L’auteur énonce sobrement et à raison que « l’Eglise utilisa la représentation iconographique pour enseigner à ses fidèles les Evangiles et la vie des saints. Le pouvoir royal l’imita ».
Euh... C’est en effet très sobre comme façon de présenter les choses....
Car la réalité ne fut pas tout à fait celle-ci. C’est en fait en observant les nouvelles populations converties, de force la plupart du temps, et anciennement païennes qui avaient donc l’habitude de représentations concrètes divines, que l’Église, tout d’abord iconoclaste dans la pure tradition de l’AT, fut contrainte de lâcher du lest et d’autoriser un art dit sacré avec représentation picturale et sculpturale..
Voilà. C’est plus dans le vrai fil de l’Histoire dit comme ça. 
Quant à cet art sacré et académique, qui a duré près longtemps, personnellement je lui préfère largement les tableaux modernes de l’impressionnisme, du surréalisme, du symbolisme...
Après cela s’est effectivement gâté avec un art devenu proche de l’escroquerie et où d’ailleurs l’argent donne le la.