@olivier cabanel
Oui, effectivement, c’est une partie de la réponse. Mais c’en est seulement une infime partie.
Tant qu’on aura pas assaini la politique et redonné son but qui est de servir la population, le mode de scrutin ou quoi que ce soit d’autre n’y changera rien.
J’ai été toujours convaincu (depuis les GJ) qu’une instance citoyenne de surveillance — périodiquement renouvelée et pouvant valider/invalider les décisions de l’Etat — pourrait rééquilibrer les rapports de force, permettre un retour de l’Etat de droit et redonner un sens au fait de voter.
Macron vit sur une autre planète. Il n’a que mépris — comme tous les autres — pour les « rangs inférieurs » et ne les considère que dans une tactique électoraliste. Il l’a d’ailleurs très bien dit au sujet de ses parents (et par extension les autres), ce sont « des gueux ».
Il n’a pas en soit de volonté propre ni de programme (encore moins de sentiments), il a trois objectifs très simples : régner sans partage (d’où la démolition de l’opposition), propager le modèle libéral imprimé sur sa carte mère et appliquer à la lettre le programme de l’UE.
Ce qui ne fait pas partie de l’équation est ignoré, balayé ou supprimé (GJ). La crise actuelle lui a simplement fait prendre conscience que sa toute-puissance n’était qu’un leurre, rien de plus — car de toute manière il ne bougera pas une oreille.
Il n’y a, de fait, aucune « représentation populaire possible » car les enjeux sont le pouvoir et l’argent. D’autre part, le pouvoir est maintenant supranational et donc entre des mains étrangères qui ont des objectifs totalement opposés aux nôtres.
Tant que tout cela sera en place, n’espérez certainement pas une démocratie, un équilibre entre social et économie, un vote qui ait du sens et un président/des élus représentant les gens.
A ce stade, c’est demander à Al Capone d’être Ministre des solidarités et de la santé (poste réel et ma foi, d’après le titre, assez indéfinissable).