Voilà ce que m’a communiqué Renaud Bouchard un rédacteur d’Agoravox https://www.agoravox.fr/auteur/renaud-bouchard
Vous trouverez ci-après — à propos de la Chloroquine -, un extrait
d’une étude relative à la lutte contre cette maladie terrible que
constitue le paludisme (véritable tueur silencieux particulièrement
efficace).
Menée et écrite par un médecin militaire spécialiste des maladies
tropicales (le Dr. G. Joncour, Médecin-Chef du Service antipaludique de
Madagascar, Tananarive), cette étude fait état du traitement par
chimioprophylaxie alors en vigueur pour les enfants scolarisés au moyen
d’une prise de deux comprimés de Nivaquine (0,10 grammes) par écolier et
par semaine jusqu’à l’âge de 13 ans.
Il se trouve qu’ayant passé mon enfance en pays tropicaux impaludés,
j’ai un souvenir très précis du surveillant-général qui vérifiait
méticuleusement que nous avalions avec un verre d’eau (à cause de son
amertume très marquée) ce minuscule cachet de Chloroquine — Nivaquine
alors de couleur bleue, dont je n’ai subi aucun effet toxique.
On nous expliquait que ce moment désagréable nous protégeait contre une
maladie mortelle, ce que nous rappelait nos buvards sur lesquels
figuraient un moustique Anophèle aux yeux sinistres et la mention : «
Attention ! Le Paludisme tue ! »
Cf.Dr. G. Joncour, Lutte contre le paludisme à Madagascar, Buul. Org. mond. de la Santé, 1956-15, 711-723, p.713 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2538277/pdf/bullwho00533-0339.pdf