• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Létalité du Covid-19 : la France quatrième derrière le Nicaragua, le Yémen (...)

Létalité du Covid-19 : la France quatrième derrière le Nicaragua, le Yémen et la Belgique

On considère le taux de létalité (nombre de décès/nombre d'infectés), les chiffres ArcGIS pour l’épidémie (au 3 mai) et ceux du site Worldometers pour les populations par pays (en excluant les petits pays insulaires).

Les chiffres
Au Nicaragua et au Yémen, ce taux culmine à 20 %. En Belgique, en France, au Royaume-Uni et en Italie, cela voisine autour de 15 %. En Allemagne, c’est 4 %. Enfin, l’Islande se distingue avec son 1 %.
En Amérique du Nord, on parle de 6 % (Canada, USA). Au Moyen-Orient et au nord de l’Afrique, mis à part le Yémen (en pleine guerre), le taux varie entre 1 et 7 %. En Extrême-Orient et dans le Pacifique, il varie également entre 1 (Australie, Nouvelle-Zélande) et 7 % (Indonésie, Philippines). En Amérique latine, hors le Nicaragua (en pleine débâcle économique), les écarts des pays varient entre 1 (Chili, Costa Rica) et 9 % (Haïti, Honduras).
Comme tous les pays ne peuvent que compter les « détectés », comment expliquer la présence de la Belgique et de la France au sommet de ce classement ?

Corrélation avec des indicateurs
Nous avons comparé ces données avec des indicateurs de l’OMS. Elles ne se corrèlent pas avec la densité de population, l’âge moyen de la population, le niveau de revenu, la part de population urbaine, les dépenses publiques de santé par habitant, etc. On ne pourrait même pas soutenir une hypothèse chiffrée sur le vieillissement de la population, l’urbanisation, etc. Même pour les pays qui comptent des mégapoles (dont le niveau de pollution atteint des records), les chiffres nationaux restent meilleurs.

Hypothèses
On se contentera donc d’hypothèses non chiffrées.

  1. Nos services d’urgence demeurent quinze fois pires que ceux de l’Islande, de l’Australie, du Chili, etc. Outre son manque de crédibilité, cette hypothèse clôt le débat un peu vite
  2. En cas de « comorbidité », la rédaction des actes de décès priorise le Covid. Or, on doute que la règle du « dernier arrivé, premier servi » soit l’apanage exclusif de quatre pays
  3. Les systèmes immunitaires des quatre pays concernés se trouvent à peu près dans le même état que ceux qui affrontent des guerres et des débâcles extrêmes. Cela pourrait s'expliquer par le fait que nous (avec nos seniors en première ligne) partageons certaines choses avec les Yéménites et les Nicaraguayens en ce moment : confinement, carences, isolement, détresse psychosomatique, etc.

Transition épidémiologique
En guise de conclusion, on évoquera la transition épidémiologique (ou sanitaire), un concept utilisé en démographie. Elle s'opère dans le cadre d'une transition démographique. Elle se caractérise par une amélioration de l’hygiène, de l’alimentation et de l’organisation des services de santé. Enfin, elle transforme les causes de décès : les maladies infectieuses diminuent alors que les maladies chroniques (voire dégénératives) augmentent. Avec le SRAS-Cov de novembre 2002, le retour du H1N1 de mars 2009, le MERS-Cov de juin 2012 et le SRAS-Cov-2 (Covid) actuel, serions-nous en transition épidémiologique... inversée ?


Moyenne des avis sur cet article :  1.69/5   (16 votes)




Réagissez à l'article

32 réactions à cet article    


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 15 mai 2020 13:45

    « On considère le taux de létalité (nombre de décès/nombre d’infectés), ... » écrivez-vous.

    Attention ! On ne connait pas le nombre d’infectés. Les chiffres que vous utilisez ne concernent pas le nombre d’infectés mais le nombre de personnes testées positivement. C’est très différent. Les résultats que vous observez en Belgique, France Yémen et Nicaragua sont sans doute dus partiellement au faible nombre de tests pratiqués. Ils peuvent aussi, dans une certaine mesure être dus à un gonflage des statistiques de mortalité en cumulant des décès pour lesquels la responsabilité du Covid-19 est douteuse. Et bien entendu les différentes mesures prises par le gouvernement français étaient aussi susceptibles d’augmenter la mortalité, comme notamment sa lutte contre le dépistage et les soins.


