@CoolDude
Il n’y a pas eut de contre analyse de la publication de Lancet, mais on
interdit l’usage de la Chloroquine. Une publication statistique que
personne ne comprends suffit.
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Ben si, et devinez ? c’est une farce odieuse qui va se retourner contre les instigateurs et falsificateurs de données :
http://www.francesoir.fr/societe-sante/la-science-de-la-pandemie-science-collaborative-acte-2
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INTERVIEW EXCLUSIVE : Marcos Erbelin, Professeur de Chimie, leader
d’un collectif brésilien de 300 personnes, qui a écrit une lettre
ouverte sur la science. Il a répondu à nos questions et nous publions
cette lettre assez incroyable sur leur vision de la science ainsi que
l’étude récente publiée dans The Lancet qui tend à décrédibiliser
l’hydroxychloroquine comme un traitement contre le Coronavirus.
.
De l’autre côté de l’Atlantique Sud, le Brésil, des conditions
différentes, un pays fortement touché par la pandémie, où le très décrié
président Jair Bolsonaro décidait en faveur de l’hydroxychloroquine.
Ses détracteurs politiques contrôlent les médias (Globo) et s’opposent à
l’hydroxychloroquine farouchement brandissant la même étude de The
Lancet pour disqualifier ce médicament. Un autre collectif, là de
spécialistes, de médecins, de chimistes, de biologistes, plus de 300
personnes dans un pays où la liberté d’expression est moindre qu’en
France. Ce collectif utilisant les mêmes techniques que le groupe
français, s’offusque, se rebelle et publie une lettre ouverte.
Francesoir : Nous avons pu parler avec le représentant du
collectif Marcos Eberlin. 22h21 un email, 23h00 une conférence téléphone
pour lui demander l’autorisation de traduire et reproduire cette lettre
et répondre à nos questions. Pas besoin de présentation, on rentre dans
le vif du sujet
ME : Je représente un collectif de 300 personnes scientifiques qui se
sont offensées des pressions des médias et des opposants à la décision
du président de soutenir l’hydroxychloroquine (ndlr il parle de la
bithérapie du professeur Raoult) comme traitement contre le Covid-19
FranceSoir : qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cette lettre ouverte ?
ME : Au Brésil dans notre collectif de scientifiques, d’horizons
divers avec un objectif « professons la liberté », nous avions beaucoup
de docteurs qui soignaient les patients sur le terrain et qui avaient
une expérience de la vie réelle. Ils partageaient avec notre groupe
leurs retours d’expérience du terrain. Nous avions des chimistes, des
biologistes, des statisticiens de virologistes, tous essayaient
ensembles de comprendre les impacts du Covid 19, les traitements, dont
l’hydroxychloroquine et le confinement.
Pour l’hydroxychloroquine, nous avons tous été choqués par la résistance que cela générait en France, alors
qu’il y a un des meilleurs experts au monde en virologie et
épidémiologie. Nous avons aussi regardé ce qui se passait aux USA.
FS : mais qu’est-ce qui a déclenché cette lettre ?
ME : Nous avons regardé les études diverses et variées, comme tous les chercheurs et experts. C’est une science itérative la médecine.
Vous savez au Brésil des épidémies nous en avons eu (Zika…) nous sommes
donc assez habitués et préparés à réagir en groupe de travail pluri
disciplinaires.
Quand nous avons reçu la publication de The Lancet du professeur
Mehra, nous avons été choqués. Notre première analyse a été d’essayer de
comprendre les mérites de l’étude et très vite le collectif s’est
aperçu que
c’était un effort pour décrédibiliser l’hydroxychloroquine enfin la bithérapie.
FS : Mais encore ?
ME : Nous avons tout analysé, à 300 cela a été assez rapide, on s’est partagé le travail
Mais tout semblait questionnable, la méthodologie, l’échantillonnage, les méthodes statistiques utilisées. Par exemple :
- la quantité d’hydroxychloroquine donnée, comment peut-on donner de telle quantité (1.2g)
- la sélection n’a pas été aléatoire
- des patients ont reçu de l’hydroxychloroquine alors qu’ils
n’auraient jamais dû en recevoir de par leurs conditions cardiaques.
C’est à minima une erreur médicale de donner un tel médicament à des
patients souffrant d’une condition cardiaque.
- on a voulu nous faire croire que c’était des patients qui venaient juste d’être diagnostiqués
alors qu’ils ont reçus le traitement 2 jours après être allés à
l’hôpital ; Cela faisait sûrement donc pas loin de 10 jours qu’ils
avaient le Covid.
La science médicale commande que l’on prenne tous ces facteurs en considération
Ceci n’est pas de la science, c’est une instrumentalisation de la science
Nous étions tous choqués car c’est cela qui détruit la réputation de la science.
FS : Mais à quelle fin ?
ME : En France, vous avez pu identifier les opposants à
l’hydroxychloroquine comme étant des membres du gouvernement ou en
grande partie dans les élites, et le peuple qui est pour.
Au Brésil, c’est vraiment différent, il y a une corrélation directe
entre les opposants à l’hydroxychloroquine et les opposants au pouvoir
en place.
De plus, outre la partie politique, nous avons pu relier cette étude à de gros labos pharmaceutiques.
J’ai juste entendu un des membres du groupe parler de liens entre une
société qui fabrique les « ventilateurs » et qui aurait contribué à
cette étude.
Il y a trop de biais induits par ces gens
FS : et sur les traitements ?
ME : Nous n’avons pas compris cette volonté de ne pas tester la bithérapie contre les autres traitements.
Ce n’est pas de la médecine ni de la science.
De plus le professeur Regis Andriolo,
PhD (professeur d’université et chercheur dont la spécialité est la
médecine fondée sur les preuves au Brésil), nous confirme que l’étude
publiée dans The Lancet est extrêmement pauvre. Dans ce
document, nous avons des variations énormes d’échantillonages entre les
patients traités (à l’hydroxychloroquine ou chloroquine), par rapport
au groupe de contrôle :
+ 13% de patients coronariens
+ 18% d’insuffisance cardiaque
+ 10% plus de diabétiques
+ 16% plus hypertension
+ 10% de MPOC en plus
+ 12% plus de fumeurs
+ 14% plus de personnes avec PaO2 <94%
Avec
en plus la question du surdosage de chloroquine, avec une moyenne
quotidienne de 765 mg et des variations substantielles de
co-intervention entre les groupes.
Il n’existe pas de méthode statistique pour corriger ces distorsions de scénario.
Si tel était le cas, nous n’aurions plus besoin des études randomisées, elles auraient même été abolies.
Il est bien connu que les tentatives d’approximation des études
d’observation aux études randomisées, en utilisant des moyens
statistiques artificiels, tels que les scores de propension, sont de véritables pièges.
Il y a une grande irresponsabilité des personnes impliquées.