études, pas tant que cela, qui tentent d’expliquer ces phénomènes, mais ce qu’on voit aujourd’hui, c’est une même racine, psychique, démultipliée grâce aux nouvelles technologies ; celles-là même qui enrichissent les tenanciers de l’État profond !
(... Qu’est-ce que vous dîtes ? Le serpent qui se mord la queue ? La boucle est bouclée ? Oui, je crois qu’on peut le dire sans paranoïa !)
Le fait est que l’être humain est assez semblable, dans sa constitution profonde, à ce qu’il était il y a des milliers d’années : cette animalité que même le péquin amateur de hamburgers conspue, est, malgré son refus entêté, vraie.
Aujourd’hui nous le prouve. Les trois premières semaines du confinement, il y avait peut-être trois voix qui s’élevaient pour crier : gare au délire ! Des lanceurs d’alerte lançaient leurs chiffres raisonnables, en vain. Chemin faisant, les moins délirants se laissèrent tenter par l’aventure de la raison et peu à peu, le nombre croît de non croyants.
Mais ce phénomène de délire collectif, est accentué dans la dépendance qu’il exerce sur le commun des mortels ( sachant que les hommes politiques en font partie !), parce qu’il se réveille dans les méandres les plus profonds de notre cerveau primitif ( et même si cette image est fausse d’un point de vue anatomique, elle me paraît juste parce que ces phénomènes s’observent aussi chez tous les mammifères vivant en groupe, le « suicide » des baleines, par exemple, ou la panique d’un troupeau,etc.) ce phénomène, donc, est mêlé à notre habituelle soumission à la propagande, tout en contredisant l’ordre dont nous avons l’habitude. La peur et l’impuissance sont donc à leur maximum, ( déjà que nous subissons les injonctions paradoxales dignes d'une politique dictatoriale ) et il est intéressant de voir les différentes réactions selon les pays ; j’espère que des études seront faites car elles seront très éclairantes. En tout cas, aucun pays , en tant que système politique, c’est-à-dire par une voix officielle, ne remet en cause la dangerosité du virus, ni sa morbidité effrayante, ou « qui aurait pu l’être si on n’avait rien fait ».
L'échec.
Mais la dernière couche qui épaissit le maillage de la situation actuelle, et qui n’est pas des moindres, tout en n’étant à cette heure qu’une présomption - laquelle à mon humble avis ne sera jamais certifiée par personne - est faite de la terreur de l’homme apprenti sorcier qui vient de perdre, pour la première fois, la maîtrise d’une de ses créations.
Nous savons tous que celui qui se veut dieu à la place de Dieu, essaie depuis toujours d’avoir la main sur les évènements, sauf qu’aujourd’hui, il en a les moyens ; qu’il cultive des virus et les bidouille pour la bonne cause – rechercher un vaccin-, ou la mauvaise – se préparer à une guerre bactériologique, guerre qui soit dit en passant peut se déclarer par la seule volonté d’un belligérant, parce que, ni vu ni connu ! - il n’est pas à l’abri d’une maladresse, d’un accident, ou d’une mauvaise intention de la part d’un des nombreux acteurs de ces monstruosités.
Tant qu’il se contentait – si j’ose dire, n’en pensant pas un mot – de faire la guerre tranquille avec des drones, les dégâts collatéraux, si banals et insignifiants pour l’élite, se comptaient en individus.
Une épidémie qui échappe, c’est une autre histoire. Un virus bidouillé inquiète plus qu’une mutation d’un virus connu.
Nous avons donc un entrelacs de vrais virus de rhume qui peuvent s’avérer fâcheux ou mortels chez certaines personnes fragilisées, une probable manipulation, une vraie, ou fausse, volonté d’y faire face à l’aide de technique de propagande à grande échelle ( qui inhibe et infantilise), une vraie panique animale qui vient de la nuit des temps, qui en découle, tout cela déduit, ou provoqué, par la peur panique de quelques-uns devant l’échec de leur toute-puissance.
Avec les prémonitions, ou probabilités, de la récupération de ce désordre, par une politique mondiale coercitive.
Le présent est chargé, le passé est lourd, et l’avenir très incertain.
Nous vivons une époque formidable comme disait le regretté et éclairé Reiser !
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