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 15 mai 2020 17:39

      @Giordano Bruno

      Le taux de létalité est le nombre de décès sur le nombre de malades hospitalisés.
      Cela semble dévident pour n’importe quelle épidémie.
      Car pas définition on ne connait pas le nombre de personnes infectées non détectées.


    • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 16 mai 2020 08:55

      @MAUGISMICHEL

      Taux de létalité

      Ce Pr. De Stats à l’université Paris-Descartes cite la définition de l’OMS :

      "diviser le nombre de morts par le nombre total de cas répertoriés"

      Il ne distingue pas les hospitalisés. Ce qui tombe sous le sens.

      https://www.sciencesetavenir.fr/sante/comment-calcule-t-on-le-taux-de-letalite-du-virus_12448

      Maintenant,pour se faire plaisir, on peut faire comme les thermodynamiciens, définir toute une séquence de rapports, ici ça donnerait :
      performance létale hospitalière : nombre de morts / nombre de patients du Service


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 16 mai 2020 15:58

      @vraidrapo

      le nombre de cas répertoriés c’est quoi ? ceux qui sont malades et donc hospitalisés ou soignés en connaissance de cause.
      Ceux qui sont porteur sans le savoir .. on s’en fout, ils ne sont pas malades ...par définition.

      Il serait absurde de définir un taux de quoi que ce soit à partir d’un paramètre inconnu dont on ne connait pas la valeur.


    • pemile pemile 16 mai 2020 16:21

      @MAUGISMICHEL « Ceux qui sont porteur sans le savoir .. on s’en fout, ils ne sont pas malades ...par définition. »

      Mais ils sont infectés et le taux de létalité c’est bien morts/infectés.

      « Il serait absurde de définir un taux de quoi que ce soit à partir d’un paramètre inconnu dont on ne connait pas la valeur. »

      Il suffit de s’en donner les moyens, tests PCR + tests sérologique.


    • pemile pemile 16 mai 2020 16:23

      @MAUGISMICHEL« Ceux qui sont porteur sans le savoir .. on s’en fout, ils ne sont pas malades ...par définition. »

      D’après le Pr Raoult, 65% des asymptomatiques présentent des lésions pulmonaires visibles au scanner.


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 16 mai 2020 21:19

      @pemile

      Le problème est que la notion d’infecté détectable par des tests est récente. 
      Ces tests sont relativement nouveaux,
      La létalité de la peste n’a jamais consisté en prenant en compte les porteurs sains non détectables à l’époque

      On peut parler d’une létalité théorique qui est effectivement le rapport morts / infectés. Ce qui est valable seulement si le nombre d’infectés est connu par des tests sur la totalité de la population. Ce qui est illusoire. D’autant plus que ces tests devraient être réalisés simultanément, ce qui est impossible.
       
      En pratique ce qui compte c’est morts/malades reconnus. Et les malades sont ceux qui ont des symptômes de la maladie. Les infectés sans symptômes sont des porteurs SAINS. Et s’ils sont sains c’est qu’ils ne sont pas malades.

      En pratique cette létalité pratique est suffisante pour comparer la létalité des virus entre eux. Et c’est bien ce qui compte. Avoir une méthode comparative.

      je ne comprends pas la nécessité d’une létalité théorique si elle est illusoire en pratique.

      l’utilité des tests est de pouvoir mettre en quarantaine ceux qui sont porteurs mais non malades et non à les guérir d’une maladie qu’ils n’ont pas.


    • pemile pemile 16 mai 2020 21:42

      @MAUGISMICHEL "Ce qui est valable seulement si le nombre d’infectés est connu par des tests sur la totalité de la population. Ce qui est illusoire« 

      Non, dans le cas d’une infection dans un espace défini, genre un porte avion, un bateau de croisière un village isolé, le test de tout le groupe est possible.

       »En pratique ce qui compte c’est morts/malades reconnus« 

      Non, un virus qui ne rend malade que 1/100 des infectés et ne tue que 1/10 des malades n’a pas une létalité de 10% mais de 0.1%

       »Les infectés sans symptômes sont des porteurs SAINS. Et s’ils sont sains c’est qu’ils ne sont pas malades."

