« Avec de Gaulle ça marchait ! Avec ses adversaires/ennemis, c’est le bordel !!! »
La preuve que ça marchait :
« Dans un
référendum portant sur le transfert de certains pouvoirs aux régions et la
fusion du Sénat avec le Conseil économique et social, de Gaulle proposait d’introduire
des représentants des organisations professionnelles et syndicales au sein des
conseils régionaux. Mettant tout son poids dans le référendum, il annonça à
l’avance son intention de démissionner en cas de victoire du « non ». Celui-ci,
auquel s’était rallié Valéry Giscard d’Estaing, l’emporta par 52,41 % le 27
avril 1969. Quelques minutes après minuit, le 28 avril 1969, un communiqué
laconique tombe de Colombey : « Je cesse
d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend
effet aujourd’hui à midi. »
Ce communiqué est le
dernier acte public de « l’homme du 18 Juin » : pour éviter d’être impliqué
dans sa propre succession, il passe le temps de la campagne en Irlande où il
arrive le 10 mai pour un séjour d’un mois. Treize jours à Sneem puis à Cashel
où il vote par procuration ; ensuite il s’enferme à La Boisserie pour y écrire
ses Mémoires d’espoir qui prendront la suite des Mémoires de guerre ; il y mène
une existence retirée voire recluse.
Il effectue un voyage
en Espagne, durant lequel il fait une visite de courtoisie au général Franco, déclarant regretter n’avoir
pu le rencontrer plus tôt du fait des circonstances internationales. Même
si de Gaulle n’exerçait plus alors de charge publique, qu’un homme de son
prestige aille conférer aimablement avec le dictateur espagnol suscita de
nombreuses critiques parmi ses détracteurs. »
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