@JL
N’ayant pas eu d’expérience du côté de l’examen des brevets, il m’est difficile d’évaluer à quel point l’irrecevabilité peut être influencée. Je me suis juste contenté de remarquer, à mon niveau, qu’aujourd’hui on brevette beaucoup plus facilement des choses ayant peu de consistence, ce qui indique probablement une « évolution » en la matière. Notons que les cabinets mandataires eux-mêmes ne veulent toutefois pas risquer de ruiner leur réputation en publiant des brevets portant sur des projets manifestement impossibles, comme les mouvements perpétuels à rendements supérieurs à 100% (comme tout ce qui pullule parmi les vidéos Youtube et qui, franchement, consiste toujours en un grand n’importe quoi, de plus en plus avec trucages sophistiqués).
Pour ce qui est du « mélange des genres » que j’ai pratiqué (en même temps exposé pratique et polémique) c’est un choix sur lequel j’ai parié en supposant que ça combinerait deux avantages (mais peut-être que le but n’est pas atteint) :
— Attirer progressivement l’attention de ceux qui considèrent toute critique du brevet en question comme un « délire de complotiste », en les amenant dans une démarche d’analyse fondée.
— Maintenir en haleine ceux pour qui ce genre de sujet peut paraître rébarbatif alors que, au contraire des premiers, ils ont tendance à la méfiance. J’ai pensé qu’il était souhaitable de leur mettre les bonnes cartes en main.
Peut-être que le choix n’était pas judicieux vu le classement de l’article à peine sorti... nous verrons...