      Non, c’est sans symptômes visibles, fièvre, toux, etc mais qui peuvent très bien subir des dommages quand même (coeur, reins, intestins, etc) , d’après Raoult 65% des asymptomatiques présentent des lésions pulmonaires visible au scanner.


    • John  John 16 mai 2020 22:44

      Salut Pemile !

      « d’après Raoult 65% des asymptomatiques présentent des lésions pulmonaires visible au scanner »

      Après nous l’avoir dézingué des jours durant voilà t-il pas que tu vas nous le canoniser maintenant ... Sacré Pemile ! smiley ...


    • dimitrius 16 mai 2020 23:00

      @ColonelCylonCyrus
      Nonobstant le fait que tu as voté pour une tafiole du premier degré , le Pemilou m’a chié dans les bottes et je vais me le faire ce petit enculé , l’a pas fini avec moi.


    • John  John 16 mai 2020 23:37

      Cyrus,

      « mais pas forcement 4 fois plus engagé et combatif ... »


      Les Ghost  ça n’existe pas ! smiley ...

    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 17 mai 2020 00:34

      @pemile

      Donc les porteurs sains, donc non malades, mais qui ont tout de même des symptômes visibles (détectables) devront aussi mourir dans la même proportion de létalité pratique ; et cette dernière ne changera donc pas selon qu’on les compte ou non dans les infectés. Vous n’aurez de toute façon que la létalité du virus dans ce groupe, ce qui ne peut être retenu comme la létalité du virus dans la population entière.

      Mais s’ils ne meurent pas en raison des dommages, alors ils entrent dans le calcul de la létalité théorique du virus dans ce groupe pour le rendre inférieur à la létalité pratique.

      À quoi ça sert ? Le principe de sécurité est de prendre un majorant pour la létalité, c’est à dire d’avoir une létalité supérieure à la létalité théorique qui ne sert absolument à rien pour comparer la létalité des virus entre eux.

      Car cette notion de létalité ne sert que si et seulement si elle est un outil de comparaison des virus. ce qui ne peut s’obtenir qu’en ne retenant que les malades du virus concerné pour calculer la létalité.

      Il est hors de question de tester la population entière pour calculer la létalité d’un virus lambda, alors que seuls les malades de ce virus suffi. 


    • pemile pemile 17 mai 2020 20:44

      @ John « Après nous l’avoir dézingué des jours durant voilà t-il pas que tu vas nous le canoniser maintenant »

      Au contraire, si ce fait est vrai, ses déclarations que ce virus n’est pas méchant sont encore plus scandaleuses ! smiley


    • pemile pemile 17 mai 2020 20:49

      @MAUGISMICHEL "Vous n’aurez de toute façon que la létalité du virus dans ce groupe, ce qui ne peut être retenu comme la létalité du virus dans la population entière.« 

      Vous, vous êtes fâché avec le stats !

       »Car cette notion de létalité ne sert que si et seulement si elle est un outil de comparaison des virus. ce qui ne peut s’obtenir qu’en ne retenant que les malades du virus concerné pour calculer la létalité."

      Non, dans tous les cas, quelques soit les symptômes, explicites ou non, la létalité est le rapport morts/infectés.

      Et je ne comprends pas votre blocage et vos tergiversations ??!!


    • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 19 mai 2020 01:33

      @pemile

      La notion de létalité a été définie quand les tests n’existaient pas.

      Le seules tests existant étaient ceux d’une maladie déclarée par ses symptômes.

      C’est récemment que l’on a défini une létalité que je dis théorique mais incalculable dans les faits, pour comparer des pays et des virus entre eux.

      Une létalité pratique est très largement supérieure pour le but à atteindre : comparer des virus entre eux, ou des pays entre eux pour déterminer l’efficacité face à une maladie.


