« Qu’avons-nous appris ? ». Mais qui est ce « nous » ? Toi et moi n’avons sûrement pas appris que les « premiers de corvée », indispensables pour faire tourner le monde, sont dans l’angle mort des grands médias et des décideurs depuis belle lurette. Ces « gens là » se souviennent d’eux seulement quand leur « château de cartes » menace de s’écrouler avant un nouveau plongeon dans l’oubli jusqu’à la prochaine fois.
En 2008 on a sauvé les banques, entreprises privées donc, en chargeant les indispensables d’un surcroît de dettes, bien sûr à leur charge et celle de leurs enfants. Faire payer les victimes est quand même devenue une mauvaise habitude et évidemment nullement pédagogique pour ceux qui nous envoient dans les décors. Qui a payé et va encore payer cette fois, l’incompétence (a minima) d’une bande de pieds nickelés dont la seule consiste à savoir comment accéder aux plus hautes marches ? Nous, le peuple.
En 1999, on avait 7 mois de stock de céréales au niveau mondial de réserves (au cas où). Les mêmes crétins sont passés voire les agriculteurs pour les initier à l’idéologie du « zéro stock, flux tendu ». En 2007, sur 7 ans , 5 années déficitaires au niveau mondial, il restait un mois de stock, triplement du prix des céréales au niveau mondial. Emeutes de la faim, dans les pays où l’alimentation est le plus gros du budget, parfois plus de 50%.
Ont-ils compris ? Non.
Demain un gros caillou céleste pourrait nous faire le coup des dinosaures, à savoir exterminer (on parle plus de covid-19, là...) , la plupart des grandes espèces vivant sur Terre, y compris nous. Leur solution ? Un journal de 20h pour nous dire qu’il vaut mieux rentrer chez nous et profiter des jours ou semaines qu’il nous reste à vivre... On sait comment faire, on peut techniquement mettre en oeuvre, mais... Comme pour les masques ou les années de grains maigres, « on pouvait pas prévoir les gars... ».
A force d’élire des clowns ou des comptables, en lieu et place de chefs d’Etats, nous allons vers l’abattoir. Quelques-uns viennent de manger, mais on sait que le pire est encore à venir.