@rita
Sans doute, mais pour insister sur le fait que Macron n’est que la partie visible du pouvoir, volontairement mise en scène pour offrir un crachoir au peuple. Il faut maintenir dans l’illusion qu’a la prochaine élection, on pourra changer la situation. L’auteur que je cite, Dupont-White, dit très explicitement qu’un gros avantage de la République sur la monarchie, c’est que le despotisme n’est pas visible. La responsabilité de la merde retombe finalement sur les électeurs, qu’on berne et qu’on bernera toujours, puisque les exploiteurs contrôlent 100% de la vie intellectuelle, et y font TOUT.
Comme disait Trotsky :
La bourgeoisie capitaliste se dit :
« Tant que je posséderai les terres, les usines, les fabriques, les banques, tant que je dominerai la presse, les écoles, les universités, tant que je tiendrai entre mes mains - et c’est l’essentiel - l’armée, le mécanisme de la démocratie, de quelque façon qu’on le remanie, demeurera soumis à ma volonté. La petite bourgeoisie inepte, conservatrice et dépourvue de caractère, m’est aussi soumise spirituellement qu’elle l’est matériellement. J’écraserai ses aspirations par la puissance de mes entreprises, de mes bénéfices, de mes projet et de mes crimes. Quand, mécontente, elle murmurera, je créerai des soupapes de sûreté, des paratonnerres à la douzaine. Je susciterai, quand j’en aurai besoin, des partis d’opposition qui disparaîtront aussitôt après avoir rempli leur mission en donnant à la petite bourgeoisie l’occasion de manifester son indignation sans causer le moindre préjudice au capitalisme. Je maintiendrai pour les masses populaires le régime de l’instruction générale obligatoire qui les maintient à la limite de l’ignorance et ne leur permet pas de s’élever au-dessus du niveau reconnu inoffensif par mes experts en soumission des esprits. Je corromprai, je tromperai et je terroriserai les couches les plus privilégiées ou les plus arriérées du prolétariat. Grâce à l’ensemble de ces mesures, tant que ces instruments indispensables d’oppression et d’intimidation resteront entre mes mains, j’empêcherai l’avant-garde de la classe ouvrière de conquérir la conscience du plus grand nombre ».