    • Décrypteur 15 mai 2020 14:18

      Il est impossible de définir un taux fiable en l’état actuel de nos connaissances. On sait seulement que :

      1. Il existe un nombre de cas asymptomatiques important (voire très important selon une étude chinoise, et une autre allemande). On avance sur la base de ces études des chiffres jusqu’à 80% d’asymptomatiques. Comment définir un taux dans ces conditions ? C’est peut-être (sans doute, ou pas) exagéré, mais ça démontre que tout n’est que spéculation, avec des marges d’erreurs immenses.
      2. La fiabilité des tests est largement mise en cause. Il existe une abondante littérature sur ce sujet.
      3. Les chiffres émanent uniquement de sources officielles, c’est à dire étatiques. Peut-on vraiment faire confiance aux états, pour qui le mensonge est un mode de gouvernement ordinaire. Ces chiffres ne font l’objet d’aucune vérification contradictoire. Bref, ils n’ont pas grande valeur.
      4.  L’histoire nous montre que l’on ne parvient jamais à connaître les chiffres exacts d’une épidémie, même de nombreuses années plus tard. Les chiffres concernant la récente grippe de Hong Kong et celle plus ancienne dite Espagnole font toujours débat, avec des marges de plusieurs centaine de milliers à plusieurs millions.

      Donc tenter d’établir un classement de la mortalité liée au Covid alors même que l’épidémie est encore en cours me semble relever davantage de l’incantation divinatoire que de l’observation scientifique. Quoiqu’il en soit, nous sommes tous tentés d’expliquer par les chiffres ce que l’on entend (une catastrophe sanitaire) mais que l’on ne voit pas (en réalité, il ne se passe pas grand chose). C’est humain. Mais c’est un piège. Prenons y garde. 


      • nono le simplet 15 mai 2020 14:26

        comme le dit Giordano Bruno calculs sans grand intérêt ... avec des erreurs de plus ou des arrondis rapides peut être ... l’Islande c’est 0.5 % avec 16 % de la population testée ... les USA c’est 4.5 % avec 3.2 % de la population testée ... et la France 15.3 % avec 2.1 % testée ... (source)

        on imagine aisément que moins on teste moins on trouve de cas positifs, ce qui se répercute immanquablement sur le taux de létalité ... même le nombre de décès est variable dans son comptage ... en France il est possible que 10 000 décès à domicile supplémentaires soient comptabilisés en juin ... ce qui ferait grimper le taux à 21.4% ... en Grande Bretagne on parle de 60% de décès en plus non comptabilisés, les chiffres donnés étant strictement hospitaliers ...


        • Le421... Refuznik !! Le421 15 mai 2020 18:13

          @nono le simplet
          Salut nono !!
          En plus, je te dis pas, t’imagine que depuis la crise du coronavirus, il n’y a plus aucun décès d’autre chose !!
          Finalement, c’est une véritable chance cette maladie.
          Cancer, ’a pu !! AVC, ’a pu !! Suicides ? Fini. Accidents cardiaques, terminé, grippe, tuberculose (ben oui, y’en a encore !!) et autres saletés, nettoyés, disparus.
          Je trouve cela génial...


        • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 15 mai 2020 18:39

          @nono le simplet

          « on imagine aisément que moins on teste moins on trouve de cas positifs, ce qui se répercute immanquablement sur le taux de létalité ... »

          C’est faux. Une personne malade d’un virus quelconque n’est pas une personne seulement testée positive à ce virus. C’est une personne qui a les symptômes de la maladie liée à ce virus et hospitalisée en conséquence, donc qui a subit un « test » positif sans le savoir. Alors le vrai test ne sert que pour confirmer qu’il est bien atteint (aux faux positifs près) de cette maladie.

          Donc je répète ce que j’ai dit plus haut ; la létalité d’une maladie est calculée sur les personnes ayant été soignées pour cette maladie. Sinon ce taux n’aurait aucun sens pour être incalculable. 

          La létalité est directement fonction de l’avance du pays en matière de santé.

          La létalité peut être très forte pour les pays en guerre ou sous des mesures coercitives unilatérales ( faussement appelées sanctions de l’ordure qui se prend pour un tribunal à lui tout seul)


        • pemile pemile 16 mai 2020 12:31

          @MAUGISMICHEL "C’est faux. Une personne malade d’un virus quelconque n’est pas une personne seulement testée positive à ce virus. C’est une personne qui a les symptômes de la maladie liée à ce virus et hospitalisée en conséquence"

          Non, la létalité d’un virus doit prendre en compte tous les infectés par ce virus, même les asymptomatiques et bien évidement aussi les non hospitalisés !


        • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 16 mai 2020 16:09

          @pemile

          « Non, la létalité d’un virus doit prendre en compte tous les infectés par ce virus, même les asymptomatiques et bien évidement aussi les non hospitalisés ! »

          NON ! et NON ! parce que vous ne pouvez connaître TOUS les infectés,
          Vous tournez en rond sur un problème inexistant.

          La létalité de la poliomyélite est le nombre de morts de la polomyélite divisé par la totalité de ceux malades de la poliomyélite. Il en est ainsi pour toutes les épidémies, même de la peste et le Covid.

          Connaissez vous la définition de ce qu’est un malade ?
          être porteur d’un virus ne fait pas le malade. !!!!!!


        • pemile pemile 16 mai 2020 16:17

          @MAUGISMICHEL « être porteur d’un virus ne fait pas le malade. !!!!!! »

          Oui, mais n’en fait pas moins baisser la létalité des contaminés.

          « NON ! et NON ! parce que vous ne pouvez connaître TOUS les infectés, »

          Bien sûr que si, il suffit de tester la sérologie de tout le monde smiley

          Vous voulez ré-écrire la définition du taux de létalité, morts/infectés pour avoir raison ?


        • MAUGISMICHEL MAUGISMICHEL 19 mai 2020 01:37

          @pemile

          La notion de létalité a été définie quand les tests n’existaient pas.

          Le seuls tests existant étaient ceux d’une maladie déclarée par ses symptômes.

          C’est récemment que l’on a défini une létalité que je dis théorique mais incalculable dans les faits, pour comparer des pays et des virus entre eux.

          Une létalité pratique est très largement supérieure pour le but à atteindre : comparer des virus entre eux, ou des pays entre eux pour déterminer l’efficacité face à une maladie.


        • Le421... Refuznik !! Le421 15 mai 2020 18:09

          Personnellement, j’ai appris que l’on faisait dire aux chiffres ce que l’on voulait.

          Demandez donc à Duterte combien il y a de cas chez lui ? Encore vivants du moins...  smiley


          • Le421... Refuznik !! Le421 15 mai 2020 18:18

            @Le421
            Et un peu plus loin, un article sur « les 40.000 morts du Royaume-Uni ».
            Ceci dit, celui qui saura comment ça se passe réellement chez Trump ou Bolsonaro, je pense qu’il n’est pas né !!


          • phan 15 mai 2020 22:17
            Derniers chiffres du Coronavirus issus du CSSE 15/05/2020 pour le pays Nicaragua (6 085 213 hab) : 
            Le vendredi 15 mai 2020, le nombre total de cas est de 25, le nombre de guérisons est de 7, le nombre de décès est de 8 Le taux de mortalité est de 32,00%, le taux de guérison est de 28,00% et le taux de personnes encore malade est de 40,00%

            Il n’y a pas de confinement au Nicaragua, et quelle débâcle économique parlez-vous ? quelle plage est elle interdite ?


            • cariou 16 mai 2020 03:25

              @phan
              Les articles de référence sont :

              Cela dit, je reconnais que « débâcle » et « crise » ne sont pas synonymes. « Crise profonde » ? smiley

            • phan 16 mai 2020 10:55

              @cariou
              lu sur le site alencontre.org un article d’Oscar-René-Vargas :

              ....

              39.- Face au coronavirus, l’argument principal d’Ortega est que les mesures de confinement recommandées par l’OMS ne peuvent être mises en œuvre au Nicaragua, car une telle mesure menacerait de faire s’effondrer l’activité économique du pays. La politique du régime est donc de promouvoir les rassemblements, car la grande majorité des personnes infectées par le virus survivent. Et ce n’est que parmi les personnes âgées, pauvres, vulnérables et vivant dans des conditions de concentration humaine que la mortalité sera élevée. Le régime Ortega-Murillo considère donc que ces décès représentent un coût relativement plus faible et supportable, un coût nécessaire pour « sauver l’économie ».

              40.- Pour Ortega, le plus important est maintenant de « sauver l’économie », afin qu’elle puisse connaître une reprise après deux ans de récession 2018-2019 et celle de 2020. Sinon, exploseront tous les problèmes encore plus graves que la pandémie de coronavirus : le chômage encore accru, l’aggravation de la récession et la paralysie du pays. Le régime veut donc juste rester au pouvoir.

