@cariou
lu sur le site alencontre.org un article d’Oscar-René-Vargas :
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39.- Face au coronavirus, l’argument principal
d’Ortega est que les mesures de confinement recommandées par l’OMS
ne peuvent être mises en œuvre au Nicaragua, car une telle mesure
menacerait de faire s’effondrer l’activité économique du pays.
La politique du régime est donc de promouvoir les rassemblements,
car la grande majorité des personnes infectées par le virus
survivent. Et ce n’est que parmi les personnes âgées, pauvres,
vulnérables et vivant dans des conditions de concentration humaine
que la mortalité sera élevée. Le régime Ortega-Murillo considère
donc que ces décès représentent un coût relativement plus faible
et supportable, un coût nécessaire pour « sauver l’économie ».
40.- Pour Ortega, le plus important est
maintenant de « sauver l’économie », afin qu’elle puisse
connaître une reprise après deux ans de récession 2018-2019 et
celle de 2020. Sinon, exploseront tous les problèmes encore plus
graves que la pandémie de coronavirus : le chômage encore accru,
l’aggravation de la récession et la paralysie du pays. Le régime
veut donc juste rester au pouvoir.
41.- Un tel argument peut sembler logique et
cohérent, car l’activité économique est indispensable dans tout
pays. Cependant, ce qu’elle veut sauver (bien qu’elle l’appelle
« l’économie »), c’est n’est rien d’autre que la permanence
au pouvoir du régime Ortega-Murillo.
42.- La superposition des cinq crises (sanitaire,
économique, socio-politique, centraméricaine, étasunienne) fait du
régime Ortega-Murillo une dictature extrêmement fragile, sans
légitimité et inutile pour les groupes économiques nationaux,
régionaux et internationaux.
43.- La performance d’Ortega contre le
coronavirus est similaire à celle du capitaine du Titanic, qui a
fait comme si rien ne se passait lorsque le navire a coulé. Le
capitaine du Titanic était si arrogant et aveugle qu’il a osé
dire « Dieu lui-même ne pourrait pas le
faire couler »… le reste est de l’histoire. Le dictateur Ortega,
dans son discours du 15 avril 2020, a déclaré que le
coronavirus « est la punition de Dieu ».
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Donc, il n’ y pas de confinement au Nicaragua.
Traiter un président élu par son peuple de dictateur on a déjà entendu quelque part (Syrie, Cuba, Vénézuela, Bolivie ...).
C’est un air déjà connu « Assad doit partir » pour justifier l’envoi des bombes et des armes pour la destruction des nations (Libye, Syrie, Irak, Yémen ...)