@Ecureuil66
En oubliant d’ajouter que trois autres choix avaient été proposé au commandement français :
- soit la flotte française rejoignait la flotte britannique dans sa lutte contre l’Allemagne nazie ;
- soit elle se sabordait ;
- soit elle gagnait les ports britanniques, américains ou français des Antilles afin d’être désarmée.
Le suicide de la marine française, est à mettre dans le même sace que toutes les décisions aberrantes, et l’apragmatisme qui feront écrire à Marcel Bloch « l’étrange défaite » : Etat major à la ramasse, ordres contradictoires et sans aucun sens, avions ou chars désarmés….Contrairement à une légende, l’armement français était souvent excellent, et en tout cas n’explique absolument pas cette raclée inédite depuis Azincourt...Néanmoins en 40, toutes les unités ne furent pas à la ramasse. Loin de là. Elles infligèrent à l’armée allemande, après un moment de stupéfaction, après la traversée des Ardennes des chars allemandes, de grosses pertes qui permirent aux anglais de sortir de Dunkerque et de préparer la bataille d’Angleterre. Ce Blitzkrieg était un coup de bluff. Des avions de reconnaissance français repérèrent dans les Ardennes, ce qui fut le plus gros embouteillage de tanks de toute l’histoire.
Pendant une demi journée, il aurait été possible d’anéantir plusieurs divisions blindés, en les bombardant. La face de la guerre aurait été changé .Mais l’état major refusa de croire ces informations ;..... Il ne faut pas oublier que les allemands étaient shootés à la pervitine, c’est à dire sous amphétamines, et que leur incroyable résistance et leur témérité est à expliquer par le fait qu’ils étaient shootés.