              41.- Un tel argument peut sembler logique et cohérent, car l’activité économique est indispensable dans tout pays. Cependant, ce qu’elle veut sauver (bien qu’elle l’appelle « l’économie »), c’est n’est rien d’autre que la permanence au pouvoir du régime Ortega-Murillo.

              42.- La superposition des cinq crises (sanitaire, économique, socio-politique, centraméricaine, étasunienne) fait du régime Ortega-Murillo une dictature extrêmement fragile, sans légitimité et inutile pour les groupes économiques nationaux, régionaux et internationaux.

              43.- La performance d’Ortega contre le coronavirus est similaire à celle du capitaine du Titanic, qui a fait comme si rien ne se passait lorsque le navire a coulé. Le capitaine du Titanic était si arrogant et aveugle qu’il a osé dire « Dieu lui-même ne pourrait pas le faire couler »… le reste est de l’histoire. Le dictateur Ortega, dans son discours du 15 avril 2020, a déclaré que le coronavirus « est la punition de Dieu ».

              .....

              Donc, il n’ y pas de confinement au Nicaragua.
              Traiter un président élu par son peuple de dictateur on a déjà entendu quelque part (Syrie, Cuba, Vénézuela, Bolivie ...).
              C’est un air déjà connu « Assad doit partir » pour justifier l’envoi des bombes et des armes pour la destruction des nations (Libye, Syrie, Irak, Yémen ...)


            • troletbuse troletbuse 15 mai 2020 22:46

              Département en rouge

              Décés toutes cause confondues du 1er au 15 mai 2020 :285

              Décés toutes cause confondues du 1er au 15 mai 2019 :349

              Décés toutes cause confondues du 1er au 15 mai 2018 :347

              Ne serait-on pas protégé par le coronavirus ?

              Un retard de 60 morts cette année. Ah, ces cons qui ne veulent pas mourir du coronavirus !


              • Areole Areole 15 mai 2020 23:03

                Encore raté ! La France est quatrième...Et derrière la Belgique en plus. Pourtant on avait un des entraîneurs les plus cons de la planète et on rate le podium...Il va falloir changer d’entraîneur pour les JO de 2024, mais ça ne va pas être facile de trouver plus niais.

                Bon, je fais tout de même confiance aux français ils se surpassent toujours lors des élections présidentielles...Allez on y croit !


                • OrganigrammeNationInternational 16 mai 2020 09:36

                  Si, et seulement si, vous avez du personnel hospitalier autour de vous et partout en France, faites leur passer ce message. Il en va de leur reconnaissance et qu’ils ne tombent pas dans le piège des breloques qui valent que dalle… Aidez les à s’organiser en front du refus de la mascarade du pouvoir (au nom des irradiés des expériences nucléaires, des vrais « pupilles de la Nation » grâce aux parents desquels, les pouvoirs se la jouent arrogance pour tous ceux qui luttent). Merci pour eux.

                  16/05/2020-Hebdo LVXXIX – https://wp.me/p4Im0Q-3IG
                  – Qui n’a pas sa médaille. Saviez vous qu’il y a toujours un revers, qui se cache derrière ? Demandez aux vrais « pupilles de la Nation » les médailles inemployées dédiées à leurs parents soit disant « morts pour la frime » actuelle, depuis des décennies, par les politicards, les médias, les pouvoirs et la foule…. Ils vous les céderons avec plaisir et surtout gratos.


                  • xana 16 mai 2020 23:23

                    La « mesure » de la létalité est sans intérêt puisque le dénominateur de ce rapport est toujours déterminé au doigt mouillé. A la limite ca peut servir dans un hôpital pour se comparer avec l’hôpital voisin.

                    La seule chose qui compte, c’est le nombre de morts : S’il est très supérieur à celui des années passées (il y a toujours des écarts importants) pour la même période, alors on peut se dire que l’épidémie tue davantage que la grippe ordinaire. Ce n’est évidemment pas le cas du covid actuel. Mais sans doute cette année avait-on décidé de créer une panique sérieuse (en tous cas plus que pour le SRAS), d’où le battage médiatique. Ca semble avoir parfaitement fonctionné, avec ou sans coronavirus.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité